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1 janvier 2025

Passage à l'année 2025 très réussi !

Quelques vins bus pour fêter le passage à l’année 2025, particulièrement bien réussis !


Saint Aubin, premier cru le Charmois 2017, Marc Colin : un nez charmeur, finement salin, une belle aromatique fraîche et mentholée. Bouche tendue sur une même minéralité saline, une pointe vanillée en complément, avec de la mâche. Vin à point, et qui prendra encore plus de volume avec les fromages. Excellent

Vouvray, clos de Venise 2012, domaine de la Taille aux Loups : un grand nez de chenin de Touraine, sur une construction calcaire. Fin poudrage qui s’associe avec une belle aromatique et un gras fondu. Puissance veloutée en bouche, avec de la tendresse, de l’empreinte et une finale allongée, fraîche, réglissée, très marquante. Excellent +

Corton-Charlemagne grand cru, 2010, domaine Rapet père et fils : un chardonnay grillé au nez, dégageant une impression de puissance et de classe. Bouche avec une empreinte minérale cristalline et corpulente, longue, puissante et élégante. Persistance superlative et retour sur de fins amers frais et salivant. Grand Vin

Sancerre, les Garennes 2015, Vincent Gaudry : un nez de pinot sur un gros fruit, profond, tendrement fumé, suave. Bouche ronde charmeuse, avec du fruit, de la structure et une charge tannique élégante et bien née. Longue persistance et association majeure avec une poularde au vin jaune. Exceptionnel

Mosel-Saar-Ruwer, Riesling Auslese**, Urziger Würzgarten 1999, Karl Erbes : nez pas net, un peu flou, des notes poussiéreuses … presque liégeuses. Bouche avec belle aromatique mais matifiée par le défaut qui se développe à l’aération. TCA


Châteauneuf du Pape, clos des Papes 2007 : (carafé 3 heures) un nez animal et viandé, profond, sachant rester sur un registre fruité plutôt intense (fruits noirs). Bouche charpentée, de belle définition, bien construite sur une acidité qui « adoucit » un peu le vin. Charge tannique nettement sudiste. Bien fait mais, pour mon palais, un peu trop « too much » (15,2° %). Clairement pas mon style de vin

Chablis, Grand Cru Bougros 2014, la Chablisienne : une puissance chablisienne au nez, avec des notes iodées et une touche vanillée très fine. Bouche enveloppante sur une trame minérale tendue avec un léger gras en contre-point. Notes grillées salines qui se développent en finale, avec une belle allonge. Un vin avec encore plein de promesse de vieillissement. Excellent +

Chambolle-Musigny, premier cru les Châtelots 2010, Anne et Hervé Sigaut : un grand nez de pinot sur les fruits noirs, profond, certes un peu réservé à l’ouverture. Impression veloutée. Notes marquées sur la rose et la truffe, en toute élégante. Bouche sur un registre élégant, avec de la rondeur, du caractère, et une puissance parfaitement maîtrisée. Un grand pinot. Exceptionnel


Une année 2025 qui débute en fanfare !


Bruno


7 novembre 2020

Quand le CoVid chamboule nos plans

Ce devait être un week-end souriant, ensoleillé, dans les vignes côtedoriennes, et le soir dans une « petite » auberge (ICI) pour reprendre des forces … mais le CoVid (et le confinement subit et subi) en a décidé autrement.

Annulations en tous genres …


Pour se remonter le moral (enfin essayer), trois bouteilles :

Un Chiroubles, la Secrète 2014, Emile Cheysson : c’est très rond, presque « flou », sans caractère (ce fameux grain beaujolaisien). Moyen !

Un Chambolle-Musigny, premier cru Chatelots 2013, Anne et Hervé Sigaut : deuxième set. Si le nez laisse entrevoir de beaux fruits noirs et une belle maturité, quelques notes d’amers pointent … Bouche totalement dissociée entre acidité, amertume et tannins. Moyen !

Deux rouges, une même conclusion de médiocrité. On va donc terminer le week-end sur un blanc.

St Romain 2015, domaine Alain Gras :  nez de beau chardonnay légèrement réduit, une pointe grillée sur un substrat floral. Notes de noisettes et une pointe végétale de bel effet en complément. Bouche assez grasse en attaque, rapidement étirée par l’acidité du vin. Amertume très sapide. Impression de fraîcheur. C’est à la fois riche et élégant. Belle finale presque aérienne. Très Bien +

L’honneur est sauf.


Bruno


13 avril 2020

Résistance 4

Week-end pascal un peu original cette année, pour cause de confinement respecté (heureusement, il a plu dans l’après-midi. Conséquence, moins de cons dans les rues !). Remontons nous le moral avec :


Fleurie, cuvée spéciale (Vieilles Vignes) 2010, domaine Chignard : robe profonde et dense, sans évolution notable. Nez un peu mutique, sur les fruits noirs, mais manquant franchement de peps. Bouche structurée autour d’une charge tannique assez dense, complétée par des notes fruitées un peu en retrait et une acidité assez marquée. Finale peu amène, avec des tannins amers, à la limite de l’astringence. Peu de plaisir en l’état. Bien
Pernand-Vergelesses, premier cru Sous Frétille 2010, domaine Rapet père et fils : robe jaune pâle, sans notes d’évolution. Très joli nez de chardonnay, sur des senteurs d’amandes douces. Impression de minéralité saline et de fraîcheur mentholée. Bouche bien équilibrée. Attaque franchement sur la minéralité de la colline de Corton, poudre de calcaire et notes mentholées, pointe glycérinée qui vient polir l’ensemble. Joli grain en bouche, salivante, sérieux et vineux. Finale qui voit le retour d’amers nobles, entre grillé fin et peau d’amandes. Longue persistance fraîche. Excellent
Saint Nicolas de Bourgueil, Eclipse n° 11, 2014, Frédéric Mabileau : robe rubis carmin profonde, quelques reflets plus vifs. Grand nez de cabernet franc mur et noble. Un fruité typé griottes, une droiture sur la maturité (le côté « mur » du CF), une élégance qui pinote presque. Attaque en bouche presque discrète, avec des tannins d’une race exceptionnelle, fins et élégants. Bel équilibre général, avec une épice douce et racée. De la mâche, un vrai toucher de bouche suave. Finale tout en équilibre, en longueur et en rondeur. Persistance sensuelle dans une rétro-olfaction fraîche, une sorte de turbo à sensations ! Promesse d’un vieillissement serein pour les autres bouteilles. Exceptionnel
Chambolle-Musigny, premier cru les Noirots 2010, domaine Anne et Hervé Sigaut : robe rouge intense et profonde. Un premier nez très fruité, sur les fruits noirs, la maturité, la structure et un côté épicé. En bouche par contre, le vin apparaît sur une forte acidité qui gomme les autres composantes. Une aération intense a permis de « dégazer » le vin. Nez plus en retrait, ayant perdu son côté fruité au profit d’un supplément de corpulence et de profondeur. La bouche est par contre plus conforme à nos attentes. Structurée de type nuiton, des tannins marqués mais soyeux, un fruité épicé profond. Belle finale enrobée sur un glycériné soyeux. Relative déception quand même. Très Bien

Résistance …

Bruno

16 janvier 2020

Quelques vins de Janvier

Quelques vins de ce début de mois de janvier, histoire de ne pas perdre la main avant les événements qui s’annoncent (Salon Papilles et Pupilles et Week-end des vins de Loire à Husseau et Angers …).

Sans prise de notes, ces quelques commentaires.
Sancerre, la Jouline VV 2010, domaine du Carrou (Dominique Roger) : un nez de sauvignon très floral et élégant, sur une base citronnée salivante. Malheureusement, la bouche apparaît décharnée et déséquilibrée. Forte acidité, amertume prononcée sur des notes peu amènes de caoutchouc brulé, aromatique en retrait. Court et strident sur la finale. Moyen
Chambolle-Musigny, premier cru les Sentiers 2010, Anne et Hervé Sigaut : un nez qui pinote sur un équilibre très profond, fruits noirs, croquant, fumé assez prononcé mais de belle facture et fraîcheur. Bouche typée Chambolle, une acidité charpentée, une fine amertume et des tannins soyeux du plus bel effet. Seul une finale un peu courte (et un léger manque d’empreinte) empêche au vin d’atteindre les sommets. Très Bien +
Saumur, Clos du Tue-Loup 2011, château de Brézé (Arnaud Lambert) : un cabernet franc bien né. Nez droit, franc, fruité (fruits noirs), une pointe acidulée salivante. Belle bouche équilibrée, des tannins élégants et crémeux, un coefficient de torchabilité très élevé. Finale gourmande, qui ne demande qu’à y revenir. Excellent (et à moins de 15 € la bouteille, la vin est trop courte pour ne pas en profiter)
Morgon, Côte du Py 2009, Jean-Marc Burgaud : un gamay rocailleux comme Jean Lassalle, un fruité acidulé en contre-point de la structure tannique déjà bien fondue. Belle épice vive, complexifiée par une pointe minérale saline. L’ensemble dégage une suavité sur l’acidité, le tout avec une charpente sérieuse et juste dosée. Grande finale vibrante. « De la belle ouvrage ». Excellent

Bruno