28 avril 2020

Résistance 8


Avec un bar de ligne cuit au four, petite sauce pesto, il fallait un vin assez charpenté. Sur les conseils de notre Pampo national, ce sera donc :

Chassagne-Montrachet, premier cru les Vergers 2008, domaine Michel Niellon : robe jaune pâle, sans trace d’évolution avec encore quelques reflets verdâtres. Nez sur un registre très floral et superbement aromatique, pointe d’amers fins, notes minérales. Fragrances évoquant la corpulence et l’opulence, sur un registre bourguignon élégant. Bouche assez corpulente, bâtie sur une acidité riche. Grande floralité en attaque, vite complétée par des amers type zan, une sensation de caillou type silex et une suavité « ronde » du plus bel effet. Amers claquant, mêlant peau d’amandes, zan et fleurs capiteuses, qui se côtoient jusque dans une finale large, sachant en même temps rester droite, serrée et vive. Superbe retour sur une pointe minérale toujours avec ce silex chauffé et un toucher qui laisse une trace du plus bel effet sur les papilles. On tutoie les sommets (ce vin me rappelle, quoique sur un registre un peu différent, le Grandes Ruchottes 2015 de Bernard Moreau bu ICI). Excellent ++
Accord majeur avec le bar !

Bruno

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