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3 décembre 2011

Restaurant l'Amandier à Bourg Achard (Eure)

Ce samedi soir, petite halte un peu impromptue dans ce restaurant l'Amandier situé dans l'Eure, à Bourg Achard. Nous avons opté pour le Menu "Invitation au Voyage" composé d'une entrée, d'un plat, du plateau de fromages et d'un dessert.
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Accueil très chaleureux et très prévenant, mais pas prenant, décoration moderno-classique, cuisine dans l'air du temps, avec des cuissons extrêmement justes, tant pour les Saint Jacques que pour les poissons. Une adresse de proximité que je recommande très vivement.
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Farandole de Saint Jacques, quenelles d'herbes et tartare de thon au paprika
Cuisson sur le fil des noix, association de saveurs des quenelles. Top !
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Duo de cabillaud et de rascasse, petits légumes croquant, sauce au beurre blanc
Belle association de saveurs sur des poissons justement cuits
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Fromages normands choisis
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Assiette gourmande sur une base chocolat
Pour les gourmands, les vrais !
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Pour accompagner ce repas, nous avons choisi un Corton-Charlemagne Grand Cru 2004, domaine d'Ardhuy : une jolie robe dorée assez intense et brillante. Un nez sur des notes de réduction, associées aux amandes amères, une pointe grillée et, après aération, une fraîcheur mentholée. La bouche est construite sur la puissance et l'opulence. Un vin riche, assez rond, corpulent, mais qui n'oblitère pas le caractère minéral du cru. Finale fraîche, accusant toutefois un léger creux, qui fait ressortir une pointe alcooleuse. Bien ++ (dans un style bien différent des vins de Vincent Rapet, sans doute moins en longueur et plus en largeur).
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Une bien belle adresse à prix très doux.
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Bruno
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PS : ayant oublié mon appareil, les photos ont été prises avec un "vulgaire" téléphone, d'où leur qualité plus que moyenne



11 avril 2010

A la bonne franquette

Un gigot de noble origine (Yves-Marie le Bourdonnec à Asnières - ICI) et de noble préparation (maturation au malt) a été le prétexte d'une soirée « à la bonne franquette ».
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Initialement prévue à la maison, dans le but d'ouvrir quelques 2004 et de s'assurer de leur évolution, nous avons été délocalisés l'espace d'un repas au sommet du Mont Valérien. Changement complet donc de programme et de vins.
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Au menu :
 - Antipasti variés,
 - Gigot d'agneau au malt, sa garniture de petits pois,
 - Fromages variés,
 - Gâteau / mousse à la rose,
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Comme accompagnement, nous avions :
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Entrée apéritive : Champagne Pierre Montcuit, Grand Cru Blanc de Blanc, 2002 : Un nez frais, très élégant et fin. En bouche, sensation légèrement briochée, fraîche, assez tendue et fine. Quelques amers agréables et très sapides. Une belle minéralité crayeuse sans asperités, soyeuse, avec un beau toucher de bouche. Un vin jeune, mais très persistant, avec un grand potentiel de vieillissement. TRES BIEN aujourd'hui. Potientiellement EXCELLENT.
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Avec le plat, deux vins ont été servis.
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Haut-Médoc Cru Bourgeois, château Sociando-Mallet 1978 : un nez (et une robe) déjà demi-évolué, sur les fruits rouges, le pruneau (léger) et la réglisse. En bouche, le vin se révèle être très frais, droit et jeune, presque sur un équilibre bourguignon. Avec l'aération, des notes de réglisse et de goudron évoquent les plus beaux cabernets. Belle acidité de type « cassis ». Très complexe avec le temps, un côté café torréfié frais, une mâche agréable. EXCELLENT.
Pauillac, Les Forts de Latour 1979 (vin servi étiquette cachée) : autant le dire tout de suite, j'ai été un peu géné par des notes que j'ai d'abord interprétées comme un gout de bouchon ... mais qui se sont révélées avec une très longue aération comme étant certainement une forte réduction. Un vin d'abord de demi-corps, qui se développe ensuite sur une belle sève réglissée et épicée. Belle fraîcheur en bouche. EXCELLENT dans un autre style.
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Avec le fromage, deux vins ont été servis également.
Saint Joseph blanc, 2003, Pierre Gaillard : nez floral très intense, abricoté. Une bouche sur un équilibre relativement sucré / confit (millésime ?). Manque un peu de longueur et de vivacité. BIEN.
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Côtes du Jura, Vin Jaune, Luc et Sylvie Boilley 1989 : un nez typique du vin jaune (noix, alcool à brûler) mais avec un supplément de fraîcheur et de floralité (que je n'ai pas pu caractériser). En bouche, très belle compléxité mêlant amandes amères, un côté sucre-amer anisé très agréable (fenouil), une impression glycérinée sans molesse et une belle enveloppe. EXCELLENT (Accord excellent avec un Comté de 36 mois !).
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Avec le dessert.
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Weinlaubenhof Kracher Kollektion, TBA n° 5 Zwischen den Seen 2007nez explosif sur la rose confite et les fruits exotiques (loukoum), un peu muscaté. Belle bouche sucrée sans lourdeur, très visqueuse, onctueuse et très gourmande. Un sucre candy / barbe à papa. Très belle structure, qui s'associe merveilleusement avec le gâteau. Très très longue persistance, toujours fraîche, sans lourdeur, sans molesse, sans creux. EXCELLENT++.
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Voilà, un petit verre de « fine des Lambrays » que j'ai perçue plus sur un équilibre alcoolisé et moins fruité que le « marc du Tart », et retour dans la nuit avec mon chauffeur attitré.
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Une bien belle soirée (avec un clin d'oeil à nos amis de Fauchon : vraiment, tout fout le camp !!!).
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C'est promis, cette semaine, c'est régime ...
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Bruno

10 octobre 2009

Un joyeux non-anniversaire

Comment faire lorsqu'un ami de (presque) toujours ne veut absolument pas fêter ses 50 ans ? L'abandonner à son triste sort ? Boire sans lui ? Se résigner ? Jamais !!!
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Avec l'aide de son beau-frère d'ami, nous avons organisé une petite soirée surprise à la maison (pretextant de façon fallacieuse un repas au restaurant) pour lui souhaiter, à l'instar d'Alice, un "joyeux non-anniversaire". Pour la première fois, la fameuse triplette de « boit-sans-soif » était (enfin) réunie, pour le pire et surtout le meilleur.
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Au menu :
- amuse-bouche
- foie gras mi-cuit maison, figues natures
- rôti de boeuf, pommes grenailles, pleurotes et courgettes farcies à la ricotta
- coulommiers truffé et son huile de truffe
- crumble de fruits rouges, sa vérine aux framboises
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Pour les vins, nous avons convenu de ne servir que des millésimes en « 9 » :
* Champagne Grand Cru, Clos des Goisses 1999, Philipponnat : beau nez de brioche, légèrement miellé, sur une belle fraîcheur / minéralité. Attaque en bouche assez vineuse. Astringence encore bien marquée. Finale sur des amers (acidité) agréable, avec un retour sur une minéralité crayeuse. BIEN++ (sans doute trop jeune aujourd'hui)
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Nous profitons de cette entrée en matière pour lui offrir notre cadeau ...
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un Clos de la Roche 1959 du domaine Louis Rémy
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Savennières-Roche aux Moines 1999, domaine aux Moines (carafé 6 heures) : quelle complexité au nez : cire, miel et encaustique, avec une touche de menthe qui, à l'aération, évolue doucement vers le "bombon menthos", presque perlant. Bouche opulente et relativement saline, légèrement grasse. Enveloppant en final, avec un côté aérien et évanescent sans molesse. EXCELLENT
Rioja Alta DOC 1989, Viña Tondonia Reserva, R. Lopez de Heredia S.A. (ouvert 1 heure avant le service) : nez légèrement rancio et miellé, rèche mais élégant. Bouche sur un équilibre demi-sec, mêlant notes de noix, d'alcool à brûler et de champignon. Finale très fraîche, sur la truffe blanche. TRES BIEN +
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Clos de la Roche Grand Cru 1999, domaine Louis Rémy (ouvert 2 heures avant le service) : une robe rubis d'une éclatante jeunesse. Corbeille de fruits rouges au nez, sur une belle fraîcheur. Bouche structurée, opulente sans molesse, fraîche, fruitée et légèrement réglissée. Un vin encore jeune qui se termine par de beaux amers agréables en finale. Equilibre, soyeux, structure et fraîcheur. Tout est dans ce vin en devenir. EXCELLENT
* Gevrey Chambertin 1959, Mommessin (ouvert juste au moment du service) : robe sanguine, très claire. Nez évolué, sur les feuilles mortes, l'humus, les champignons et la rose fanée. Bouche fantastiquement soyeuse, fumée et épicée. A l'aération, développement surprenant de notes torréfiées, de cuir et de réglisse, toujours sur un équilibre de demi-corps. Belle finale qui ne trahit pas les impressions précédentes, hormis peut-être un léger creux (sécheresse passagère). TRES BIEN +++
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* Haut-Médoc cru Bourgeois, château Sociando-Mallet 1989 (ouvert 2 heures avant le service) : nez typiquement cabernet, sur le café torréfié et le poivron (léger). Bouche relativement complexe, sur des notes torréfiées, des touches de graphite et de glycérine. Belle fraîcheur en finale. BIEN ++ (à cause d'un sentiment de monolithisme)
Pauillac, Les Forts de Latour 1989 (deuxième vin du château Latour - ouvert 2 heures avant le service) : nez montrant de belles notes d'évolution, sur le cuir, le tabac et le goudron, tout en conservant un fruité élégant. La bouche est droite et corsée. Tannins présents mais fondus. Belle finale sur la fraîcheur et qui conserve une certaine nervosité. TRES BIEN
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Porto Vintage 1979, Borges et Irmão (carafé 4 heures avant le service) : nez typiquement "cherry", avec un rancio noble. Bouche assez légère et fraîche, sur un équilibre semi-oxydatif. Bel accord avec les fruits rouges. BIEN ++
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Et parce qu'il ne faut pas s'arrêter en si bon chemin, Beaune Premier Cru Clos des Rois 2004, domaine Rapet Père et Fils : un nez explosif de fruits rouges. Une bouche qui a du grain, de demi-corps, avec une belle astringence qui structure et tient le vin. Belle finale encore vive, fraîche et tendue. TRES BIEN
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Deux anniversaires en trois semaines, deux contextes différents, deux lieux différents, des personnes différentes ... mais un point commun, l'amitié et l'envie de partager certaines valeurs qui nous sont chères.
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Une bien belle soirée.
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Bruno

7 septembre 2009

Chez Victor

C'est le nom de ce restaurant qui offre une cuisine du marché bien présentée, très goutue et sans fioritures, à deux pas de l'avenue Victor Hugo. Cerise sur le gateau, un service impécable (Hein, François ...).
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Pour cause de désistement de dernière minute suite à un méchant virus (non, ce n'était pas la grippe porcine), nous voilà au pied levé réunis pour une soirée qui se révèlera mémorable.
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Nous avons choisi :
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Haut-Médoc, Grand Cru Classé, Château La Lagune 1990 (carafé) : Robe rouge soutenue, à peine évoluée. Un premier nez très torréfié (café), le cédrat et les poivrons murs. A l'aération, le côté poivronné (agréable) se développe alors qu'apparaissent des fragrances de fruits noirs. Attaque en bouche droite, sans molesse. Une bouche dominée par le côté épices / canelle, puis, après aération, le réglisse. Un vin soyeux malgré une charge tannique très importante. Retour sur le cèdre en finale. Belle fraicheur et longue persistance en bouche. La Force Tranquille ! (sans la Rolex). EXCELLENT.
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Gevrey Chambertin, Premier Cru Petite Chapelle 1997, domaine Trapet : une robe sombre, à reflets violacés (légers). Nez plus terrien, sur la retenue, un peu alcooleux. Après un léger refroidissement, notes de bonbons anglais, de fruits noirs et de cassis. Bouche un peu rustique et austère, avec une belle granulosité (sic). Profondeur et réglissé agréables. Peut-être un peu court en final. Un beau vin, sans défaut, mais manquant sans doute du petit plus qui pourrait en faire un grand vin.Comme dirait François : "Grosse matière mais courte" ! BIEN + / TRES BIEN -
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Bruno

2 juin 2009

Noces d'argent

Autour d'un buffet froid et de quelques amis et membres de la famille, venus fêter dignement nos 25 ans de mariage, nous avons, comme il se doit, dégusté quelques vins. Quelques notes de dégustation retranscrites de mémoire (pas facile de prendre des notes lorsqu'il y a plus de 40 personnes dans une salle).
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Chablis, Premier Cru Les Fourchaumes, l’Homme Mort 2002, La Chablisienne : Nez très élégant, frais et minéral. Bouche fine, sur la poudre de craie avec une belle charpente. Assez long en bouche. Un vin à son apogée. BIEN
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Saint Aubin, Premier Cru En Remilly 2007, Françoise et Denis Clair : Nez floral et légèrement salin. Bouche fraîche, assez vive, tenue par une acidité qui demande (encore) à sa fondre. Touches mentholées agréables. ASSEZ BIEN
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Pernand-Vergelesses, Premier Cru Le Clos du Village 2004, domaine Rapet Père et fils : Au nez, association entre charpente et minéralité. Bouche à l’avenant, qui développe sa complexité, entre minéralité, charpente, légère salinité et fraicheur. Très long en bouche. TRES BIEN
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Givry, Premier Cru Clos Salomon (monopole) 2004, domaine du Clos Salomon (Ludovic du Gardin Perrotto) : Nez sur les pruneaux à l’alcool. En bouche, belle puissante aromatique alliée à un côté confit, presque compoté mais sans lourdeur. Remarquable persistance en bouche. Une très belle surprise que ce vin. TRES BIEN
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Beaune, Premier Cru Cent Vignes 2004, domaine René Monnier : nez assez végétal. Bouche un peu décharnée, sans trop de caractère ni de personnalité. Manque évident de maturité. Assez court. MOYEN
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Graves, château Chantegrive 2002 : Nez grillé et sur les fruits noirs. En bouche, un vin assez rond, qui merlote. Beau fruité croquant, légèrement sucré. Finale très agréable, légèrement poivronnée. BIEN
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Haut-Médoc cru Bourgeois, château Citran 2002 : Un supplément de structure, de finesse et de complexité par rapport au précédent. Bouche bien structurée, tenue par une acidité sans aspérité. belle rémanence, fraîche et puissante. BIEN PLUS
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Coteaux du Layon Faye d’Anjou 2006, château de Bois Brinçon : Floral au nez, avec une touche de chevrefeuille et de thé. Bouche alliant la fraicheur et la sucrosité du chenin. Malgré sa jeunesse, aucune astringence ni raideur. Belle finale qui reste fraîche. Bel accord avec les fruits rouges (fraises à la meringue, coulis de framboise) du dessert. BIEN PLUS
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Saussignac, Cuvée Cécile 2000, domaine du Cantonnet : Nez sur le zan et quelques notes de botrytis (roti, abricot). Bouche douce-amère, pour un vin qui a commencé à manger ses sucres. Un peu court en finale. BIEN
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Reveil un peu difficile ce matin pour un retour tranquille dans la capitale en début d'après-midi. Diette pour toute la semaine (en attendant de nouvelles festivités ce prochain week-end).
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Bruno