Une soirée surprise organisée par un couple d'amis pour mon anniversaire, avec comme fils rouges l'amitié, le partage et la bonne humeur, c'est un peu ça l'esprit du vin (oups, j'allais dire la "passion", qui commence d'ailleurs par p comme pitoyable !)
Donc, nous voilà en ce vendredi soir autour d'une belle table pour passer un grand moment de convivialité et d'amitié. Au programme ...
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En apéritif, un Mosel-Saar-Ruwer, Riesling Spätlese, Wehlener Sonnenuht 2007, Joh. Jos. Prüm : c'est clairement un vin très (trop ?) jeune, sur une aromatique intermédiaire, un nez pétrolé mesuré et des notes citronnées. En bouche, c'est fin (presque mince), demi-sucre, avec toutefois un déficit en complexité et en corpulence. Un peu court en finale. Trop jeune en l'état. Bien +
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Duo de blanc ensuite avec l'entrée.
Le Chablis premier cru Montée de Tonnerre 2006, domaine Raveneau est caractérisé par une très grande finesse au nez mais surtout par des notes florales fraîches complètement atypiques pour un Chablis (j'ai évoqué un Chenin !). La bouche est bien construite mais là encore manque de définition pour un Chablis. Léger gras miellé. Une relative déception. Bien +
J'en arrive à penser (après ma désillusion sur le Clos 1997 de Dauvissat récemment : ICI) que la Chablisienne est l'un des meilleurs (si ce n'est le meilleur) producteur de l'Yonne, en tout cas au niveau rapport qualité/régularité/prix (et tant pis si je me vois refuser l'entrée à de futures dégustations !)
Le Meursault premier cru Perrières 2004, domaine Pierre Morey : le nez est magnifique, grillé comme je l'aime, puis après aération, des notes d'amandes amères et de végétal noble. Un grand chardonnay se préparerait-il ? Attaque en bouche sur la même sensation, qui est malheureusement gâchée par une finale horrible, dans laquelle l'intégration de l'acidité du vin est au stade 0. Affreux !!!
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Le Chablis premier cru Montée de Tonnerre 2006, domaine Raveneau est caractérisé par une très grande finesse au nez mais surtout par des notes florales fraîches complètement atypiques pour un Chablis (j'ai évoqué un Chenin !). La bouche est bien construite mais là encore manque de définition pour un Chablis. Léger gras miellé. Une relative déception. Bien +
J'en arrive à penser (après ma désillusion sur le Clos 1997 de Dauvissat récemment : ICI) que la Chablisienne est l'un des meilleurs (si ce n'est le meilleur) producteur de l'Yonne, en tout cas au niveau rapport qualité/régularité/prix (et tant pis si je me vois refuser l'entrée à de futures dégustations !)
Le Meursault premier cru Perrières 2004, domaine Pierre Morey : le nez est magnifique, grillé comme je l'aime, puis après aération, des notes d'amandes amères et de végétal noble. Un grand chardonnay se préparerait-il ? Attaque en bouche sur la même sensation, qui est malheureusement gâchée par une finale horrible, dans laquelle l'intégration de l'acidité du vin est au stade 0. Affreux !!!
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Pour accompagner une souris d'agneau et sa purée de carottes, deux rouges servis là encore à l'aveugle.
Un Volnay premier cru Clos des Chênes 1996, domaine Lafarge de belle origine : un nez qui pinote, une évolution très mesurée (tabac blond), un côté terrien / tellurique (je dis souvent cul-terreux) très agréable et une bouche sur les fruits rouges et noirs (cerises, cassis) assez corpulente. Seul un acidité un peu élevée m'a fait douter. J'ai pensé à la côte de Nuits, puis un instant au Volnay, avant de donner mon verdict plutôt Chambolle. C'est un très beau vin avec un toucher de bouche comme je les aime. Très Bien+
Ermitage, le Pavillon 1993, Michel Chapoutier : encore une marche franchie avec ce vin magnifique. Grosse structure attendue au nez, mais qui ne sacrifie en rien à l'élégance, au fruité et à un côté déjà salivant. En bouche, c'est tendu, rond / riche, aérien, profond et fruité. Une sorte de pinot soyeux, sur-vitaminé (dans le bon sens du terme) et très aromatique. Finale qui s'étire de façon magnifique. UN GRAND VIN ASSURÉMENT
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Un Volnay premier cru Clos des Chênes 1996, domaine Lafarge de belle origine : un nez qui pinote, une évolution très mesurée (tabac blond), un côté terrien / tellurique (je dis souvent cul-terreux) très agréable et une bouche sur les fruits rouges et noirs (cerises, cassis) assez corpulente. Seul un acidité un peu élevée m'a fait douter. J'ai pensé à la côte de Nuits, puis un instant au Volnay, avant de donner mon verdict plutôt Chambolle. C'est un très beau vin avec un toucher de bouche comme je les aime. Très Bien
Ermitage, le Pavillon 1993, Michel Chapoutier : encore une marche franchie avec ce vin magnifique. Grosse structure attendue au nez, mais qui ne sacrifie en rien à l'élégance, au fruité et à un côté déjà salivant. En bouche, c'est tendu, rond / riche, aérien, profond et fruité. Une sorte de pinot soyeux, sur-vitaminé (dans le bon sens du terme) et très aromatique. Finale qui s'étire de façon magnifique. UN GRAND VIN ASSURÉMENT
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Enfin, avec le dessert, ce Muscat de Mireval, Parcelle 2004, domaine de la Capelle : c'est très rôti et grillé au nez (une pointe de miel), avec une bouche de demi-corps, charge sucrée élégante, peut-être un déficit d'acidité ... qui m'a fait partir sur un Sauternes. C'est digeste et largement buvable. Très Bien
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Voilà, il me reste une nouvelle fois à remercier des amis sincères avec qui nous avons passé une très belle soirée, en attendant la très prochaine ascension du Mont Blanc !
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Bruno
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Voilà, il me reste une nouvelle fois à remercier des amis sincères avec qui nous avons passé une très belle soirée, en attendant la très prochaine ascension du Mont Blanc !
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Bruno