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1 février 2025

Diner à l'Auberge Pom'Poire à Azay-le-Rideau (37)


Retour à Pom’Poire ce samedi pré-Salon, pour profiter une nouvelle fois des plaisirs de la table et du des verres. Je reprendrais in extenso mes impressions de l’an dernier, tout y était dit :

Accueil amical, décoration zen tant au salon que dans les chambres, assiettes de très grande qualité, service impeccable, décontracté et précis, tous les ingrédients sont présents pour une belle étape.

Les chambres sont décorées avec goût, un aspect cosy intimiste qui apaise.

La salle de restaurant mélange avec réussite le bois, le verre et le métal. Les tables sont spacieuses et espacées, les chaises « tournantes » confortables.

 

Cette fois-ci, nous avons choisi le Menu « Sensation » en 7 plats :

 

Amuse-Bouche : Cromesquis de Poulette de Racan / Ail Noir - Tuile de Drêche/ Crémeux Héliantis / St Jacques Fumée - Tube Croustillant Betterave / Faisselle du Pré Joly / Œufs de Truite - Tartelette Panais / Noix


Mise en bouche

Silure de Loire & Velouté de Pomme de Terre aux Œufs de Brochet

Langoustine (St Jacques) & Voile de Lard / Variation de Choux de chez Thomas


Lieu Jaune / Endive Braisée à l'Orange / Fumé de Poisson Parfumé au Curry Noir

Mijoté de Céleri & Truffes « Melanosporum »


Bœuf Maturé/ Déclinaison de Carotte / Jus à Manger


Crémeux Pistache / Sorbet Persil / Brunoise Kiwi

Agrumes en Textures / Tuile Meringue / Vinaigrette aux Algues


Confirmation de l’excellence des assiettes avec une légère inflexion cette année sur l’utilisation des touches acidulées / vinaigrées semble-t-il moins présentes (quoique pour la mijoté de céleri …). On débute fort et haut, on termine (très) fort et (très haut), sans jamais le moindre retour en arrière. Superbe adresse.

La carte des vins s’est étoffée, même si on pourrait regretter la jeunesse de la plupart des références. Malgré tout, et avec les conseils avisés du sommelier, nous avons trouvé notre bonheur. En route.


Les vins :

Montlouis, Cuvée Louane, domaine Franck Breton (Brut nature) : une bulle fine, poudrée, minérale, dégageant à la fois une énergie tendue et un soyeux presque « enrobé ». Bouche traçante, sur l’élégance, la finesse minérale et une finale révélant de fins amers salivants du plus bel effet. Excellent

Anjou, Litus 2018, Eric Morgat : un nez d’abord discret, puis finement salin. Bouche puissante, minérale et serrée, à la manière d’un Savennières, sans toutefois cette granulosité parfois un peu trop appuyée. Beaux amers sur une impression presque « astringente », mais dans le bon sens du terme. Finale avec une grande empreinte, et un retour poivré de caractère. Avec l’aération, le nez devient plus « rond », l’opulence (mesurée) se développe, définissant une grande bouche de chenin. Excellent

Sancerre, les Garennes 2020, Vincent Gaudry : nez profond et intense, sur les fruits noirs, une pointe fumée en complément. Sur un registre sans doute moins expansif que le millésime (chaud) pourrait le laisser penser. Après la dégustation pour lui-même, le vin acquiert une dimension plus opulente avec la viande. La bouche reste fraîche, une pointe d’astringence en sus. Si les tannins sont veloutés, l’acidité de structure reste aujourd’hui à se fondre dans l’ensemble. Garde minimum de 7 / 8 ans à prévoir. Très Bien +

Gewürztraminer Grand Cru Goldert 2012, domaine Zinck : au premier coup de nez, le cépage est clairement identifié. Rose, opulence et forte aromaticité. Bouche sur un équilibre demi-sec, tendre, avec des amers assez marqués. Joli pour lui-même. Sans doute un peu desservi par les agrumes du dessert. Très Bien +


Une nouvelle parenthèse enchantée dans cet établissement que nous recommandons fortement, où le calme des environs ne dépare pas l’affolement de nos papilles tout au long du repas. Et pour nous en remettre, nous avons pu profiter d’un magnifique petit-déjeuner toujours égal à lui-même.


Bruno


1 janvier 2025

Passage à l'année 2025 très réussi !

Quelques vins bus pour fêter le passage à l’année 2025, particulièrement bien réussis !


Saint Aubin, premier cru le Charmois 2017, Marc Colin : un nez charmeur, finement salin, une belle aromatique fraîche et mentholée. Bouche tendue sur une même minéralité saline, une pointe vanillée en complément, avec de la mâche. Vin à point, et qui prendra encore plus de volume avec les fromages. Excellent

Vouvray, clos de Venise 2012, domaine de la Taille aux Loups : un grand nez de chenin de Touraine, sur une construction calcaire. Fin poudrage qui s’associe avec une belle aromatique et un gras fondu. Puissance veloutée en bouche, avec de la tendresse, de l’empreinte et une finale allongée, fraîche, réglissée, très marquante. Excellent +

Corton-Charlemagne grand cru, 2010, domaine Rapet père et fils : un chardonnay grillé au nez, dégageant une impression de puissance et de classe. Bouche avec une empreinte minérale cristalline et corpulente, longue, puissante et élégante. Persistance superlative et retour sur de fins amers frais et salivant. Grand Vin

Sancerre, les Garennes 2015, Vincent Gaudry : un nez de pinot sur un gros fruit, profond, tendrement fumé, suave. Bouche ronde charmeuse, avec du fruit, de la structure et une charge tannique élégante et bien née. Longue persistance et association majeure avec une poularde au vin jaune. Exceptionnel

Mosel-Saar-Ruwer, Riesling Auslese**, Urziger Würzgarten 1999, Karl Erbes : nez pas net, un peu flou, des notes poussiéreuses … presque liégeuses. Bouche avec belle aromatique mais matifiée par le défaut qui se développe à l’aération. TCA


Châteauneuf du Pape, clos des Papes 2007 : (carafé 3 heures) un nez animal et viandé, profond, sachant rester sur un registre fruité plutôt intense (fruits noirs). Bouche charpentée, de belle définition, bien construite sur une acidité qui « adoucit » un peu le vin. Charge tannique nettement sudiste. Bien fait mais, pour mon palais, un peu trop « too much » (15,2° %). Clairement pas mon style de vin

Chablis, Grand Cru Bougros 2014, la Chablisienne : une puissance chablisienne au nez, avec des notes iodées et une touche vanillée très fine. Bouche enveloppante sur une trame minérale tendue avec un léger gras en contre-point. Notes grillées salines qui se développent en finale, avec une belle allonge. Un vin avec encore plein de promesse de vieillissement. Excellent +

Chambolle-Musigny, premier cru les Châtelots 2010, Anne et Hervé Sigaut : un grand nez de pinot sur les fruits noirs, profond, certes un peu réservé à l’ouverture. Impression veloutée. Notes marquées sur la rose et la truffe, en toute élégante. Bouche sur un registre élégant, avec de la rondeur, du caractère, et une puissance parfaitement maîtrisée. Un grand pinot. Exceptionnel


Une année 2025 qui débute en fanfare !


Bruno