A
l’occasion d’un repas familial, résultat très mitigé au niveau vins …
En apéritif, Crémant de Loire, 1948, domaine de St Just : bouchonné !
Le nez est clairement atteint, empêchant tout plaisir. En bouche, c’est certes
moins marqué mais le vin est plutôt fluet, aigrelet et sans volume.
En entrée, Anjou, Authentique 2010, Philippe Delesvaux :
ce demi-sec s’est révélé un excellent compagnon. Minéralité cristalline,
légèrement enrobée par les sucres résiduels. Aromatique sur le miel, la pâte de
coing et quelques touches florales. Empreinte profonde, jusqu’à une finale
ligérienne de noble origine. Excellent +
Avec un magret de canard, Gevrey-Chambertin, premier cru
Clos St Jacques 2008, Sylvie Esmonin : nez plutôt évolué, confit
et fondu sur un fond boisé encore très présent. Puis plus rien. Une bouche
plate, rigide, aigre et sans volume. Où est passé le pinot ? Bof
Pour ne pas rester sur un échec, j’avais prévu un
double, un Nuits St Georges, premier cru les St Georges 2008, domaine Chicotot : un
nez évolué avec du caractère, plus sur l’élégance que la structure. Notes de
feuilles mortes, de fleurs fanées et de fruits à l’alcool. Une impression de parfum
de raisin ! Bouche de moyenne puissance, marquée par une acidité propre au
millésime … mais équilibrée à la fois par des tannins fins, veloutés et
arrondis et une structure de « faux maigre ». C’est tendre et élégant.
Finale intéressante. Très Bien +
Avec une mousse au chocolat, Port, Late Bottle Vintage unfiltered
2011 (single vineyard), Quinta do Noval : une
puissance ultime mais mesurée. Nez un peu sur la retenue, sans doute fermé,
mais avec déjà des notes profondes de fruits noirs, d’épices et de notes
solaires. Bouche puissante, tannique, épicée, sur un fruit intense et très profond.
Ultra jeune à ce jour. Grande promesse d’un avenir radieux … pour qui saura
patienter encore quelques décennies. Excellent (et potentiellement beaucoup plus).
Bruno