29 mars 2020

Résistance 2

Suite de notre résistance passive …

Puligny-Montrachet, premier cru les Folatières 2008, domaine Paul Pernot : un nez de (très) grand chardonnay sur une magnifique amertume évoquant les amandes amères, une impression de puissance et de minéralité en complément. Bouche très proche d’un grand cru, puissance et corpulence, structure allongée sur une belle acidité, équilibrée par une aromatique grasse salivante. Pointe minérale complétée par une amertume superlative. Notes grillées fines, vibrantes. Longue finale vibrante, amertume glycérinée, acidité vibrante et aromatique finement grillée se conjuguent pour un concerto mozartien ! Exceptionnel
Saumur-Champigny, Montée des Roches 2011, domaine de St Just (Arnaud Lambert) : robe sombre, dense, brillante et profonde. Premier nez sur les fruits noirs, principalement la cerise. Notes végétales de bel effet, traduisant la maturité du raisin. Touche d’épices douces. Déjà une (bonne impression) du cabernet franc mûr. Bouche structurée, sur les fruits noirs de juste maturité. Bouquet d’épices, pointe fumée, charge tannique imposante mais souple et mentholée. Acidité qui accompagne l’ensemble. De la mâche sur un registre élégant. Finale avec une pointe veloutée, glycérinée … qui équilibre la belle et longue acidité. Prêt à boire, et pour quelques années encore. Excellent +

Résistance !

Bruno

27 mars 2020

Un Bourgogne blanc oxydé, quelle surprise !

Et hop, OXYDE !!!!!! Un chassagne premier cru , Grandes Ruchottes, pas le plus petit des premiers crus, non l'un des premiers ! Alors, il va falloir qu'ils se sortent les doigts ces p@T# de bourguignons ou qu'ils changent de métier. Et en plus sur 2008 un millésime plutôt acide - Déjà eu le problème avec un CM Romané 2008 du même domaine ! Au prix où ils nous vendent çà ! Et ils vont encore pleurer leur mère ou nous dire que c'est à cause du bouchon et tout ça. Vive la Loire !

Bruno
 

20 mars 2020

Résistance !

En ces temps troublés, il ne fallait pas se laisser envahir par la morosité ambiante. Donc, un rapide tour en cave pour remonter (et boire) deux bouteilles, « presque voisines de vignes ».

En apéritif, un Pernand-Vergelesses, premier cru Sous Frétille 2009, domaine Rapet Père et fils : un nez de chardonnay sur la tension et la minéralité, des notes d’amandes amères et une pointe de douceur vanillée. En bouche, grosse claque avec ce vin qui a tout d’un « petit » Charlemagne. Puissance minérale exacerbée, longue tension acide, un gras / une opulence sur une grande aromatique. Complexité apportée par des notes presque chablisienne. De la mâche en bouche, sur un registre minéral calcaire, salin et laissant une impression « perlante » fraîche. C’est fruité et en même temps avec une floralité presque grasse. Pointe vanillée et fumée en deuxième plan. Finale vibrante, minérale, opulente, laissant entrevoir un grillé et des amers du plus bel effet. Longue persistance … fraîche et marquante. Excellent ++
Avec des cuisses de poulet à la casserole et ses pommes de terre, un Pernand Vergelesses, premier cru Ile des Vergelesses 2011, domaine Rapet Père et fils : nez marqué par le millésimé, avec une impression d’acidité importante, mais ne cachant le fruité fumé « classique » du cru. Notes de fruits rouges et une amertume végétale équilibrée par une pointe glycérinée. En bouche, le vin est traçant, joli fruité sans évolution, une amertume développée. Le millésime est présent par sa structure acide marquée. A l’aération, le vin se civilise, devient plus amène, plus rond. Une légère évolution est perceptible, et renforce le fruité et le fumé. Finale sur un registre d’amertume végétale bien équilibrée. Très Bien.

Résistance !

Bruno

16 mars 2020

Quelle fin de saison de biathlon

En ces temps troublés de coronavirus, et toutes les restrictions qui s’imposent et qu’on nous impose, il est un sport qui nous a permis de retrouver le moral.
Malgré une annulation de la dernière manche le week-end prochain en Norvège, et le raccourcissement du programme ce week-end, l’équipe de France de biathlon nous a offert un véritable festival, un opéra de ce que représente le sport, en plusieurs actes.
  • La victoire de Martin Fourcade pour sa dernière course, 10 ans jour pour jour après sa première victoire ici-même ;
  • Un final où le suspense a été à son comble pour l’attribution du gros globe de cristal (qui « échoue » à l’un des frères Boe) ;
  • Un triplet masculin d’anthologie (et où l’on voit que la relève est prête …) ;
  • Une première victoire de Julia Simon …
  • Sans oublier les larmes de Martin au micro de la chaîne l’Equipe 21 !

Prendre la décision darrêter sa carrière juste après un titre par équipe, la vraie classe !

Chapeau à toutes et à tous, sportifs, entraineurs, techniciens de l’ombre. Vous nous avez encore magnifiquement fait vibrer cette saison. Vivement fin 2020 !

Quel week-end mes amis !

Bruno