Premier pied à terre de notre semaine dans
les Hauts-de-France, l’hôtel-restaurant du Clos de la Prairie est situé à Gouy
Saint André, au cœur de la région
des 7 vallées.
En guise de présentation, nous reprendrons
les termes indiqués dans le site internet de l’établissement, tant la réalité « colle »
avec le virtuel : écrin de verdure, lieu de sérénité et d’authenticité, hôtel
de charme et convivialité gourmande.
Pour commencer, une visite de deux chambres
parfaitement aménagées, une décoration sobre mais reposante, un équipement parfait,
une literie confortable, et la présence discrète mais efficace de Sandrine, la
maîtresse de maison.
Après un repos bien mérité, place à la table
qui présente de belles prestations, pour un menu entrée-plat-dessert à 45 €.
Amour du produit frais, travail dans les détails depuis les amuse-bouche jusqu’aux
garnitures, cuissons justes (basse température) pour les viandes et les
poissons et assaisonnements apportant une réelle valeur ajoutée en termes de
goûts ! Quelques exemples.
Amuse-bouche
Velouté
de courgettes et menthe, mirepoix de fenouil, Gambas
Mousseline …
Poireaux, langoustines (ou saumon fumé pour les allergiques)
Tartare
de veau au couteau …
Tabasco
et sorbet à la betterave
Ris de veau …
Son jus de viande
Pressé de tourteau …
En
brochette de concombres
Veau
cuit en basse température
Garnitures
variées
Agneau de lait cuit en basse température
Garnitures
variées
Poisson du jour : Vive à l’ortie
sauces et espuma de pommes de terre
Poisson du jour : filet de lieu et sa sauce crémée ...
Les desserts ont échappé aux photos, le premier soir pour cause de nuit tombante (nous dînions en extérieur), le second soir pour cause d’oubli !
Pour
accompagner le repas, nous avons bu :
Puligny-Montrachet,
le Trézin 2012, domaine Marc Colin : un village de très
belle facture. Minéralité finement ciselée, aiguisée sans être tranchante, sur
une allonge salivante. Quelques notes aromatiques et grillées apportent un
supplément d’âme. Très sérieux. Très
Bien +
St Joseph,
Poivre et Sol 2015, domaine François Villard : un vin très
jeune aujourd’hui, mais qui sait jouer sur sa fougue. Gros fruité au nez, avec
une impression de maturité et de solaire. Fine épice accompagnée de notes florales
« semi-capiteuses ». On est plus sur la pivoine que le lys ou la
violette ! En bouche, les tannins sont présents, encore un peu anguleux,
mais déjà agréables. Demi-corps sur un équilibre fruité en accord avec le nez.
Fruits noirs, épices douces, floralité légère. Belle finale tirée par une
acidité fine quoique bien présente. RDV dans 10 ans minimum. Très Bien
En
complément, la table est dotée d’une collection impressionnante de mails, parmi
lesquels j’ai pu goûter un Bunnahabhain 12 ans et un Dalwhinny
15 ans : le premier plutôt sur les fruits secs, une pointe d’épices, des
notes iodées et un côté fumé, le second sur la puissance (oui !), une
trame tannique marquée et un côté rond et miellé /ciré du plus bel effet.
En
conclusion, très belle adresse située dans le bocage que je conseille très
vivement. Le service est précis, les chambres d’un confort supérieur, une
terrasse privative située au sud ne gâche pas le plaisir d’une séance de repos
avant le repas, repas dont la cuisine mérite un accessit, pour ses associations
et le travail précis de produits frais et bien cuisinés.
Nous
y reviendrons avec grand plaisir.
Bruno
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