30 avril 2020

Résistance 10

Juste pour le plaisir …

Alsace Grand Cru, Riesling Grand Cru Pfersigberg 2009, Paul Ginglinger : nez à la fois riche, complexe et aromatique. Premières notes vives sur le citron, les terpènes et un bouquet de fleurs fraîches, poudrées et capiteuses apportant une vibration exceptionnelle. Avec le temps, le côté minéral reprend un peu le dessus accompagnées de notes mentholées tendres, les fragrances précédentes, douces et sensuelles, se révélant alors après aération. Bouche riche, droite et minérale. Attaque énergique, citronnée, sur une belle acidité … vite relayée par une aromatique pétrolée fine. Impression de richesse et de tendresse (douceur sans sucre). Vin traçant en bouche, jusqu’à une finale possédant de la mâche, une granulosité salivante et de beaux amers mélant réglisse et frangipane. Un sec au coeur tendre ! Aucune lourdeur liée au millésime. Très Bien ++

Essai transformé !

Bruno

29 avril 2020

Résistance 9

Au débotté, parce qu’une belle araignée nous faisait de l’œil pour le dîner, un aller-retour express (2 étages) vers la cave pour :

Chinon, Réserve Stanislas 2015, Pierre Sourdais : nez de cabernet franc classique, sur un fruit profond, mur et bien développé. Fragrances de cerises noires, complétées par une touche fumée et une sensation d’amertume savamment dosée. Impression de droiture. Bouche qui présente une belle ampleur, faisant dans un premier temps la synthèse entre une sorte de puissance terrienne / rustique dans le sens noble du terme (le terroir) et une élégance fruitée associée à une droiture sur de beaux et fins amers (le cépage). Grande allonge, un toucher de tannins soyeux mais avec du caractère et de la mâche, et qui viennent s’associer à une acidité équilibrant la corpulence du millésime. Superbe finale traçante, vibrante et d’une fraîcheur maximale, sur un équilibre presque parfait. Quel compagnon d’une noble viande … pour un rapport Qualité / Prix / Plaisir optimal (10 € !). Excellent

Confirmation de la qualité de ce domaine. Vigneron humble, sympathique et une gamme qui prend du volume avec le temps. Nous y retournons prochainement pour quelques emplettes !

Bruno

28 avril 2020

Résistance 8


Avec un bar de ligne cuit au four, petite sauce pesto, il fallait un vin assez charpenté. Sur les conseils de notre Pampo national, ce sera donc :

Chassagne-Montrachet, premier cru les Vergers 2008, domaine Michel Niellon : robe jaune pâle, sans trace d’évolution avec encore quelques reflets verdâtres. Nez sur un registre très floral et superbement aromatique, pointe d’amers fins, notes minérales. Fragrances évoquant la corpulence et l’opulence, sur un registre bourguignon élégant. Bouche assez corpulente, bâtie sur une acidité riche. Grande floralité en attaque, vite complétée par des amers type zan, une sensation de caillou type silex et une suavité « ronde » du plus bel effet. Amers claquant, mêlant peau d’amandes, zan et fleurs capiteuses, qui se côtoient jusque dans une finale large, sachant en même temps rester droite, serrée et vive. Superbe retour sur une pointe minérale toujours avec ce silex chauffé et un toucher qui laisse une trace du plus bel effet sur les papilles. On tutoie les sommets (ce vin me rappelle, quoique sur un registre un peu différent, le Grandes Ruchottes 2015 de Bernard Moreau bu ICI). Excellent ++
Accord majeur avec le bar !

Bruno