24 octobre 2020

En attendant la maison de retraite

Premier apéro hier soir en temps de couvre-feu. Début 18h30 pour un apéro dinatoire. Fin à 20h30 pour un retour à la maison avant 21h00.

Entre parenthèses, un très beau Chablis 1° cru Fourchaunes 2017 de la cave de la Chablisienne, tout en minéralité chablisienne, un joli grain en bouche, une puissance maîtrisée et une fraicheur salivante

puis un Chitry, Olympe 2017 d'Olivier Morin : un faux maigre pour ce chardonnay plus sur l'élégance, la floralité et les fruits jaunes. Une structure en arrière plan bien présente. C'est presque "gouleyant".

Couché à 21h00. Quelle nuit de folie !


Bruno 


17 octobre 2020

A la mémoire de Frédéric Mabileau

Ce samedi, le hasard a bien fait les choses. Pour accompagner un noble poisson, j’ai sorti un Saumur, Chenin du Puy 2014, domaine Frédéric Mabileau : robe jaune assez intense, quelques reflets dorés. Premier nez très floral, plutôt fin. A l’aération, et avec une montée de la température, le côte gras et opulent du vin se développe. C’est tendu, très aromatique et une pointe semi-perlante propose une très agréable salivation. Attaque en bouche puissante, minérale et équilibrée. Rondeur « douce », aromatique sur le mentholé et amers salivant type zan complètent cette palette. Longue persistance en bouche, glycérinée et tendre, presque saline. Impression veloutée, avec un grain « noble » sur un registre toujours frais. La synthèse entre puissance, élégance et équilibre. Grand vin (déjà) et en devenir. Excellent ++

Une pensée émue à la mémoire de Frédéric.


Bruno


11 octobre 2020

Un repas mitigé au niveau des vins

A l’occasion d’un repas familial, résultat très mitigé au niveau vins …


En apéritif, Crémant de Loire, 1948, domaine de St Just : bouchonné ! Le nez est clairement atteint, empêchant tout plaisir. En bouche, c’est certes moins marqué mais le vin est plutôt fluet, aigrelet et sans volume.

En entrée, Anjou, Authentique 2010, Philippe Delesvaux : ce demi-sec s’est révélé un excellent compagnon. Minéralité cristalline, légèrement enrobée par les sucres résiduels. Aromatique sur le miel, la pâte de coing et quelques touches florales. Empreinte profonde, jusqu’à une finale ligérienne de noble origine. Excellent +

Avec un magret de canard, Gevrey-Chambertin, premier cru Clos St Jacques 2008, Sylvie Esmonin : nez plutôt évolué, confit et fondu sur un fond boisé encore très présent. Puis plus rien. Une bouche plate, rigide, aigre et sans volume. Où est passé le pinot ? Bof

Pour ne pas rester sur un échec, j’avais prévu un double, un Nuits St Georges, premier cru les St Georges 2008, domaine Chicotot : un nez évolué avec du caractère, plus sur l’élégance que la structure. Notes de feuilles mortes, de fleurs fanées et de fruits à l’alcool. Une impression de parfum de raisin ! Bouche de moyenne puissance, marquée par une acidité propre au millésime … mais équilibrée à la fois par des tannins fins, veloutés et arrondis et une structure de « faux maigre ». C’est tendre et élégant. Finale intéressante. Très Bien +

Avec une mousse au chocolat, Port, Late Bottle Vintage unfiltered 2011 (single vineyard), Quinta do Noval : une puissance ultime mais mesurée. Nez un peu sur la retenue, sans doute fermé, mais avec déjà des notes profondes de fruits noirs, d’épices et de notes solaires. Bouche puissante, tannique, épicée, sur un fruit intense et très profond. Ultra jeune à ce jour. Grande promesse d’un avenir radieux … pour qui saura patienter encore quelques décennies. Excellent (et potentiellement beaucoup plus).


Bruno