Faisant fi des quolibets et autres plaisanteries douteuses quant à mon âge, venant parfois même d'amis très chers, j'attendais patiemment et sans broncher depuis février dernier. Aujourd'hui, l'heure de la revanche a enfin sonné puisque ma Sainte femme vient de me rejoindre dans le club des "quinqua".
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En son honneur, et pour fêter dignement ce demi-siècle, nous avons concocté ce dimanche un petit repas familial sous le soleil de notre bonne Normandie natale.
En son honneur, et pour fêter dignement ce demi-siècle, nous avons concocté ce dimanche un petit repas familial sous le soleil de notre bonne Normandie natale.
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Au menu :
* Amuse-bouches apéritives,
* Foie gras au sel,
* Jarret de porc confit au cidre, sa garniture de choux,
* Fromages persillés,
* Croquant au chocolat et tarte aux pommes façon tatin.
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Pour accompagner ce repas, voici les quelques vins dégustés lors de cette journée très festive :
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Crémant de Bourgogne, domaine des Grisons : un crémant frais, une bulle fine et vive, très légère sucrosité qui ne vient pas alourdir la bouche. Une bulle simple, mais gourmande et d'une belle buvabilité. Belle entrée en matière.
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Meursault Vieilles Vignes, 2005, domaine Buisson-Charles : le nez apparaît étrangement muet, certainement fermé. En bouche, le vin semble sur la réserve, presque étriqué. J'y ai perçu un déficit de charpente, un manque de fruit et un aspect 'sec' à la limite de l'austérité et, peut-être, une pointe d'oxydation (légère). Très court en finale. Sans doute à revoir.
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Saint Joseph, 2006, domaine Faury : Un nez explosif de fruits rouges acidulés (framboises, cassis rouge) et de violette. Un côté 'semi-perlant' qui vient titiller les papilles. En bouche, le vin se caractérise par un beau 'peps', une certaine corpulence habillée de fraîcheur, de tonus et de fruit. Belle acidité de structure qui tient le vin. Salinité gourmande et salivante. Très long en bouche, sur un registre salin. Excellent (et accord superbe avec le côté confit / légèrement sucré du plat).
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St Emilion Grand Cru, Clos Trimoulet 2004 : Changement complet de registre avec un vin plus rond, plus évolué, sans toutefois sacrifier à la fraîcheur et au fruité. Bel équilibre merlotté en bouche. Finale assez sphérique. Bien +
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Sauternes, Premier Cru Classé, château la Tour Blanche 1960 : une robe assez évoluée, presque "pelure d'oignon". Au nez, notes d'agrumes confits sur un substrat rôti très élégant. En bouche, le vin est impressionnant d'octuosité et d'amplitude. Malgré une charge de sucres imposante, il reste léger et d'une blle buvabilité. Je suis frappé par l'équilibre entre tous les constituants (sucres, acidité, charpente). Finale en queue de paon, associant un rôti élégant, des notes finement abricotées, une forte minéralité suave et une puissance maîtrisée. Excellent avec un potentiel de vieillissement encore important.