Retour à Pom’Poire ce samedi pré-Salon, pour profiter une
nouvelle fois des plaisirs de la table et du des verres. Je reprendrais
in extenso mes impressions de l’an dernier, tout y était dit :
Accueil amical, décoration zen tant au salon que dans les chambres, assiettes de très grande qualité, service impeccable, décontracté et précis, tous les ingrédients sont présents pour une belle étape.
Les chambres sont décorées avec goût, un aspect cosy intimiste qui apaise.
La salle de restaurant mélange avec réussite le bois, le verre et le métal. Les tables sont spacieuses et espacées, les chaises « tournantes » confortables.
Cette fois-ci, nous avons choisi le Menu « Sensation » en 7 plats :
Silure de Loire & Velouté de Pomme de Terre aux Œufs de Brochet
Langoustine (St Jacques) & Voile de Lard / Variation de Choux de chez Thomas
Mijoté de Céleri & Truffes « Melanosporum »
Agrumes en Textures / Tuile Meringue / Vinaigrette aux Algues
Confirmation de l’excellence des assiettes avec une légère inflexion cette année sur l’utilisation des touches acidulées / vinaigrées semble-t-il moins présentes (quoique pour la mijoté de céleri …). On débute fort et haut, on termine (très) fort et (très haut), sans jamais le moindre retour en arrière. Superbe adresse.
La carte des vins s’est étoffée, même si on pourrait regretter la jeunesse de la plupart des références. Malgré tout, et avec les conseils avisés du sommelier, nous avons trouvé notre bonheur. En route.
Les vins :
Montlouis, Cuvée Louane, domaine Franck Breton (Brut nature) : une bulle fine, poudrée, minérale, dégageant à la fois une énergie tendue et un soyeux presque « enrobé ». Bouche traçante, sur l’élégance, la finesse minérale et une finale révélant de fins amers salivants du plus bel effet. Excellent
Anjou, Litus 2018, Eric Morgat : un nez d’abord discret, puis finement salin. Bouche puissante, minérale et serrée, à la manière d’un Savennières, sans toutefois cette granulosité parfois un peu trop appuyée. Beaux amers sur une impression presque « astringente », mais dans le bon sens du terme. Finale avec une grande empreinte, et un retour poivré de caractère. Avec l’aération, le nez devient plus « rond », l’opulence (mesurée) se développe, définissant une grande bouche de chenin. Excellent
Sancerre, les Garennes 2020, Vincent Gaudry : nez profond et intense, sur les fruits noirs, une pointe fumée en complément. Sur un registre sans doute moins expansif que le millésime (chaud) pourrait le laisser penser. Après la dégustation pour lui-même, le vin acquiert une dimension plus opulente avec la viande. La bouche reste fraîche, une pointe d’astringence en sus. Si les tannins sont veloutés, l’acidité de structure reste aujourd’hui à se fondre dans l’ensemble. Garde minimum de 7 / 8 ans à prévoir. Très Bien +
Gewürztraminer Grand Cru Goldert 2012, domaine Zinck : au premier coup de nez, le cépage est clairement identifié. Rose, opulence et forte aromaticité. Bouche sur un équilibre demi-sec, tendre, avec des amers assez marqués. Joli pour lui-même. Sans doute un peu desservi par les agrumes du dessert. Très Bien +
Une nouvelle parenthèse enchantée dans cet établissement que nous recommandons fortement, où le calme des environs ne dépare pas l’affolement de nos papilles tout au long du repas. Et pour nous en remettre, nous avons pu profiter d’un magnifique petit-déjeuner toujours égal à lui-même.
Bruno
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