20 septembre 2020

Un repas d'anniversaire amical

Reprise ce dimanche midi du marathon de la soixantaine, après une pause imposée … par le CoVid. Quelques collègues de travail rigoureusement sélectionnés pour un repas maison sous le signe de la bonne humeur et du partage : amuse-bouche frais et variés ; saumon fumé de noble origine ; langoustines (pour les non allergiques) ; côtes de veau, pommes de terre rates et champignons poêlés ; plateau de fromages variés ; poires au Sauternes et tarte aux deux figues (vertes et noires).


Pour accompagner ce repas, nous avons bu (avec une prise de notes minimaliste).


En apéritif, Crémant de Loire, 1948, domaine de St Just (Arnaud Lambert) : une bulle minérale dégageant une aromatique briochée, tenue par une acidité vive et le côté tendu du chenin. Beaux amers claquant sur la finale. Très Bien

Avec le saumon, Chassagne-Montrachet, premier cru Clos St Jean 2008, domaine Michel Niellon : grand vin mêlant une belle acidité « arrondie », des amers grillés très fins, nobles, racés et salivant. Fraîcheur aromatique florale, avec un grain en bouche qui possède de la mâche, presque « tannique ». Excellent

Avec les langoustines, Corton Charlemagne Grand Cru, 2006, domaine Rapet père et fils : une puissance minérale calcaire tellurique tant au nez qu’en bouche, une rondeur allongée, une empreinte tannique. C’est énergique et très noble. Amers aristocratiques. Finale superbe voyant le retour d’un grillé sur les amandes et les pistaches. Excellent ++

Avec le veau, duel au sommet avec un Nuits Saint Georges, premier cru les Vaucrains 2009, domaine Henri Gouges : un pinot noir puissant, terrien, qui sait conjuguer une certaine élégance. Légère évolution sur les feuilles mortes et le pruneau. Velouté sur la finale. Excellent (+) suivi dun Volnay, premier cru Clos des Ducs 2006, domaine du Marquis d’Angerville : une infusion de pinot, une essence de fruits noirs. Une attaque faussement maigre, qui dégage rapidement de la puissance et de l’élégance. Toujours ce petit grain tannique du Marquis, parfaitement intégré à un fruité tertiaire encore bien vivant. Une pointe de réglissé et de floralité. Finale interminable, semblant fine mais avec une persistance ultime. Exceptionnel

Avec quelques pâtes persillées (et les poires au Sauternes), un Côteaux du Layon, SGN 1996, domaine Delesvaux : nez carbonifère, sur le miel, les raisins de corinthe. Bouche exceptionnellement fraîche, structurée, équilibrée. Acidité redoutable du point de vue analytique, mais en phase / en synergie avec la charge de sucres. Buvabilité extrême. Panthéonique-2020

Avec la tarte aux deux figues, un Porto, Late Bottled Vintage Port 2011, Graham’s : puissance solaire, fruité explosif sur les fruits noirs, épices douces et tannins de feu. Fin rancio / liqueur de pruneaux et amertume saline. Un futur grand vin quand le temps aura fait son œuvre (d’ici 20 ans ?). Excellent


Une belle journée s’achève en attendant les prochaines ...


Bruno


13 septembre 2020

Un Pernand-Vergelesses "grand" premier cru


Puisqu’il fallait reprendre le rythme, et surtout commencer à préparer un futur week-end en terres burgondes, un seul vin ce week-end, mais quel vin !

(Crédit photographique© : domaine Rapet)
Pernand-Vergelesses, premier cru Clos du Village 2012, domaine Rapet père et fils : robe jaune pâle, sans trace d’évolution. Premier nez de grand chardonnay, complexe, mêlant amandes finement grillées, notes florales élégantes et touches de fruits blancs. Minéralité fine et aérienne, parfaitement intégrée. La bouche révèle une belle construction très tonique et énergique, sur un substrat minéral. Amers sapides, léger gras qui transcende la minéralité et l’acidité, pour dessiner une finale salivante et claquante. Longue empreinte sur les papilles. Un vin à son apogée, valant plus que son appellation officielle de « premier cru ». Excellent ++

Bruno

12 septembre 2020

Il y a 80 ans Lascaux


Il y a 80 ans, Marcel Ravidat, Jacques Marsal, Simon Coencas et Georges Agniel (et Georges Estréguil) découvrent la grotte de Lascaux, située sur les hauteurs du village de Montignac en Dordogne.

Surnommée la « chapelle sixtine de la préhistoire » par l’abbé Henri Breuil, spécialiste de l’art paléolithique, elle constitue vraisemblablement le plus bel exemple d’art préhistorique.

Pour avoir eu la chance de la visiter plusieurs fois, dont une fois avec l’un des inventeurs, Jacques Marsal, c’est une force émotionnelle qui vous étreint lorsque vous pénétrez dans ce sanctuaire.

Même si la réplique « Lascaux IV » est techniquement bien faite, avec l’espace très ludique et didactique qu’est l’atelier, il émane de la cavité originelle une puissance indescriptible et incomparable.

Quelques photos justement prises dans l’atelier lors de notre visite de 2018.
Les chevaux « chinois »

La salle des taureaux

Un rhinocéros

Bruno

5 septembre 2020

Quelques vins


A l’occasion d’un week-end normand, quelques vins bus :

Alsace Pinot Gris Grand Cru Eichberg 2014, domaine Paul Ginglinger : vin construit sur une aromatique de fruits jaunes (pêche / mandarine), associés à une rondeur très avenante, un joli gras élégant et une acidité presque saline. Longue empreinte sur une finale tendre et vive. Excellent

Aloxe-Corton, premier cru la Coutière 2013, domaine Chicotot : un pinot aux accents fruits rouges presque acidulés. Tannins fins, structure terrienne plutôt élégante, plus beaunoise qu’aloxoise. Grain en bouche et belle finale fraîche. Plus féminin que masculin. Est-ce un effet millésime ? Très Bien +

Bruno