Soirée en petit comité placée sous le signe de la chaleur sur Paris, pas forcément les conditions idéales pour bien goûter. Mais l'objectif était ailleurs, accueillir quelques nouveaux ou anciens invités.
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Les blancs :
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Les blancs :
Vin de palme du Nigéria : èn nez sur le vieux jambon fumé, le « Monaco » Belin. La bouche est encore pire, douce, jambonnée, anisée et astringente.
Alsace Riesling Geisberg 2006, Kientzler : un nez typiquement sur le pétrole, une belle sensation de droiture. La bouche est tendue, sur une belle acidité, extrêmement salivante. Peut-être un peu court avec un léger manque de complexité. Bien ++
Alsace premier cru Schoffweg 2005, Marcel Deiss : nez perlant peu agréable, une pointe d’oxydation en plus. La bouche est sucreuse, mais malgré tout bien équilibrée, sans doute par une acidité masquée. Finale sur le zan, une pointe sucrée et des amers agréables. Bien
Meursault, Tessons 2008, Pierre Morey : un nez grillé, très avenant, une pointe de réduction éphémère. La bouche est complexe, sur un équilibre de forte tension. C’est à la fois minéral et gras, sous le voile vanillé de l’élevage juste comme il faut. La finale est terriblement minérale, presque chablisienne, tout en laissant apparaître un glycériné très salivant. J’ai adoré. Très Bien
Pouilly-Fuissé, les Crays 2008, Daniel Barraud : grand écart par rapport au vin précédent. Le nez est complètement fermé. Le vin semble cruellement manquer de caractère (ce qui a fait beaucoup rire l’assistance). La finale est déséquilibrée, sur une association sucre / amertume pas en place.
Ossian 2008 : ce vin espagnol du cépage verdejo présente une belle aromaticité au nez, sur un registre très élégant. La bouche est complexe, grasse, présentant une amertume noble, une pointe grillée presque « bourguignonne ». L’attaque est franche, la finale doucement amère. Très Bien
Bandol blanc, château Jean Pierre Gaussen 2008 : un nez exotique sur le bonbon anglais et le marshallow (azoture de sodium). La bouche est malheureusement raide, construite sur un faux-gras très (trop) prégnant en finale.
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Passons aux rouges :
Vin de Moldavie, les Terres Noires 1999 : j’ai trouvé ce vin de cépage « Cabernet sauvignon » bouchonné.
Vin de Moldavie, les Terres Noires 1999 : j’ai trouvé ce vin de cépage « Cabernet sauvignon » bouchonné.
Vin du Liban, château Musar 2001 : grosse déception avec ce vin dont j’avais énormément apprécié le millésime 1990 en compagnie de Laurent (Lab). Nature, viandard, perlant et acide. Problème de bouteille (ou de ronchon autour de la table).
Rioja, Vina Tondonia Reserva 2001 : nez typé de cabernet (poivron). Forte amertume en bouche, et qui se termine par une impression de raideur et de dureté (comme si on croquait un fenouil pas mur).
Vin de Pays, Trévallon 2004 : Là encore, pas mon type de vin. Nez sur le poivron à peine (ou pas du tout) mur, finale presque sucrée et assèchante. Je passe.
Margaux, château Bel Air Marquis d’Aligre 1996 : nez sur le kirsch, avec une pointe de sensation alcooleuse. Belle attaque en bouche mais qui se révèle trop courte et mal construite : sec, amer et un peu sur l’alcool. Assez Bien
Margaux, Deuxième Grand Cru classé, château Rauzan Gassiès 1990 : du bois au nez. Un vin de demi-corps, aux tannins fins et parfaitement fondus. Finale douce-amère. Assez simple mais sans défaut. Bien
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Et enfin les douceurs :
Riesling auslese, Bernkasteler Lay 1988, Dr. Thanisch : nez sur le pamplemousse et l’ananas, une sensation aromatique mesurée. Bouche sur un équilibre de demi-corps et demi-sec. Bien construit, un peu court. Moins profond que d'autres auslese que j'ai déjà bus. Bien +
Sauternes, Second Cru, château Filhot 1983 : j’ai l’impression que le vin avait un pet au nez (oxydation). Mon analyse, c’est un peu court, avec peu de sucres et un côté lacté / caramel en finale qui est assez moyen. Assez Bien
Sauternes, Grand Premier Cru, château Yquem 1983 : une marche, que dis-je, un escalier entre ces deux vins. On bascule là vers le sublime. Tout y est. Un nez sur un équilibre à la fois élégant et charpenté : rôti, abricoté, sucre chaud. La bouche est riche, corpulente, élégante, traçante, … et se termine par des amers agréables d’une noblesse pure, presque salin. Très longue persistance. Excellent (le vin de la soirée pour moi).
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Rioja, Vina Tondonia Reserva 2001 : nez typé de cabernet (poivron). Forte amertume en bouche, et qui se termine par une impression de raideur et de dureté (comme si on croquait un fenouil pas mur).
Vin de Pays, Trévallon 2004 : Là encore, pas mon type de vin. Nez sur le poivron à peine (ou pas du tout) mur, finale presque sucrée et assèchante. Je passe.
Margaux, château Bel Air Marquis d’Aligre 1996 : nez sur le kirsch, avec une pointe de sensation alcooleuse. Belle attaque en bouche mais qui se révèle trop courte et mal construite : sec, amer et un peu sur l’alcool. Assez Bien
Margaux, Deuxième Grand Cru classé, château Rauzan Gassiès 1990 : du bois au nez. Un vin de demi-corps, aux tannins fins et parfaitement fondus. Finale douce-amère. Assez simple mais sans défaut. Bien
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Et enfin les douceurs :
Riesling auslese, Bernkasteler Lay 1988, Dr. Thanisch : nez sur le pamplemousse et l’ananas, une sensation aromatique mesurée. Bouche sur un équilibre de demi-corps et demi-sec. Bien construit, un peu court. Moins profond que d'autres auslese que j'ai déjà bus. Bien +
Sauternes, Second Cru, château Filhot 1983 : j’ai l’impression que le vin avait un pet au nez (oxydation). Mon analyse, c’est un peu court, avec peu de sucres et un côté lacté / caramel en finale qui est assez moyen. Assez Bien
Sauternes, Grand Premier Cru, château Yquem 1983 : une marche, que dis-je, un escalier entre ces deux vins. On bascule là vers le sublime. Tout y est. Un nez sur un équilibre à la fois élégant et charpenté : rôti, abricoté, sucre chaud. La bouche est riche, corpulente, élégante, traçante, … et se termine par des amers agréables d’une noblesse pure, presque salin. Très longue persistance. Excellent (le vin de la soirée pour moi).
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Saluons ici le dévouement de l'Oliv qui a décliné une soirée chez Lasserre pour nous tenir compagnie et se charger de l'organisation de la dégustation. Il n'y a pas que de la gauche caviar dans cet homme là.
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Heureux d'avoir fait la connaissance de Daniel avec qui j'avais bien sympathisé du temps de LPV. Ton 'ice-Vuitton'(C) nous a vraiment impressionné. Tu es digne de faire partie du comité central du Gunthard Club !
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Heureux également d'avoir croisé Mathieu et Quentin et ravi d'avoir revu Raph (malgré son vin de palme ...).
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Heureux d'avoir fait la connaissance de Daniel avec qui j'avais bien sympathisé du temps de LPV. Ton 'ice-Vuitton'(C) nous a vraiment impressionné. Tu es digne de faire partie du comité central du Gunthard Club !
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Heureux également d'avoir croisé Mathieu et Quentin et ravi d'avoir revu Raph (malgré son vin de palme ...).
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Bruno