21 mai 2018

Après le Nebbiolo, le Pinot

Après une délocalisation piémontaise, retour en terres bourguignonnes en ce dernier week-end prolongé de mai.

Chitry, Vau du Puits 2015, Olivier Morin : une robe assez soutenue, rubis profonde. Un nez vineux et sérieux, sur un équilibre de fruits noirs, une touche fumée / épicée très avenante et une impression tannique déjà présente. Bouche construite sur une structure acide enveloppante, presque ronde, des notes fruitées similaires au bouquet relevé par le nez, une demi-charge tannique ayant un grain de beau caractère, légèrement épicé. Terrien, tellurique, fruité et tellement séduisant. Finale marquée de belle façon par la maturité du millésime, les tannins et une acidité traçante et salivante. Excellent avec un rapport Qualité/Prix imbattable. 

Nuits Saint Georges, premier cru les Vaucrains 2008, domaine Chicotot : Robe claire, un rouge tirant sur un orange léger, signe d’une belle promesse. Nez qui pinote doucement sur une belle évolution modérée. Une touche fumée apporte une complexité avenante. Bouche superbe, sur un registre bourguignon, une sorte de synthèse entre le terrien nuiton et l’élégance soyeuse des vins de Vosne. Tannins complètement fondus mais possédant encore un joli caractère velouté. Pas de notes tertiaires type « sous-bois » ou « champignons », mais des fruits fumés et une pointe réglissée qui dessinent un toucher de bouche superlatif. L’ensemble se termine (naturellement) par une finale laissant une empreinte superlative, douce et vive, fraîche et enrobée. Grand vin sur un millésime tellement décrié ! Exceptionnel. Panthéonique-2018

C’est bon (aussi) de revenir à la maison.

Bruno

18 mai 2018

Pasta e Basta, nouvel épisode !

De retour dans le XIII° arrondissement de Paris en ce vendredi soir, pour profiter d’une soirée estivale entre amis et surtout (re-re-re)gouter sans doute l’une des plus belle tables italiennes de la capitale, le restaurant Pasta e Basta dont je vous ai parlé ici plusieurs fois.
Six autour de la table, le nombre idéal pour équilibrer les plaisirs au niveau « bouteilles », et nous donnons naturellement carte blanche à Romain pour 2 blancs et 2 rouges (plus quelques compléments en fin de repas).
Surprise de taille, notre ami Borat, batteur à ses heures perdues, profitait de l’absence de sa moitié pour prolonger la séance de répétitions avec son groupe. C’est donc naturellement que le courant est passé entre les deux tables voisines.

Au menu :
·         Farandole d’antipasti concoctée de main de maître par Fabien
·         Plat au choix
·         Tris de desserts

Comme à l’habitude, on débute par un amuse-bouche de bienvenue façon pizzetta d’un moelleux superlatif. Ensuite …

Farandole d’antipasti :

Burrata, San Daniele et Speck (que l’on ne présente plus !)

Bresaola della Valtellina (viande de bœuf séchée)

Saute di Vongole (palourdes sautées à l’ail et au piment)

Salade Caprese
(spécialité de l’ile de Capri : Tomates / Mozzarella / Basilic frais)

Cannolicchi (couteaux)

Plats variés selon les convives, avec :

Calomarata aux palourdes

Filetto di Bar au citron, épinards

Medaglioni di vitello, coeurs d'artichauts

Tagliatelles aux couteaux et cœurs d’artichaut

En dessert :

Tris de dessert

Les vins dégustés :

DOC Sicilia, Vigna di Gabri 2014 (cépage ansonica), Donnafugata : un vin avec une aromatique très développée (fruits jaunes) et d’une belle maturité, mais qui sait rester avenante (fraicheur citronnée). Bouche demi-perlante, qui vient tendre le vin et donner un contrepoint de bel effet à une aromatique assez exubérante (et un léger manque d’acidité, mais on est bien dans le grand sud). Finale qui claque, à la fois grasse et sec, une pointe glycérinée en complément. Très Bien +

IGT Salento (Pouilles), Teresa Manara, Chardonnay sei settembre 2016, domaine Cantele : joli nez sur une finesse assez florale quoique intense, une pointe poudrée et des notes d’épices douces. La bouche est très puissante, d’une grande aromaticité mais élégante. Acidité intégrée qui dessine un contour de bouche serré, et une belle empreinte finale presque épicée. Avec l’huile d’olive, le vin propose un regain de peps et d’acidité, ce qui en fait un Chardonnay méridional énergique. Excellent

IGT Salento (Pouilles), Fanòi 2012 (cépage Primitivo), domaine Cantele : robe sombre, profonde, noire d’encre. Un grand nez sur les fruits gorgés de soleil, fruits noirs murs, profonds, puissants et suaves. Complexité apportée par une poudrée qui apporte un supplément de volume et de caractère, une touche de notes sur la menthe et une fine amertume fumée. Bouche puissante, tannique à souhait … mais finalement séduisante. Acidité bien maîtrisée qui apporte une énergie au vin. Belle et grande amertume, spécialement sur la finale, pour définir une droiture de belle facture. Excellent +

DOCG Barolo, Cerequio 2006, Michele Chiarlo : malgré la jeunesse (je crois que 15ans de garde sont un minimum de vieillissement pour le Barolo), le nez apparaît sous un jour élégant, avec des fragrances « juste ce qu’il faut d’angulosité » pour titiller nos papilles. Charge tannique réglissée sur un équilibre général plutôt sur l’élégance. A l’aération dans le verre, ouverture sur les fruits à l’alcool et une note mentholée du plus bel effet. La finale joue sur une opposition réussie entre élégance, puissance tannique et amertume fruitée. Excellent aujourd’hui

IGT Puglia, Aleatico 2009, Tenuto Luigi Rubino : un rouge avec les desserts, mais un rouge typé VDN. Fruits confits, kirsch, alcool de prune viennent compléter un nez résolument sur la cerise. Touches fumées apparaissant avec les desserts. Bouche de demi-corps, parfaite pour finir un repas, avec une impression de « sans sucres ». Douceur ronde fraîche. Très Bien +

Pour finir, un Grappa, Elisi (issu de la distillation de 3 cépages : Barbera, Nebbiolo et Cabernet), Distillerie Berta : un alcool pour la route (merci Uber !). Nez magnifiquement aromatique sur la prune et des notes de marc de Bourgogne. Bouche sur un bel alcool, fraîche, énergique, développant des arômes multiples et changeant sur la finale (réglisse puis banane). Une pointe perlante vient compléter cette palette. Frais malgré les 43° au compteur. Excellent

Une nouvelle fois, une table de très haut niveau, un amour de l'Italie et de ses produits et une cave à vins exceptionnelle, le tout avec un accueil et une disponibilité superlatifs (merci à Romain et à Jean-Michel). A à très bientôt.

Bruno

14 mai 2018

Salon Nebbiolo : Vins & Terroirs

L’Agence Italienne pour le Commerce extérieur, Natives et Vinifocus organisaient ce lundi à l’Hôtel Saint James Albany une dégustation sur le thème « Nebbiolo, Vins & Terroirs ». Alléché par une précédente dégustation de nebbiolo au « WineLab » de Bettane et Desseauve, nous voilà donc bon pied bon œil à l’ouverture de ce salon.
Organisation sans faille, espaces aérés entre les stands, verre à dégustation de très bonne qualité (Riedel), vestiaire, … Tout est réuni pour une mise en valeur des crus piémontais. En route pour un « mini-Giro ».

Préambule : d’une manière générale, les vins me sont apparus comme faisant une sorte de synthèse entre le pinot (côté fruité et élégant) et la syrah (avec la structure, une belle acidité et un côté floral marqué), avec un supplément (complément) de fraîcheur aromatique (menthe / menthe poivrée / menthol / aneth). Pour ne pas nous déplaire, laccueil est décontracté tout en restant sérieux, même si parfois la barrière de la langue fût un frein (notre anglais nest pas fluent).

Massolino - Vigna Rionda
Très grand domaine  (qualitativement), avec des vins qui pinotent, mais pas que !
Langhe Nebbiolo DOC 2016 : sur un millésime alliant à la fois qualité et quantité, ce vin est friand et gourmand, avec un côté agréable. Belle structure en bouche, sur la fraîcheur, et un équilibre entre acidité et tannins. Très Bien +++
Barolo DOCG, 2014 : nez vineux, légèrement épicé, avec une floralité marquée, presque « capiteuse ». Bouche sérieuse quoique de demi-corps. Tannins agréablement crémeux, sur un équilibre structuré. Très Bien +++
Barolo DOCG, Parafalda 2016 : sur un millésime « facile » de garde moyenne, le vin présente un magnifique nez de soie, sur une base fruitée sérieuse. Menthe poivrée au repos, complexité folle à l’aération, superbe. Bouche en total accord avec le nez, tannins subtils, « grande » acidité (au sens noble). Allonge superlative. Excellent +++
Barolo DOCG, Parussi 2013 : sur un millésime plus « strict » et clairement de longue garde, le nez est sur un registre tellurique, terrien, réglissé et presque « Gevrey Chambertin ». Notes animales / sur le cuir, et impression tannique marquée. En bouche, c’est très jeune … mais prometteur. Un toucher de bouche, un grain tannique presque lacté et une allonge superlative. Encore un peu anguleux toutefois. Excellent + aujourd’hui (potentiellement mieux encore)
Barolo DOCG, Vigna Rionda Riserva X Anni 2006 : le Grand Vin ! Synthèse (et symbiose) parfaite entre le pinot fin et la syrah. Nez élégant, fruité, épicé, floral, … follement complexe, mais toujours sur un registre de fraîcheur. Grande et belle bouche tannique, aromatique presque exubérante, avec un grain sublime. Exceptionnel

Mascarello Guiseppe e Figlio
Une relative déception.
Langhe Nebbiolo DOC, 2015 : entrée de gamme sur un équilibre faisant part belle au triptyque fruit / épicé / acidité. Bouche très structurée, ronde et glycérinée. Pointe épicée bien présente. Très Bien ++
Barolo DOCG, Monprivato 2013 : plus serré et plus fermé au nez. La bouche manque un peu de définition et apparaît « floue ». Rondeur finale avenante. Pas mon style. Bien +
Barolo DOCG, Monprivato 2004 : nez évolué avec encore du fruité. Note pas très nette (sorte de « piqué / liégeux » confirmé par la suite par quelque grand congénère habitué aux grands crus et palaces J). Assez animal malgré un soyeux et une belle acidité en bouche. Sans doute un problème de bouteille. A revoir

Cavallotto Tenuta Bricco Boschis
Un rythme de dégustation un peu rapide et une réduction rédhibitoire pour comprendre toutes les subtilités des vins.
Langhe Nebbiolo DOC 2015 : du fruit au nez mais pas que ! Une belle pointe épicée douce. Bouche typée Syrah, sur une base de fruits bien mûrs. Tannins crémeux. Belle entrée de gamme. Très Bien +(+)
Barolo DOCG, Bricco Boschis 2013 : forte réduction au nez qui ne disparaîtra pas à l’aération. Bouche un peu stricte, très tannique, mais qui sait rester fraîche en finale. A revoir (avec aération)
Barolo DOCG, Riserva Vignolo 2011 : réduction bien présente, associée à un boisé / toasté presque bordelais. Bouche plus fondue, sur une base tannique et une aromaticité plus avenante. Très Bien
Barolo DOCG, Bricco Boschis Riserva Vigna S. Giuseppe 2010 : réduction sur le cuir et le viandé, avec une pointe fruité qui transparaît cependant. Bouche tannique mais ronde, certes un peu courte. Bien +

Adriano Marco e Vittorio
Très grands vins dans l’ensemble, sur une fraîcheur menthe / menthol / aneth suivant les crus. Un must !
Langhe Nebbiolo DOC, Cainassa 2016 : nez immédiat sur le fruit, mais sérieux et (déjà) très vineux. Bouché énergique, gouleyante, sur une minéralité saline qui a du peps, spécialement en final. Très Bien ++++ / Excellent
Barbaresco DOCG, Sanadaive 2015 : un premier palier est franchi. Le nez mentholé est superbe de fraîcheur, habillant un fruité sérieux et profond. Bouche fondue et sur l’élégance, laissant une empreinte finale sur la langue. Excellent ++
Barbaresco DOCG, Basarin 2015 : un deuxième palier est franchi. Mais jusqu’où s’arrêteront-ils ? Puissance, épices, tannins, acidité et fraîcheur. On touche la substantifique moelle. Excellent +++(+)
Barbaresco DOCG, Riserva Basarin 2012 : l’exceptionnel dans le verre. Un premier nez sur le fruité intense et la puissance maîtrisée, un second nez sur la menthe poivrée, voilà une belle entrée en matière (ou l’art de nous faire saliver). En bouche, le vin arrive à concilier puissance et élégance, sur un registre frais malgré la charge tannique et le degré alcoolique. Tannins abondants mais doux. On frise l’Exceptionnel

Travaglini
Belle gamme de vins du Haut-Piémont, sur le(s) terroir(s) de Gattinara.
Gattinara DOCG, Tre Vigne 2011 : grand et beau nez fruité et vineux. Bouche tendue, sur des tannins frais et élégants, avec une aromatique fine. Belle persistance sur des épices « Roellinger ». Très Bien +++
Gattinara DOCG, Riserva 2012 : fruité, élégance et fraîcheur (menthe) au nez, bouche puissante sur une base acide marquée mais intégrée, tannins avec un grain en bouche superlatif. Excellent ++
Coste della Sesia DOC, Nebbiolo 2016 : une aromatique assez exotique, une bouche simple et fraîche (a sans doute été dégusté en premier dans la série). Bien ++
IGT, Il Sogno Vino da Uve Stramature 2012 : un élevage type Amarone que l’on retrouve dans le vin. Un nez de vieux pinot aromatique et fondu, une bouche ultra-puissante, très aromatique, mais qui reste fraîche et élégante. Finale sur un équilibre terpénique évoquant les bordeaux (cèdre / boite à tabac). Excellent +++

Roberto Voerzio
Une gamme homogène, cohérence et de belle facture, sur un mode d’extraction minimaliste.
Barolo DOCG, Cerequio 2014 : fruité et fumé léger dominent le nez. Bouche bâtie sur l’élégance, avec des tannins fins, une acidité fine (quelle répétition) et des notes d’amers salivants sur la finale. Très Bien ++
Barolo DOCG, Rocche dell’Annunziata 2012 : nez plus évolué, faisant une parfaite synthèse entre l’élégance et la tonicité. Bouche possédant des tannins soyeux quoique puissants. Une belle mâche en bouche, se terminant sur une finale claquante et demandant à se resservir. Très Bien ++++
Barolo DOCG, Riserva Fossati Casa Nere, 2008 : robe bourguignonne d’une année élégante, élégance qui se retrouve à la fois au nez et en bouche. Impression générale soyeuse, avec toutefois sur la finale une pointe tannique anguleuse. Bien jeune encore aujourd’hui. Très Bien +++

Conterno Fantino
Très grande gamme conforme à sa réputation. Moults crus de belle origine et de noble naissance. Longue (très longue) garde à prévoir.
Langhe Nebbiolo DOC, Ginestrino 2016 : c’est immédiat et gouleyant au nez, la bouche laisserait presque à penser qu’on est en Bourgogne. Pointe tannique toutefois un peu anguleuse / abrupte en finale. Très Bien
Barolo DOCG, Ginestra Vigna Sori 2014 : un premier nez plus strict et moins parlant … mais qui s’ouvre avec l’aération sur des notes fraîches mentholées. La bouche est ronde mais diablement énergique, avec une acidité granuleuse fine. Charge tannique imposante mais déjà très agréable. Finale dans la continuité. Très Bien ++++ / Excellent
Barolo DOCG, Ginestra Vigna del Gris 2014 : un très grand nez, laissant l’impression d’une corbeille de fruits gorgés de soleil, une fraîcheur sur l’aneth et des touches tanniques superbes. Bouche légère et élégante, marquée par des tannins déjà finement sculptés. Finale à l’avenant. Très Bien ++++
Barolo DOCG, Mosconi Vigna Ped 2014 : le grand frère du précédent. Un équilibre similaire avec toutefois un supplément (des suppléments) d’âme. Plus abouti dans la construction, un puzzle mieux assemblé, des tannins plus fins et plus élégants / civilisés. C’est toujours jeune, mais quelle promesse. Excellent ++
Barolo DOCG, Castelletto Vigna Pressenda 2014 : vineux au nez, avec une belle définition sur le fruit. Equilibre fin sur l’acidité et les tannins, avec des notes réglissées sur la finale. Très Bien ++
Barolo DOCG, Sori Ginestra 2008 : impression générale, et particulièrement au nez, de soie. Bouche jeune encore, mais énergique. Alliance entre une sphéricité avenante et une tension saline. Finale tannique qui sait rester fraîche. Immense empreinte sur la longueur et sur la largeur. Exceptionnel

Rizzi
Superbe accueil, grande et belle gamme de Barbaresco élégants et fins … à prix doux. Un must à mon goût.
Barbaresco DOCG, Nervo 2015 : un nez sur les fruits rouges, presque immédiat et gouleyant, avec une pointe réglissée en complément. Bouche tannique très avenante, avec une grande et belle mâche. Finale tenue par une acidité ciselée. Très Bien ++++
Barbaresco DOCG, Rizzi 2014 : même style de vin que le précédent, avec toutefois sans doute un peu moins de caractère (à moins que ma bouche ne soit pas encore totalement prête). Très Bien ++
Barbaresco DOCG, Pajoré 2015 : sur une base toujours fruitée et mure, le vin est plus vineux, avec une bascule vers la minéralité tellurique. Bouche de velours, dégageant de la fraîcheur et une belle longueur. Excellent +
Barbaresco DOCG, Pajoré 2014 : proche du précédent quoique moins sur le côté solaire. A contrario, le velours enrobé des tannins est sublimé en même temps que des fragrances de menthe et d’herbes fraîches apparaissent. Excellent (+)
Barbaresco DOCG, Rizzi Riserva Boito 2013 : le sommet de la gamme présente un nez floral / poudré toujours sur un binôme fruit / menthe. Belle structure (en devenir) en bouche, avec une épice douce et une finale qui s’élargit en bouche. Excellent ++

Voilà, les papilles commencent à fatiguer parce que, malgré une belle fraîcheur générale des vins dégustés, leurs structures, leurs puissances et leurs charges tanniques commencent à produire leur(s) effet(s).
De cette dégustation - une première pour moi sur le thème du Nebbiolo - je retiendrais les producteurs suivants : Adriano Marco e Vittorio, Conterno Fantino, Massolino, Rizzi et Roberto Voerzio.
De notre short-list de départ, nous n’aurons pas gouté Guiseppe Cortese, Giacomo Fenocchio, Ettore Germano, Oddero ; Parusso, Giovanni Rosso et Vietti. Ce sera pour une prochaine fois.

Belles découvertes pour un futur voyage dans le Piémont (mais Dieu qu’il sera difficile de choisir entre ces producteurs !).

Bruno