Ce soir, en guise d'apéritif, sans amuse-bouche pour garder le palais intact
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Coteaux du Layon Saint Aubin, Clos du Pavillon 1998 de Philippe Delesvaux : une robe vielle or très intense. Beau nez de botrytis, confit, tourbeux et charbonné à souhait. Notes de fruits exotiques à l'aération. En bouche, l'impression de puissance domine. Très minérale, très charboneuse mais douce et sans aspérité. L'acidité, certainement analytiquement concentrée (je n'avais pas de pH-mètre sur moi) tient le vin. L'impression de sucrosité est légère et fine, sans doute le signe d'un bel équilibre général du vin. Finale extrêmement complexe, entre demi-sucrosité, minéralité charbonneuse, botrytis et, de manière surprenante, une très élégante fraicheur (menthe). MAGNIFIQUE AUJOURD'HUI.
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Sans doute encore un bel avenir pour ce vin.
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Bruno
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