Malgré un épisode de canicule un peu épuisant, nous organisions ce dimanche midi un repas amical, juste retour des choses pour remercier un ami que nous avons rencontré moults fois à l'occasion de salons ... viticoles.
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Dans les périodes difficiles que la vie nous réserve parfois, c'est important une main tendue, simple, franche, sans calcul ni recherche d'un quelconque retour. C'est aussi grâce à cela qu'on arrive à trier le bon grain de l'ivraie ...
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Donc, loin de toute flagornerie ou faux-semblants, pour le simple plaisir du partage, voici les vins que nous avons dégustés.
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Dans les périodes difficiles que la vie nous réserve parfois, c'est important une main tendue, simple, franche, sans calcul ni recherche d'un quelconque retour. C'est aussi grâce à cela qu'on arrive à trier le bon grain de l'ivraie ...
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Donc, loin de toute flagornerie ou faux-semblants, pour le simple plaisir du partage, voici les vins que nous avons dégustés.
En apéritif, un Rotschiefer Riesling Kabinett Feinherb 2012 : le côté « poire williams » décelé en avril dernier a presque totalement disparu. On retrouve malgré tout une construction très élégante, tendue, florale et distinguée. Un nez déjà sur une grande et fine salinité, complétée par une minéralité fine très avenante. Notes de menthe poivrée et salée, un soupçon perlant (pierre chaude) très vivifiant. La bouche est sur un équilibre « sweet », la dose (réduite) de sucres étant parfaitement équilibrée par l'acidité. Toujours très frais, sur un registre salin, fin, presque évanescent mais d'une très grande persistance. Tellurique en finale, avec une (magnifique !) rétro interminable, un degré de fraîcheur type menthos en plus. Excellent
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Avec un saumon fumé, fenouil rapé et aneth (retour sur ce vin également avec le plateau de fromages), un Bourgogne côtes d'Auxerre blanc, Gueules de Loup 2008, domaine Goisot : un magnifique chardonnay qui a pris, depuis son achat en 2011 (ICI), de l'amplitude et de la corpulence. Un nez très chablisien, presque « vrai Chablis » (iode, coquilles d'huitres, poudre de calcaire), cristallin et limpide. La bouche est pleine, et réussit à être à la fois sphérique et tendue, le tout porté par une minéralité fine et une pointe de « gras » (ce qui complète efficacement mes premières bonnes) impressions. Grande finale étirée, sérieuse, fine et très minérale, presque typée « Puligny ». Excellent ++
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Avec une côte de boeuf, pommes de terre sautées et flan de courgettes, un Saint Joseph, la Gloriette 2007, domaine Philippe Faury : un nez typique de syrah bien mûre, fruits rouges et noirs gorgés de soleil, complétés par des notes florales de violette épicée. Impression de granulosité maîtrisée. La bouche confirme parfaitement ce caractère encore jeune et tonique. Les tannins sont présents quoique déjà bien enrobés, un poil lactés mais avec une personnalité et un très beau grain en bouche. Le fruit mûr constitue la trame du vin, équilibrés par une salinité et une épice douce. Finale à l'identique. Très Bien +++
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What else ? Merci !
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Bruno
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What else ? Merci !
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Bruno