27 avril 2014

Quelques vins d'un wek-end très particulier

Prévu de très longue date avec de proches amis, mon week-end bourguignon a tourné court, la faute aux aléas de la vie, surtout à une fin de vie d'un être très proche et très cher. La maladie aura finalement eu le dernier mot.
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En guise d'hommage peut-être un peu prématuré, et puisque cela aurait certainement été son souhait, quelques bouteilles sont venues éloigner, le temps d'un repas, les nuages. Quelques notes (et photographies) prises au fil de mon tout nouveau smartphone.
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Commençons par un Lirac, Le Blanc 2010, domaine du Joncier (Marine Roussel) : très belle impression au nez, avec une association floralité et gras élégant, le tout associé (déjà) à des notes d'amers nobles. En bouche, le vin est corpulent, presque masculin, glycériné, très sudiste dans sa construction, avec toutefois une belle acidité et des amers nobles liés au Bourboulenc. Grande persistance tapissant le palais en finale, toutefois très traçante. Excellent
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Continuons par un Pernand-Vergelesses, Premier Cru Ile des Vergelesses 2006, domaine Rapet :nez de fruits murs, sur la minéralité, une touche fumée en sus. Impression profonde et tendue. Bouche tellurique, presque rustique (dans le bon sens du terme), à la fois tendue et ronde. Notes de cerises noires. Belle acidité de structure, une pointe d'amertume (rafles ?) en complément et qui vient titiller la langue (salivant). Sensation également de rognons de silex chauffés. Finale fraîche, légèrement glycérinée, avec un grain et du relief qui se poursuivent en retro-olfaction. Excellent
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Enfin, terminons par un Chiroubles, vieilles vignes 2011, Jean Louis Chapuy : toujours cette impression de vin gouleyant, mais associant un côté vineux profond et presque "pinotant". Joli grain minéral en bouche, frais et granuleux. Belle persistance soyeuse. J'adore cevin de soif qui est plus que "sérieux". Très Bien +
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Trois vins pas forcément dans les canons de la renommé (mais on connaît les canons de la renommé), auxquels j'aurais sans doute pu ajouter un Saint Romain blanc, le premier cru de Bourgogne dégusté au restaurant avec mes parents à l'aube du troisième millénaire. Mais cela n'aurait servi à rien ...
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Bruno

21 avril 2014

Deux grands vins !

Rapide compte-rendu d'un week-end prolongé en Normandie, sous le soleil, ce qui nous a permis de visiter une nouvelle fois l'abbaye du Bec Hellouin. Histoire sans parole.
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Pour finir agréablement la soirée, deux vins dégustés et bus :
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Avec un saumon fumé (puis un foie gras), un Meursault, Premier cru Charmes 2007, Michel Bouzereau : Très beau nez sur les amandes amères, la brioche, les noisettes, avec un léger grillé très avenant. Notes florales légèrement beurrées, une pointe fumée. En bouche, puissance minérale très ample, bâtie autour de magnifiques amers nobles et un gras qui vient enrober et complexifier l'acidité encore bien présente. Finale traçante et claquante, sur le cailloux de noble origine! Vraiment proche d'un grand cru. Magnifique malgré sa jeunesse.
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Avec un gigot de 7 heures, un Châteauneuf du Pape, les Cailloux 2005, Lucien et André Brunel : un châteauneuf assez corpulent dans l'ensemble, mais non dénué de finesse et de fraîcheur. Notes sudites, jolis tannins assez gras, et un toucher de bouche sur la fraîcheur et un côté terrien qui me plait. Quelques notes florales intenses et capiteuses, un poil épicé. Belle finale sur les olives et la fraîcheur, avec une minéralité granuleuse de bon aloi. Encore quelques années de garde à prévoir. Très Bien.
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La semaine prochaine, "Roots in burgundy !"
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Bruno

16 avril 2014

Miscellanées de Bretagne

Impressions
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Animaux
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Roscoff et l'ile de Batz depuis la pointe de Perharidy
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Bruno

Contre-jours et couchers de soleil

Suite de quelques souvenirs de vacances, avec une série de contre-jours et de couchers de soleil.
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Bruno

15 avril 2014

Vagues et bateaux

Malgré le beau temps persistant et une mer d'huile, nous avons réussi, à force de persévérance, à capturer quelques vagues ...
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Sur une mer encore plus calme, quelques bateaux au repos.
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Bruno