22 juin 2009

La côte basque


Visite de la ville de Bayonne et
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grande ballade en front de mer à Biarritz, depuis la Grande Plage
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jusqu’au Rocher de la Vierge.
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Le soir, diner à l’Auberge Chez Tante Ursule à Cambo. Accolée au fronton municipal, cette auberge offre un aspect basque typique, avec de beaux volumes, une charpente apparente et de vives couleurs vertes et rouges. Au menu :
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Salade gourmande à la tomate confite, au magret fumé et au foie gras
Truite de montagne au champagne
Dessert
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Pour accompagner : Irouléguy blanc, 2008, domaine Brana. Autant le dire tout de suite, rien à voir avec l’Irouléguy blanc du domaine d’Arretxea. Robe jaune pâle à reflets verdâtres. Nez typiquement sauvignon (citron, groseille à maquereau et « pipi de chat »). Bouche plutôt fluette, très vive, limite acide. Absence totale de gras et de rondeur dans ce vin. Est-ce le fait d sa jeunesse ou du millésime (ou de la mise récente) ? Je ne le pense pas car ce vin n’a pratiquement rien à voir avec le précédent. BOF.
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Bruno

Restaurant les Rosiers à Biarritz

 
Réservation faite au Restaurant « Les Rosiers » (site internet Ici), près du lac Marion à Biarritz. Ambiance intimiste pour cet établissement tenu par un jeune couple ayant travaillé à l’Hôtel du Palais à Biarritz. Décoration moderno-classique, accueil stylé mais décontracté et belle cuisine raffinée qui fait honneur à son étoile.
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Au menu :
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Tomate confite glacée, quenelle de chèvre frais à la ciboulette, anchois fumés et piquillos.
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Risotto crémeux à l’artichaut, mousse de parmesan et copeaux de vieux jambon, jus de viande
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Bar sur sa galette de pommes de terre aillées écrasées, mousse d’amandes
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Plateau de fromages des Pyrénées
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Sablé en millefeuille de fruits rouges et menthe poivrée, quenelle de glace au yaourt
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Moelleux au chocolat, coeur fondant à la confiture de lait, glace caramel au beurre demi-sel, tuile de cacahuète
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Pour accompagner : Irouléguy blanc, cuvée Hegoxuri 2006, domaine Arretxea. Belle robe jaune dorée très brillante. Au nez, une impression de rondeur et de gras domine, et me fait ostensiblement penser au Jurançon sec du domaine de Souch. En bouche, le vin est rond, miellé, sans lourdeur ni faiblesse. Il est tenu par une belle acidité pas encore complètement fondue. Finale très persistante, entre l’acidité, le miellé et la rondeur. TRES BIEN
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Une bien belle table pour une bien belle soirée.
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Bruno

Le Béarn et le haut-pays basque

Journée assez calme, avec peu de kilomètres mais une multitude de paysages, tous plus beaux les uns que les autres.
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On commence par un lever de soleil (en contre-jour) sur les montagnes dominant le Cirque de Lescun.
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puis les montagnes autour de Lescun lorsque le soleil est bien haut
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Mer de nuages sur "la Pierre St Martin"
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Lac et gorge de Kakuetta
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et mer de nuages sur le Col de Bagargui
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passage à St Jean Pied de Port.
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Visite des villages de
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Ainhoa
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et
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Sare
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puis descente sur la côte vers
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Guéthary et
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Biarritz sous la pluie
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Bruno

Incartade au domaine de Souch

 
A Laroin, nous sommes attendus au domaine de Souch où nous sommes accueilli par les deux chiens adultes et le bébé de la maison. Après une visite des vignes et l’explication des cépages, présentation de la gamme complète des Jurançon (sec et moelleux) disponibles.
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Jurançon sec 2008 : malgré sa mise récente, une belle impression de gras (miellé) et de rondeur malgré une acidité marquée, caractéristique de la partie orientale de l’aire d’appellation. Un vin d'une belle tenue. BIEN +
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Jurançon moelleux 2006 : sur un équilibre plutôt demi-sec, on retrouve les caractères organo-leptiques du Jurançon sec, hormis une finale plus langoureuse mais tenue par l’acidité sous-jacente. BIEN
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Jurançon moelleux 2005 : vin plus riche que le précédent, millésime oblige, mais toujours très frais et très droit. L’acidité encore présente vient titiller la finale. BIEN +
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Jurançon cuvée Marie Kattalin 2006 : on passe maintenant dans un registre sensiblement différent. Le nez évoque plus précisément les fruits confits et exotiques, le coing et le miel. Bouche plus sirupeuse et d’une consistance plus vineuse. Belle persistance. BIEN ++
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Jurançon cuvée Marie Kattalin 2005 : Une sorte de fausse-odeur au nez (un peu type Xylène-Toluène) m’a empêché d’apprécier sans doute à sa juste valeur ce vin. Malgré tout, la bouche offre une belle charpente et une belle complexité. BIEN / BIEN +
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Jurançon cuvée Felix et Catherine 2005 (cuvée spéciale n’ayant pas reçu l’agrément de VT à la seconde dégustation) : très belle liqueur au nez. Bouche malgré tout un peu en deça (un petit manque de complexité). Très persistant avec un combat entre le sucre et l’acidité, sur plus d’une minute. Un monstre en final. BIEN +
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Jurançon Vendanges tardives 2004 : mêmes caractéristiques (à peu de choses près) que le précédent, avec toutefois un nez et une bouche totalement en accord. Beaucoup plus complexe que le précédent (plus sur la longueur que sur la largeur). Très longue persistance. TRES BIEN.
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Une petite commande avant de partir de façon à renouveler les stocks et non voilà sur la route de la vallée d’Aspe.
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Bruno

Les grands cols pyrénéens ...

ou sur les traces du Tour de France (la Hourquette d'Arcizan, le Pic du Midi de Bigorre, l'abbaye de St Savin, le Cirque de Gavarnie et les cols du Soulor et de l'Aubisque.
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Escapade sur une petite route de montagne menant à la Hourquette d’Arcizan, où paissent en liberté ânes, chevaux et vaches. Au lac des Laquets, en contrebas une vision irréelle avec la brume matinale au-dessus de l’eau.
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Un petit coup de téléphérique, en deux étapes, et nous voilà au sommet du Pic du Midi de Bigorre pour découvrir une mer de nuages.
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Le col du Tourmalet étant encore fermé (vers Barèges), un grand détour par Lourdes et St Savin (abbaye fille de St Savin sur Gartempe dans le Poitou) avant de rejoindre Gavarnie.
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Nuit à Gavarnie.
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Au petit matin, départ pour le cirque de Gavarnie (3 heures de marche aller-retour). Dans une vallée champêtre très changeante, de magnifiques paysages dont on ne se lasse jamais.
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Passage ensuite par deux lieux mythiques du Tour de France : les cols de Soulor et de l’Aubisque, suivie d’une descente rapide dans la vallée d’Ossau.
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Bruno

Le Piémont pyrénéen

ou petite balade entre la grotte de Gargas, St Just en Vancabrère, St Bertrand de Comminges, l'abbaye cistercienne de l'Escaladieu et le col d'Aspin.
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La grotte de Gargas, qui possède la double particularité de renfermer de nombreuses mains peintes (les figurations humaines étant généralement rares dans l’art préhistorique du domaine franco-cantabrique) attribuables à la période dite du Gravettien, entre 28 000 à 22 000 ans (alors que la plupart des grottes ornées datent de la période magdalénienne).
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Très nombreuses mains négatives (rouges ou noires) réalisées par la technique du pochoir. Sur nombre d’entre elles, une ou plusieurs phalanges sont absentes, ce qui a donné lieu à de nombreuses interprétation : maladies, gelures, amputations rituelles... Une signification symbolique est aujourd'hui privilégiée par la plupart des chercheurs, les différentes images étant obtenues en repliant un ou plusieurs doigts. De nombreuses gravures figuratives sont également présentes dans d'autres parties de la cavité : cheval, bison, aurochs, bouquetin et mammouth. Une datation au carbone 14 réalisée sur un ossement fiché dans une fissure d'une paroi ornée de mains négatives confirme une attribution au Gravettien, avec une date proche de 27 000 ans BP (« before present »).
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St Just en Valcabrère, située en contrebas de St Bertrand de Comminges est une église romane qui se caractérise par le remploi quasi-systématique des matériaux locaux déjà utilisés.
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St Bertrand de Comminges ne se présente plus, en particulier son cloître.
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Passage ensuite par le Port de Bales, premier col pyrénéen visité.
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Nuit à Barbazan.
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Très belle abbaye cistercienne de l'Escaladieu en cours de restauration, avec un magnifique cloître nappé de lierre. Les anciennes cellules de moines ont été réhabilitées et la partie XVIII° sert de salle de réception.
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Au col d’Aspin, hormis une rencontre avec un troupeau de vaches en liberté, première découverte des sommets des Hautes Pyrénées.
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Nuit à St Lary
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Bruno

Toulouse

Le midi, après un repas léger pris place Salengro, et sur les conseils de l’ami Philippe R., visite rapide de la ville sous une canicule à faire plier même un méridional. Hormis les incontournables telle la place du Capitole, nos pas nous ont mené.
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à la basilique St Sernin, joyau d’architecture romane occitane en briques roses,
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puis l’église des cordeliers, avec ses beaux plafonds en rosace (visible grâce à un ingénieux jeu de miroirs placé au sol),
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et enfin le musée et le cloître des Augustins qui retrace l’histoire de la ville, tout en offrant un semblant de fraîcheur bien venue.
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Après une halte méritée à l’hôtel, dîner « Chez Emile », restaurant très prisé situé sur la place St Georges, renommé pour sa carte des vins très fournie (un exemple : château Latour 1991 à 290 €) et sa cuisine très goutue.
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Au menu :
* Marinade de saumon au citron vert et au gingembre
* Saumon fumé par nos soins
* Saint Pierre aux asperges, sa vinaigrette de champignons
* Moelleux au chocolat, sorbet à l’orange
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Comme accompagnement, nous avons choisi : Chassagne-Montrachet blanc, Premier Cru Morgeot, 2006, domaine Lamy-Pillot. Robe jaune claire. Beau nez frais, légèrement sur l’amande et une pointe de vanillé. En bouche, un vin floral, légèrement fruité avec ces notes d’amandes grillées caractéristiques du Chardonnay. Belle persistance. Bel accord avec le plat. BIEN PLUS.
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et avec le dessert : Maury, domaine des Schistes 2006. Vin typique du Maury, avec son côté « rancio » léger, son moelleux bien équilibré, sa fraîcheur en bouche et sa finale sur une acidité et une amertume agréable. BIEN.
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Les vacances commencent bien.
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Bruno

2 juin 2009

Noces d'argent

Autour d'un buffet froid et de quelques amis et membres de la famille, venus fêter dignement nos 25 ans de mariage, nous avons, comme il se doit, dégusté quelques vins. Quelques notes de dégustation retranscrites de mémoire (pas facile de prendre des notes lorsqu'il y a plus de 40 personnes dans une salle).
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Chablis, Premier Cru Les Fourchaumes, l’Homme Mort 2002, La Chablisienne : Nez très élégant, frais et minéral. Bouche fine, sur la poudre de craie avec une belle charpente. Assez long en bouche. Un vin à son apogée. BIEN
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Saint Aubin, Premier Cru En Remilly 2007, Françoise et Denis Clair : Nez floral et légèrement salin. Bouche fraîche, assez vive, tenue par une acidité qui demande (encore) à sa fondre. Touches mentholées agréables. ASSEZ BIEN
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Pernand-Vergelesses, Premier Cru Le Clos du Village 2004, domaine Rapet Père et fils : Au nez, association entre charpente et minéralité. Bouche à l’avenant, qui développe sa complexité, entre minéralité, charpente, légère salinité et fraicheur. Très long en bouche. TRES BIEN
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Givry, Premier Cru Clos Salomon (monopole) 2004, domaine du Clos Salomon (Ludovic du Gardin Perrotto) : Nez sur les pruneaux à l’alcool. En bouche, belle puissante aromatique alliée à un côté confit, presque compoté mais sans lourdeur. Remarquable persistance en bouche. Une très belle surprise que ce vin. TRES BIEN
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Beaune, Premier Cru Cent Vignes 2004, domaine René Monnier : nez assez végétal. Bouche un peu décharnée, sans trop de caractère ni de personnalité. Manque évident de maturité. Assez court. MOYEN
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Graves, château Chantegrive 2002 : Nez grillé et sur les fruits noirs. En bouche, un vin assez rond, qui merlote. Beau fruité croquant, légèrement sucré. Finale très agréable, légèrement poivronnée. BIEN
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Haut-Médoc cru Bourgeois, château Citran 2002 : Un supplément de structure, de finesse et de complexité par rapport au précédent. Bouche bien structurée, tenue par une acidité sans aspérité. belle rémanence, fraîche et puissante. BIEN PLUS
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Coteaux du Layon Faye d’Anjou 2006, château de Bois Brinçon : Floral au nez, avec une touche de chevrefeuille et de thé. Bouche alliant la fraicheur et la sucrosité du chenin. Malgré sa jeunesse, aucune astringence ni raideur. Belle finale qui reste fraîche. Bel accord avec les fruits rouges (fraises à la meringue, coulis de framboise) du dessert. BIEN PLUS
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Saussignac, Cuvée Cécile 2000, domaine du Cantonnet : Nez sur le zan et quelques notes de botrytis (roti, abricot). Bouche douce-amère, pour un vin qui a commencé à manger ses sucres. Un peu court en finale. BIEN
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Reveil un peu difficile ce matin pour un retour tranquille dans la capitale en début d'après-midi. Diette pour toute la semaine (en attendant de nouvelles festivités ce prochain week-end).
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Bruno

1 juin 2009

Mise en bouche en douceur

Avant le clou de ce week-end de Pentecôte, à savoir une grande fête pour nos 25 ans de mariage (et oui, déjà !), un repas familial simple et sans prétention ce vendredi soir.
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Au menu :
• Cassolette de ris de veau et micro-noix de Saint Jacques
• Filet Mignon de veau, galette de pomme de terre / céleri et haricots verts
• Plateau de fromages
• Desserts
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Anjou blanc, « Feuille d’Or » 2007, Philippe Delesvaux : A l’œil, le vin décline une belle robe jaune légèrement ocrée. Au nez, impression de fraîcheur, de complexité et de floralité : fleurs blanches, chèvrefeuille, thé au jasmin (léger), une pointe de menthe et un côté miellé onctueux. La bouche est conforme au nez avec une attaque plutôt charpentée, mais sans agressivité. La fraîcheur et la complexité dominent, avec ces notes typiques du chenin qui se termine par une belle onctuosité provenant du côté miellé du vin, presque sur un équilibre demi-sec mais sans lourdeur. Un vin d’une admirable digestibilité. Association presque parfaite avec la chair tendre, fine et délicate des ris des veau et des Saint Jacques. TRES BIEN
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Auxey-Duresses Vieilles Vignes 2002, domaine Alain Gras : Robe rouge carmin déjà évoluée, avec quelques reflets orangés et un disque aqueux déjà présent. Nez qui pinote « classiquement » (fruits rouges), associant cerise, pruneaux et notes plus évoluées (humus, champignons, …). En bouche, une belle présence acide tient le vin. On retrouve principalement ces notes évoluées, mais pas dépassées. Belle longueur, sans faiblesse, et qui se termine par un côté « poivre blanc » assez marqué. Si le terroir n’est sans doute pas à la hauteur des plus grands climats de Bourgogne, il s’agit là, à l’instar des Saint Romain blanc de Alain Gras, toujours d’une belle vivacité et d’une belle onctuosité, d’un beau vin bien travaillé, et sans défaut. BIEN / TRES BIEN
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Bruno