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21 février 2014

Soirée anniversaire

Une soirée surprise organisée par un couple d'amis pour mon anniversaire, avec comme fils rouges l'amitié, le partage et la bonne humeur, c'est un peu ça l'esprit du vin (oups, j'allais dire la "passion", qui commence d'ailleurs par p comme pitoyable !)
Donc, nous voilà en ce vendredi soir autour d'une belle table pour passer un grand moment de convivialité et d'amitié. Au programme ...
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En apéritif, un Mosel-Saar-Ruwer, Riesling Spätlese, Wehlener Sonnenuht 2007, Joh. Jos. Prüm : c'est clairement un vin très (trop ?) jeune, sur une aromatique intermédiaire, un nez pétrolé mesuré et des notes citronnées. En bouche, c'est fin (presque mince), demi-sucre, avec toutefois un déficit en complexité et en corpulence. Un peu court en finale. Trop jeune en l'état. Bien +
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Duo de blanc ensuite avec l'entrée.
Le Chablis premier cru Montée de Tonnerre 2006, domaine Raveneau est caractérisé par une très grande finesse au nez mais surtout par des notes florales fraîches complètement atypiques pour un Chablis (j'ai évoqué un Chenin !). La bouche est bien construite mais là encore manque de définition pour un Chablis. Léger gras miellé. Une relative déception. Bien +
J'en arrive à penser (après ma désillusion sur le Clos 1997 de Dauvissat récemment : ICI) que la Chablisienne est l'un des meilleurs (si ce n'est le meilleur) producteur de l'Yonne, en tout cas au niveau rapport qualité/régularité/prix (et tant pis si je me vois refuser l'entrée à de futures dégustations !)
Le Meursault premier cru Perrières 2004, domaine Pierre Morey : le nez est magnifique, grillé comme je l'aime, puis après aération, des notes d'amandes amères et de végétal noble. Un grand chardonnay se préparerait-il ? Attaque en bouche sur la même sensation, qui est malheureusement gâchée par une finale horrible, dans laquelle l'intégration de l'acidité du vin est au stade 0. Affreux !!!
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Pour accompagner une souris d'agneau et sa purée de carottes, deux rouges servis là encore à l'aveugle.
Un Volnay premier cru Clos des Chênes 1996, domaine Lafarge de belle origine : un nez qui pinote, une évolution très mesurée (tabac blond), un côté terrien / tellurique (je dis souvent cul-terreux) très agréable et une bouche sur les fruits rouges et noirs (cerises, cassis) assez corpulente. Seul un acidité un peu élevée m'a fait douter. J'ai pensé à la côte de Nuits, puis un instant au Volnay, avant de donner mon verdict plutôt Chambolle. C'est un très beau vin avec un toucher de bouche comme je les aime. Très Bien +
Ermitage, le Pavillon 1993, Michel Chapoutier : encore une marche franchie avec ce vin magnifique. Grosse structure attendue au nez, mais qui ne sacrifie en rien à l'élégance, au fruité et à un côté déjà salivant. En bouche, c'est tendu, rond / riche, aérien, profond et fruité. Une sorte de pinot soyeux, sur-vitaminé (dans le bon sens du terme) et très aromatique. Finale qui s'étire de façon magnifique. UN GRAND VIN ASSURÉMENT 
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Enfin, avec le dessert, ce Muscat de Mireval, Parcelle 2004, domaine de la Capelle : c'est très rôti et grillé au nez (une pointe de miel), avec une bouche de demi-corps, charge sucrée élégante, peut-être un déficit d'acidité ... qui m'a fait partir sur un Sauternes. C'est digeste et largement buvable. Très Bien
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Voilà, il me reste une nouvelle fois à remercier des amis sincères avec qui nous avons passé une très belle soirée, en attendant la très prochaine ascension du Mont Blanc !
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Bruno

10 mai 2013

Qui dit Honfleur ...

dit Sa Qua Na !
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La vie est en effet comme un livre ouvert, certaines pages se referment ou s'effacent avec le temps, d'autres restent gravées dans notre mémoire. C'est le cas de l'excellent restaurant d'Alexandre Bourdas où nous avons pris l'habitude de nous retrouver au moins une fois par an en famille.
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Nous avons opté pour le "Menu Cerise" composé de 3 plats, un plateau de fromages et un dessert.
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En accompagnement d'une Gentiane de noble origine, (de gauche à droite) un carpaccio de Saint Jacques sur sa brioche tiède, un flanc de poulet aux herbes et un tartare de veau au gingembre.
Une très belle entrée en matière (en particulier le veau au gingembre), qui active les papilles et les prépare pour la suite.
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Un filet de maquereau étuvé &poivré,
des asperges vertes & blanches, coques, émulsion crème & une "drôle" de mâche
Le plaisir est à la fois pour les yeux et les papilles. Comment magnifier un poisson basique. Et comme toujours, une cuisson au millimètre.
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Un lieu tout juste cuit,
radis & navets, émulsion aux herbes et bouillon moussé à l'huile d'olive
Magnifique plat, accord de saveurs superlatif, poisson nacré juste comme il faut, un accompagnement (sorte de "crème moutardée") excellentissime, à mi-chemin entre yuzu, raifort et wasabi. Le plat à mon goût !!! 
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Une selle d'agneau de l'Aveyron rôtie,
céleri rave façon "rémoulade", moutarde, jus, oeuf, ail, persil & pain
Encore une cuisson magnifique, accompagnement de céleri juste croquant, remoulade revisitée, mais quelle visite, assaisonnement (ail) justement dosé. Excellent.
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Le fromage : sélection d'ici et d'ailleurs
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Pâte sablée / Crème citron / Sorbet / Meringue / Toffee
(ma tarte citron 2013 !)
Un premier dessert sur le signe de la fraîcheur et du croustillant. Très bon pour mon palais plutôt salé.
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Le petit plus d'Alexandre (non prévu dans le menu "Rouge Cerise")
Au départ ... la Jalousie
Pâte feuilletée, poudre d'orange, pâtissière aux pommes & glace Rhum / Raisins
Une véritable tuerie que ce dessert complexe, avec le citron, les agrumes (confits ?), le moelleux du rhum / raisins et le croquant de la pâte et la douceur de la crème. Magnifique. Chapeau l'artiste !
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Les 'Amuse-la-bouche' servis avec le café
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Pour accompagner ce repas, deux vins et un poiré.
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Saumur Brézé, Clos Rougeard 2008 (carafé 1 heure environ) : une robe jaune d'or assez évoluée, profonde et brillante. Un nez très complexe, d'abord sur des notes d'oxydatif ménagé. Puis des fragrances de menthe fraîche et de fleurs blanches. L'élevage est déjà bien intégré. En bouche, l'attaque est douce (au sens rond), glycérinée et grasse, mais dotée d'un remarquable équilibre. Le vin est élancé et tendu. Grosse minéralité crayeuse cristalline, complétée efficacement par une pointe insistante de végétal noble et une sensation d'amertume salivante et de volume, signe d'une juste maturité des raisins. Très belle complexité également. Notes de "poires salées". Finale proprement magnifique, qui oscille pour notre plus grand plaisir entre la tension et la rondeur, la maturité du jus et l'acidité du chenin, la salinité et un élevage plus marqué ici. Excellent ++
PS : je commence de plus en plus à apprécier ces élevages semi-oxydatifs, qui donnent toujours un supplément de peps aux vins, sous réserve de posséder au préalable une belle corpulence.
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Hermitage 2002, Jean Louis Chave (ouvert 2 heures avant le service) : une robe sombre et soutenue, légèrement voilée. Un nez plutôt solide, d'abord sur des notes secondaires et tertiaires (tabac blond, fumé, feuilles mortes), puis révélant au fur et à mesure de l'aération un fruité intense et profond (cerises noires, notes fumées et épices douces). La bouche est étonnamment solide, bâtie sur des tannins encore bien présents, mais crémeux et enrobés. Une sensation de syrah nuitonne (épices douces, fruits noirs et rouges - cerises et cassis - réglissé et fumé) !!! Finalement, une impression de suavité et d'élégance, sur un registre de structure plus sudiste. Aucune note de sous-maturité ou de verdeur. Finale douce sans être doucereuse, d'une belle longueur, avec un grain élégant. Excellent +
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Avec le plateau de fromages et les desserts, un Poiré Granit d'Eric Bordelet : toujours cette sensation intense de poires, une légère effervescence, une douce amertume et une minéralité qui confère un grain en bouche très rafraîchissant. Une bouche à la fois ronde et longue. Excellent
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Quatrième visite, quatrième ravissement des sens, avec toujours un service juste et précis, tout en sachant rester décontracté. J'ai également noté une carte des vins plus étoffée, avec de belles références en Bourgogne (comme un Clos de Vougeot 2007 de chez Meo-Camuzet ou un Musigny 2009 (?) de chez Mugnier ...). Une adresse vraiment très très recommandable.
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Une dernière vue sur le pont de Normandie avant de retrouver la maison.
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Et puisqu'il faut bien nourrir la légende, le soleil est toujours de la partie, la preuve en est donnée par ces quelques clichés.
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Bruno

24 novembre 2012

Repas entre amis

Les turpitudes de la vie nous avaient - bien malgré nous - quelque peu éloignés depuis quelques temps. Cette situation ne pouvait qu'être temporaire. Nous avons donc provoqué cette belle soirée, autour de mets raffinés et de vins rares.
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Voici donc quelques impressions de la soirée.
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En amuse-bouche, un Champagne Pol Roger, cuvée Winston Churchill 1995 : un nez très brioché, frais, droit et tendu, avec une légère pointe oxydative. La bouche est étonnante de jeunesse et de droiture. C'est sur un équilibre de finesse et de fraîcheur, le tout porté par une acidité encore bien présente. Très Bien.
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Avec des noix de St Jacques snackées et son flan au parmesan, un Puligny-Montrachet, Premier Cru les Combettes 1995, domaine Jacques Prieur : un premier nez un peu sur la retenue, puis, après aération et évolution dans le verre (sur environ 30 minutes), on retrouve le nez d'un grand chardonnay, légèrement grillé, notes d'amandes (presque d'amertume noble) et une grande fraîcheur mentholée très intense. Servi (comme tous les autres vins de la soirée à l'aveugle), j'évoque dans un premier temps un chenin puis, dès la première gorgée, un bourgogne blanc plutôt typé 'minéral'. La bouche est magnifique de droiture et de tension, étirée par des amers nobles, entre amandes amères, noisettes grillées et toujours ces notes de menthe fraîche. Belle corpulence, fine minéralité qui m'interdit ensuite de penser au Chablis (pas de notes iodées ou de coquilles d'huitres, le fameux syndrome de l'Homme Mort) ou au Charlemagne (pas d'impression de craie divisée). Je penche donc vers un Puligny, sans autre précision supplémentaire. L'aération et une légère remontée en température se conjuguent parfaitement pour simplement définir ici un Grand Vin. Finale proprement fabuleuse, interminable, complexe, entre amers salivant et menthol rafraichissant. Excellent
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Avec des magret de canard grillés, sauce au poivre vert, un Volnay, Premier Cru Clos des Ducs 1990, domaine du Marquis d'Angerville : premier nez très atypique (après coup bien sûr !), plutôt sudiste, un peu animal. Devant l'étonnement de mon interlocuteur d'un soir, il m'aiguille vers la patrie du Pinot noir. Je penche alors pour un vin plutôt typé terroir, qui a de la personnalité et un gros fond. Est-ce un Gevrey ? Que nenni, que nenni ! Il ne me sera pas donné une seconde chance puisque l'étiquette est alors découverte. Bref, je laisse le vin tranquillement dans le verre pour y revenir quelques minutes après. Il faut toujours savoir prendre son temps ! Nez toujours puissant, un peu évolué sur des notes de terre chaude, de cuir et de fruits noirs intenses. C'est déjà très profond. La bouche est complexe, et réussit à résoudre la quadrature du cercle, c'est-à-dire être à la fois élégante et terrienne. Un vin qui a du grain, du caractère et de la finesse. C'est encore éminemment jeune. Joli grain en bouche, suavité des tannins toujours bien présents. Finale magnifiquement longue, fraîche, étirée par son acidité et sa richesse. Force et élégance. Excellentissime
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Avec le plateau de fromages, un Hermitage 1976, Jean Louis Chave : soit je suis passé à côté de ce vin, soit il n'était pas dans une phase d'ouverture. C'est (brut de fonderie j'en conviens) plutôt strict, de demi-corps, sans grande profondeur. Il n'y a pas de défaut dans le vin, mais pas non plus de vibrations. A revoir
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Enfin, avec un crumble aux poires, un Da Silva's Porto, Quinta do Noval, Vintage 1958, Nacional : de la soie en bouche. C'est fabuleux. Un nez sur les fruits rouges, la mure et le cassis, une pointe de prunes/pruneaux. Grosse matière toute polie, qui dégage une impression de douceur. En bouche, c'est complètement en accord. Un vin presque "léger" malgré ses 20°. Tannins complètement fondus, bouche très précise, ciselée sans être mordante, douce sans être doucereuse, charpentée sans être rébarbative. Bref, on atteint ici (presque) la perfection. Suavité et sensualité, sur un registre à mi-chemin entre liqueur et eau de vie de cerise en finale. Notes de pétales de roses fanées, coulis de fruits confits, et j'en passe tellement c'est complexe. Les vignes pré-phylloxériques semblent apporter un supplément de définition, de précision, de transparence dans le vin. J'avoue avoir eu la chance de côtoyer quelques très beaux vins, mais je crois que là, je n'avais jamais ressenti un tel toucher de bouche. Difficile de se défaire de son verre puis de constater que la bouteille est déjà vide ... Le temps s'est arrêté un instant. Elle est où la p'tite soeur ??? Sublime
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En conclusion de cette très belle soirée, une photo de famille très avenante : bon amis, grand repas et grands vins.
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Vivement la prochaine !
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Bruno

3 janvier 2012

Bonnes résolutions

Le début de l'année, c'est toujours un moment un peu particulier, même si au fond rien ne semble pouvoir changer. Donc, sous l'emprise de la tradition, de l'alcool peut-être, on profite du passage à l'année nouvelle pour prendre de bonnes résolutions.
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Je ne déroge pas à la règle et je me fixe - un peu secrètement - quelques règles de vie pour 2012, à savoir prendre soin de sa santé, ne pas abuser des bonnes choses (liquides et solides), essayer de se coucher un peu plus tôt, ne pas sortir en semaine. Bref, que des résolutions qui me permettront d'atteindre sans trop de difficultés une prochaine décennie.
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Là, à peine le 1er janvier terminé que nous recevons une invitation ! Un rapide coup d'oeil à mon agenda de ministre de l'opposition et je nous entends accepter cette soirée. A croire que toute occasion sera bonne pour profiter de la vie encore cette année.
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Nous voilà donc ce soir en compagnie de nos amis de TLBCOUF pour ce qui devait être - au départ - un "simple" apéritif dinatoire, mais qui s'est prolongé assez tard dans la nuit.
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A noter que tous les vins ont été servis à l'aveugle et que je n'ai pris aucune note lors de la soirée.
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Premier vin : une robe or-bronze très profonde et brillante. Un magnifique nez montrant une évolution maîtrisée du vin : miel, amandes grillées (magnifiques amandes - je me répète), une pointe de noisettes et une amertume mentholée plus que noble. La bouche est au diapason, corpulente, fraîche, tendue quoique veloutée, sur une très forte minéralité qui donne de la granulosité au vin qui se termine par une finale dantesque. J'ai d'abord pensé à un Chardonnay puis je me suis ravisé en croyant reconnaître un vieux chenin ayant mangé ses sucres ... Excellentissime.
Résultat : Morey Saint Denis premier cru Clos des Monts Luisants 1992, domaine Ponsot.
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Deuxième vin : une robe rouge-brune sombre, intense. Un nez très animal, viandé, sur les fruits presque confits. J'ai immédiatement pensé à une Côte Rôtie un peu évoluée de chez Jamet. La bouche est d'apparence plus jeune, sur les fruits rouges assez intense, presque sur un équilibre de Cabernet Franc (belle droiture, acidité de constitution). Belle finale quoique relativement courte. Bien+++.
Résultat : Hermitage 2002, Guigal.
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Troisième vin : une robe évoluée, rubis-framboise avec des reflets plus sombres. Le nez est magnifique d'évolution, sur les feuilles mortes, l'humus, le sous-bois, le tout enveloppé dans une trame de fruits à l'alcool (cerises à l'alcool). C'est déjà très grand. Ensuite, la bouche ! Sans doute légèrement en retrait par rapport au nez, elle développe un fruité confit et fondu surprenant pour son age. On y retrouve la cerise, une pointe de cassis, des notes réglissées. Magnifique finale tout en finesse et en élégance. Excellentissime.
Résultat : Saint Emilion Grand Cru classé A, château Ausone 1975 (mon premier "A" !).
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Quatrième vin : les vapeurs commencent à nous attaquer doucement les neurones, car, bien sur, nous ne pouvons recracher de tels vins. Donc, mes commentaires seront certainement moins précis. Il faut d'ailleurs préciser que ce vin a été servie étiquette découverte, ce qui ne nous pousse pas à combattre une paresse bien naturelle. Bref, un vin basé sur un équilibre subtil, entre la minéralité et l'acidité du cru / du cépage d'une part, le dosage mesuré des sucres, la corpulence du vin, un fruité exotique et un léger rôti. Bref, superbe accord avec la frangipane. Excellent.
Jurançon, Cuvée Marie Kattalin 2006, domaine de Souch.
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Cinquième vin : très joli 'vieux' chenin ayant mangé ses sucres, frais, tendu, velouté / demi-sec. J'y ai trouvé également des notes de cognac, de viel alcool élevé sous bois et d'ananas presque confit. Finale très fraîche, longue, longue, longue. Atypique dans sa construction mais Excellent.
Résultat : Coteaux du Layon, domaine Moulin Tournier (?), 1959.
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Enfin, cerise sur le gâteau, un 'petit' malt de derrière les fagots. J'ai parfois l'habitude de prendre un Macallan, un Oban ou un Dalwhinnie, mais force est de constater que ce Single Malt est à un niveau largement supérieur, au même titre qu'un Grand Cru de Bourgogne peut l'être par rapport à un Premier Cru !
J'avoue mon incompétence, ou plutôt mon manque de vocabulaire pour décrire ce malt avec la précision qui s'imposerait, mais j'y ai trouvé les caractères suivants : passé un premier nez sur l'alcool, une minéralité tourbeuse intense, un côté algue, une puissance alcoolique intense mais finalement très équilibrée et une forte persistance sur des notes charbonneuses et boisées.
Ce Highland Park 25 ans d'âge est proprement magnifique. Merci François.
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Voilà, l'apéritif dinatoire originel s'est finalement transformé en dégustation, et c'est une bonne chose.
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Un grand merci à nos hôtes d'un soir ... en attendant la prochaine !
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Bruno

17 février 2010

Anniversaire

Ce soir, repas familial au Restaurant Le Jardin Clos à Rueil Malmaison, afin de fêter, comme il se doit, mon 50° anniversaire.
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Au "Menu des Gourmands"



La poêlée de pétoncles et crevettes au basilic sur lit de salade
La Salade gourmande (foie gras maison, gésiers et magret fumé)
La salade de joue de bœuf au foie gras
L’andouillette de canard poêlé sur lit de salade à l’ail doux
La salade nordique au saumon cru et crevettes roses
Le foie gras de canard maison sup 4 € (verre de Sauternes 5 €)
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Les poissons
Le filet  D’empereur à la crème de champagne
Les Pépites de lotte lardé et gambas au beurre blanc
Le poisson du jour
Ou
Le confit de canard
L’onglet de veau à la crème de foie gras
Le foie de veau à la compotée d’oignons
Le filet de bœuf aux poivres vert
L’entrecôte de bœuf poêlée  sauce roquefort
La pièce de bœuf braisé au four
La Suggestion du Jour
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 L’assiette de fromages
Ou
    La carte des desserts
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Pour accompagner ce repas, nous avons choisi un Hermitage, Marquise de la Tourette 2001, Maison Delas : une robe rouge sombre, déjà sur des reflets d'évolution brunâtres. Au nez, le vin dégage une impression de fraîcheur et de minéralité. Quelques notes secondaires et tertiaires (cuir, pruneau) sur une base fruitée et légèrement épicée. Bel équilibre en bouche, entre puissance et finesse. Forte minéralité qui confère au vin un grain, une sorte de toucher de bouche, de velouté. Finale plutôt minérale, avec peut-être une légère tendance à assècher. Beau vin malgré un manque de compexité. BIEN +.
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Bruno

19 septembre 2009

Noces d'étain à LPV-Amiens

Pour notre session de rentrée de LPV-Amiens, le thème était "pas de thème" mais simplement un maximum de vins du millésime 1999, afin de fêter dignement les 10 ans de mariage de Bruno le Chtib et de Valérie.
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Organisé de main de maître par notre Laurent national (comme d'habitude), voici mes coups de coeur de la journée.
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Champagne Raymond Boulard 1999 : nez frais brioché, une pointe fenouillée agréable. Belle bouche fraîche, briochée, tout en équilibre, en finesse et en élégance. Un beau champagne vineux. BIEN +++ (un grand merci à Francis pour cette bouteille).
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Chassagne-Montrachet Premier Cru Clos Saint Jean 1999, domaine Michel Niellon : nez fantastique sur l'amande grillée très intense et très élégant (d'aucun diront "à la Coche Dury"). Bouche à l'avenant, toastée et présentant une belle minéralité saline. Astringence noble avec une très légère pointe d'oxydation. Finale enveloppante, peut-être un peu courte. BIEN ++
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Hermitage, Marquise de la Tourette 1999, Delas : nez sur le fruit avec un côté un rien retenu et structuré. En bouche, bel équilibre entre structure, acidité, tannins et élégance. Légère évolution positive. Finale tannique mais très soyeuse, sur les pruneaux confits. BIEN +++
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Bourgueil La Tempérance 2006, Bertrand Galbrun : nez sur la cerise burlat très mûre. Complexité et équilibre entre fraîcheur, alcool et fruit. Bouche nettement sur la cerise à l'alcool, sans lourdeur ni molesse. Très mur et soutenu par une belle acidité de structure, ce qui empêche toute molesse au vin. Finale gourmande qui s'étire finement. TRES BIEN
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Gigondas 2006, domaine Cayron : un vin qui arrive en fin de dégustation, ce qui a nettement pâti à ma prise de notes. Malgré un nez peu causant, une belle nervosité en bouche, avec de nombreux tannins ronds et soyeux. BIEN +++
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Coteaux du Layon Saint Aubin, Grains Nobles, cuvée Voluptée 1999, domaine Cady : nez carbonifère et tourbeux très net (me rappelant nettement les Clos du Pavillon de Philippe Delesvaux). Belle fraîcheur minérale qui se dégage également du nez. Bouche sur une belle liqueur maltée, sans lourdeur. Finale longue et fraîche, nerveuse. TRES BIEN +
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Quart de Chaume 1999, château de Suronde : Nez plus sur l'alcool et le malt que le précédent. Il semble un peu plus léger. En bouche, belle élégance qui masque une matière de demi-corps. Finale sur une acidité un peu plus mordante. BIEN ++
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Une photo de nos deux héros du jour
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avant un retour tranquille sur Paris.
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Bruno
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Un accessit aux vins suivants :
     Gigondas, Cuvée Signature 1999, La Cave de Gigongas
     Côte Rotie 1999, domaine Burgaud
     Bandol 1999, domaine de Gros Noré
     Château Chalon 1999, Jean Macle
     Maury, Vin Doux Naturel 1999, domaine des Soulanes.