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7 septembre 2025

Une semaine sur la côte normande

Quelques vins bus sur la côte normande :


Saint Romain 2017, Alain Gras : un nez acidulé, sur les fruits rouges, croquant. Notes de framboises écrasées, une pointe réglissée douce. Bouche apaisée, de belle fraîcheur. Tannins fondus. Impression ronde et vive. Beau retour sur la réglisse en final. Très Bien +

Saumur, Clos David 2017, Arnaud Lambert : nez cristallin, finement mentholé, salivant. Fond fumé. Bouche vive avec beaucoup d’énergie. Tension traçante avec une pointe grasse élégante. Légère salinité. Longueur suave, avec un gros potentiel de vieillissement. Très Bien ++

Macvin, domaine Baud : un superbe nez sur l’alcool noble, la noix, une pointe de sucrosité salivante et une aromatique décuplée. Impression saline. Bouche ronde avec une belle granulosité. Salinité aromatique, notes réglissées, une sorte de « jaune » sans excès. Finale sublime, tapissante et persistante. Une gourmandise. Excellent +

Chassagne-Montrachet, premier cru Clos de la Maltroye 2016, château de la Maltroye : nez floral assez tendu, une pointe d’amertume en complément. Légèrement fumé. Bouche jeune ( ?), sur la tension, une pointe grasse discrète. Notes réglissées douces et une sucrosité légère en finale. Pas de défaut, mais pas fou fou ! Bien ++

Auxey-Duresses, VV 2015, Alain Gras : jolis fruits noirs au nez, complexe et touches acidulées. Aromatique sur la griotte. Impression de tannins veloutés. Bouche de belle structure, acidité acidulée, tannins apaisés et structure assez corpulente. Belle allonge sur la finale, laissant une impression « humide » et salivante, qui glisse. Excellent

Puligny-Montrachet, les Enseignères 2013, Anne et Hervé Sigaut : grosse minéralité au nez, avec un côté floral, de la tension, du caillou et une pointe vanillée qui n’évoque pas l’élevage. Bouche tendue, sur de l’énergie tellurique, une pointe saline sur la grande minéralité. Finale un peu fumée et délicatement épicée. Longue empreinte pour ce village. Excellent (+)

Montlouis, Triple Zéro, domaine de la Taille aux Loups : un nez semi-perlant, une douceur minérale en bouche. Fine salinité. L’absence de bulles est un peu déroutante. Bien

Saumur, Jurassique 2022, domaine du Pas St Martin : nez très complexe sur une trame minérale. Aromatique finement mentholée et impression de rondeur soyeuse. Bouche finement veloutée, bel équilibre entre l’acidité et l’habillage, une légère salinité en finale. Complexité pour un vin qui m’évoque « Simone ». Grande allonge, superbement marquante. Excellent +

Saint Aubin, premier cru en Remilly 2015, Marc Colin : nez tendu, minéral, cristallin … qui manque un peu de relief à ce stade. Bouche structurée, saline, avec un beau volume et du caractère. Finale sur une amertume fraîche, épicée et avec une légère réduction fumée / grillée. M’a paru étonnamment tendu, avec un manque de chair, mais je pinaille. Excellent


Bruno


1 mai 2025

Premier mai mitigé

Nous profitons de ce premier mai chômé (nous avions acheté le pain la veille et nous n’en sommes pas morts !) pour un repas de fête familial.

Deux bouteilles ont été ouvertes à l’occasion :



Un Saint-Aubin, premier cru Murgers des Dents de Chien, domaine Bohrmann : confirmation de l’excellence de ce vin, avec un nez cristallin, tendu, une pointe saline présente, une aromatique fraîche et un côté salivant intense. Bouche complexe, elle-aussi cristalline, des notes fumées, mentholées, une pointe grillée / saline magnifique. Corpulence équilibrée et finale sur un velours suave, toujours avec cette construction « poudrée ». Exceptionnel.

Un Saint-Nicolas de Bourgueil, Eclipse n° 11, 2014, domaine Frédéric Mabileau : des vicissitudes du vin ! Longtemps, ce vin représentait une sorte d’a et w du Cabernet Franc. Malheureusement, ici, on se rend compte que la science œnologique, comme la science économique, n’est pas une science ! A l’ouverture (vers 10h00), un vin contrit, acidulé, sorte de « mauvais gamay ». Une heure après, un trèèèèès léger mieux m’incite à le carafer pour le midi. Résultat assez mitigé. Si le nez semble s’être construit autour des fruits noirs, d’une pointe fumée et d’une belle concentration, la bouche est quand même en dedans. Pas de défaut majeur mais une sorte de vin non accompli. Dommage


Décontenancé je suis. Si j’ai pu penser que ce vin n’était pas conçu pour une très longue garde, le carafage lui a quand même apporté un petit plus. Alors, problème de bouteille ?


Bruno


27 mars 2025

Déjeuner à L'Episode à Meursault (21)

Nous continuons notre pèlerinage bourguignon pour ce déjeuner chez Nicolas, au restaurant l’Episode à Meursault. Je reprendrai les termes précédents : une institution, une obligation lors de tout voyage en Bourgogne.

Midi tranquille paraît-il puisqu’il n’y a qu’une seule réservation :la nôtre ! Force est de constater que notre pouvoir d’attraction est immense puisque, dans la demi-heure qui suit, le restaurant se remplit.

Au menu, pâté en croute / bar et sa purée de patates douces / mille-feuilles  (un bug m’a fait perdre les photos).



En apéritif, un Crémant de Bourgogne, cuvée Prestige, Olivier Chanzy : nez tendre et aromatique, notes briochées sur une bulle de belle taille. Bouche gourmande et suave, très plaisante. Finale complexe, tendre, acidulée et glycérinée. Très Bien

Saint-Aubin, premier cru Murgers des Dents de Chien 2020, domaine Bohrmann : magnifique nez, ciselé, précis, tendu. Pointe saline, dégageant une impression de fraîcheur. Bouche serrée, tonique, ciselée et de grande énergie. Impression veloutée sur une trame minérale cristalline. Finale superbe, complexe entre une aromatique mentholée, une touche poudrée et cette allonge superlative. Exceptionnel. Adepte des Saint Aubin de Marc Colin, on est ici sur une lecture plus cristalline et tendue des terroirs, un élevage et un gras sans doute moins prononcé, mais sans sacrifier à l’empreinte. Une très grande découverte pour ma part (pour la peine, je repars avec 3 bouteilles).

Pour finir sur une bonne (enfin J) impression, une goutte de Chartreuse V.E.P. sublime, puissante, florale, sucrée mais toujours élégante.


Vivement la prochaine Nico !


Bruno