Affichage des articles dont le libellé est apéritif. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est apéritif. Afficher tous les articles

14 novembre 2020

Apéro quizz via Skype !

Apéro-quizz, c’était le thème proposé par nos amis de Rueil pour un apéritif dématérialisé (c’est beau d’être jeune et au fait de toutes les technologies du « monde d’après » - qui disent !) sur Skipe.

Le jeu, à partir d’une phrase tirée d’une chanson, découvrir la phrase située immédiatement AVANT ! Plus simple qu’il n’en paraît … mais cela nous a permis de rompre un peu virtuellement le confinement …



Comme la nourriture terrestre compte autant (voir plus) que la nourriture spirituelle, ce jeu a été accompagné avec bonheur par un Chitry, Cuvée Olympe 2015, Olivier Morin : une robe jaune pâle sans trop d’évolution, brillante et déjà salivante. Nez d’une grande complexité, sur les classiques du chardonnay icaunais, à savoir des notes légères de noisettes, une pointe iodée et une fraîcheur vive. Rapidement complétée par des touches d’agrumes, une pointe capiteuse sans le côté « lourd » du terme, une floralité grasse et opulente et une assise minérale. Bouche en plein accord, d’une belle énergie élégante. C’est gras et rond, ces deux composantes dessinant une aromatique très aboutie. Longue énergie minérale en soutien, presque tannique, avec des notes sur la cire d’abeille, allongée par une belle acidité. Amers de type zan bien marqués mais parfaitement intégrés. C’est riche jusque dans la finale qui claque sur les papilles. Un compagnon parfait d’un pâté (pas en croute mais très bon J). Le temps (et le vigneron) a bien fait son œuvre. Excellent (+)


Bruno


24 octobre 2020

En attendant la maison de retraite

Premier apéro hier soir en temps de couvre-feu. Début 18h30 pour un apéro dinatoire. Fin à 20h30 pour un retour à la maison avant 21h00.

Entre parenthèses, un très beau Chablis 1° cru Fourchaunes 2017 de la cave de la Chablisienne, tout en minéralité chablisienne, un joli grain en bouche, une puissance maîtrisée et une fraicheur salivante

puis un Chitry, Olympe 2017 d'Olivier Morin : un faux maigre pour ce chardonnay plus sur l'élégance, la floralité et les fruits jaunes. Une structure en arrière plan bien présente. C'est presque "gouleyant".

Couché à 21h00. Quelle nuit de folie !


Bruno 


19 février 2010

Coteaux du Layon, Clos du Pavillon 1998, Philippe Delesvaux


Ce soir, en guise d'apéritif, sans amuse-bouche pour garder le palais intact
.
Coteaux du Layon Saint Aubin, Clos du Pavillon 1998 de Philippe Delesvaux : une robe vielle or très intense. Beau nez de botrytis, confit, tourbeux et charbonné à souhait. Notes de fruits exotiques à l'aération. En bouche, l'impression de puissance domine. Très minérale, très charboneuse mais douce et sans aspérité. L'acidité, certainement analytiquement concentrée (je n'avais pas de pH-mètre sur moi) tient le vin. L'impression de sucrosité est légère et fine, sans doute le signe d'un bel équilibre général du vin. Finale extrêmement complexe, entre demi-sucrosité, minéralité charbonneuse, botrytis et, de manière surprenante, une très élégante fraicheur (menthe). MAGNIFIQUE AUJOURD'HUI.
.
Sans doute encore un bel avenir pour ce vin.
.
.
Bruno

9 janvier 2009

Un apéritif dinatoire qui se prolonge

Hier soir, le livreur de la Gardine (nos amis de l'Union pour un Meilleur Pinard) nous a apporté notre commande de Rasteau et de Châteauneuf du Pape. Pour l'occasion, nous avions organisé un petit apéritif dinatoire qui s'est prolongé tard dans la soirée.
.
Au menu, charcuteries diverses, saumon fumé, verrines diverses, guaccamole et, pour terminer, tarte aux pommes. Pour accompagner ces amuse-bouche, j'ai servi :
.
Anjou blanc, cuvée l'Authentique 2007, domaine Philippe Delesvaux (carafé deux heures avant le service) : un vin issu de raisins francs-de-pied étincelant. Au nez, se dégage une impression de fraicheur, de floralité et de pureté. Notes de pierre à fusil à l'aération. En bouche, attaque cristalline, sur une belle charpente élégante. Très belle complexité alliant des notes d'agrumes, de minéralité carbonifère et de morilles. Quelle rectitude : un vin tendu comme une lame de rasoir, tenu par une belle acidité noble, sans astringence. Finale ultra longue, légèrement glycérinée, un peu épicée. Un vin sec mais légèrement moelleux (ce que je traduis peut-être maladroitement pas "velouté"). Remanance et rétro-olfaction enveloppante et fraîche, presque mentholée. MAGNIFIQUE.
.
Condrieu moelleux 2005, domaine Philippe Faury : robe jaune très claire. Nez un peu réduit, très minéral, sur la craie. En bouche, le vin est encore très minéral, mais légèrement fluet et manquant un peu de gras. Finale agréable sur une sucrosité légère. BIEN. Régouté ce midi, le vin s'est très largement ouvert : nez plus expressif, sur la pêche et la poire, tout en conservant un aspect floral léger. En bouche, le vin s'est structuré et s'est développé : belle salinité sur un gras onctueux, presque crémeux. Finale alliant sucrosité légère, salinité et rondeur, légèrement miellé. TRES BIEN (il aurait été sans doute préférable de le carafer avant dégustation).
.
Une soirée pleine d'amitié qui s'est prolongée tard dans la nuit, pour le plaisir de tout le monde.
.
.
Bruno