11 avril 2010

A la bonne franquette

Un gigot de noble origine (Yves-Marie le Bourdonnec à Asnières - ICI) et de noble préparation (maturation au malt) a été le prétexte d'une soirée « à la bonne franquette ».
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Initialement prévue à la maison, dans le but d'ouvrir quelques 2004 et de s'assurer de leur évolution, nous avons été délocalisés l'espace d'un repas au sommet du Mont Valérien. Changement complet donc de programme et de vins.
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Au menu :
 - Antipasti variés,
 - Gigot d'agneau au malt, sa garniture de petits pois,
 - Fromages variés,
 - Gâteau / mousse à la rose,
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Comme accompagnement, nous avions :
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Entrée apéritive : Champagne Pierre Montcuit, Grand Cru Blanc de Blanc, 2002 : Un nez frais, très élégant et fin. En bouche, sensation légèrement briochée, fraîche, assez tendue et fine. Quelques amers agréables et très sapides. Une belle minéralité crayeuse sans asperités, soyeuse, avec un beau toucher de bouche. Un vin jeune, mais très persistant, avec un grand potentiel de vieillissement. TRES BIEN aujourd'hui. Potientiellement EXCELLENT.
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Avec le plat, deux vins ont été servis.
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Haut-Médoc Cru Bourgeois, château Sociando-Mallet 1978 : un nez (et une robe) déjà demi-évolué, sur les fruits rouges, le pruneau (léger) et la réglisse. En bouche, le vin se révèle être très frais, droit et jeune, presque sur un équilibre bourguignon. Avec l'aération, des notes de réglisse et de goudron évoquent les plus beaux cabernets. Belle acidité de type « cassis ». Très complexe avec le temps, un côté café torréfié frais, une mâche agréable. EXCELLENT.
Pauillac, Les Forts de Latour 1979 (vin servi étiquette cachée) : autant le dire tout de suite, j'ai été un peu géné par des notes que j'ai d'abord interprétées comme un gout de bouchon ... mais qui se sont révélées avec une très longue aération comme étant certainement une forte réduction. Un vin d'abord de demi-corps, qui se développe ensuite sur une belle sève réglissée et épicée. Belle fraîcheur en bouche. EXCELLENT dans un autre style.
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Avec le fromage, deux vins ont été servis également.
Saint Joseph blanc, 2003, Pierre Gaillard : nez floral très intense, abricoté. Une bouche sur un équilibre relativement sucré / confit (millésime ?). Manque un peu de longueur et de vivacité. BIEN.
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Côtes du Jura, Vin Jaune, Luc et Sylvie Boilley 1989 : un nez typique du vin jaune (noix, alcool à brûler) mais avec un supplément de fraîcheur et de floralité (que je n'ai pas pu caractériser). En bouche, très belle compléxité mêlant amandes amères, un côté sucre-amer anisé très agréable (fenouil), une impression glycérinée sans molesse et une belle enveloppe. EXCELLENT (Accord excellent avec un Comté de 36 mois !).
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Avec le dessert.
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Weinlaubenhof Kracher Kollektion, TBA n° 5 Zwischen den Seen 2007nez explosif sur la rose confite et les fruits exotiques (loukoum), un peu muscaté. Belle bouche sucrée sans lourdeur, très visqueuse, onctueuse et très gourmande. Un sucre candy / barbe à papa. Très belle structure, qui s'associe merveilleusement avec le gâteau. Très très longue persistance, toujours fraîche, sans lourdeur, sans molesse, sans creux. EXCELLENT++.
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Voilà, un petit verre de « fine des Lambrays » que j'ai perçue plus sur un équilibre alcoolisé et moins fruité que le « marc du Tart », et retour dans la nuit avec mon chauffeur attitré.
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Une bien belle soirée (avec un clin d'oeil à nos amis de Fauchon : vraiment, tout fout le camp !!!).
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C'est promis, cette semaine, c'est régime ...
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Bruno

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