1 mai 2025

Premier mai mitigé

Nous profitons de ce premier mai chômé (nous avions acheté le pain la veille et nous n’en sommes pas morts !) pour un repas de fête familial.

Deux bouteilles ont été ouvertes à l’occasion :



Un Saint-Aubin, premier cru Murgers des Dents de Chien, domaine Bohrmann : confirmation de l’excellence de ce vin, avec un nez cristallin, tendu, une pointe saline présente, une aromatique fraîche et un côté salivant intense. Bouche complexe, elle-aussi cristalline, des notes fumées, mentholées, une pointe grillée / saline magnifique. Corpulence équilibrée et finale sur un velours suave, toujours avec cette construction « poudrée ». Exceptionnel.

Un Saint-Nicolas de Bourgueil, Eclipse n° 11, 2014, domaine Frédéric Mabileau : des vicissitudes du vin ! Longtemps, ce vin représentait une sorte d’a et w du Cabernet Franc. Malheureusement, ici, on se rend compte que la science œnologique, comme la science économique, n’est pas une science ! A l’ouverture (vers 10h00), un vin contrit, acidulé, sorte de « mauvais gamay ». Une heure après, un trèèèèès léger mieux m’incite à le carafer pour le midi. Résultat assez mitigé. Si le nez semble s’être construit autour des fruits noirs, d’une pointe fumée et d’une belle concentration, la bouche est quand même en dedans. Pas de défaut majeur mais une sorte de vin non accompli. Dommage


Décontenancé je suis. Si j’ai pu penser que ce vin n’était pas conçu pour une très longue garde, le carafage lui a quand même apporté un petit plus. Alors, problème de bouteille ?


Bruno


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