3 mai 2020

Résistance 12

Toujours en Alsace avec les « restes » de ce même poulet au four. J’ai tenté pour la science ce :

Alsace, les Rocailles 2015, domaine Paul Ginglinger : robe rouge brillante, profonde et sans traces d’évolution. Si le premier nez est un peu fermé, l’aération permet de percevoir des notes de fruits noirs, sur la puissance et la gourmandise. Quelques fragrances fumées et réglissées complètent cette palette. Bouche d’une folle gourmandise, complexe, équilibrée, tendrement acidulée entre tension acide et corbeille de fruits rouges et noirs gorgés de soleil. Gourmandise, suavité et sève de noble origine. Tannins encore jeunes bien sûr, mais de belle facture. Finale étirée, enveloppée sur une pointe de glycérine, laissant apparaître en rétro-olfaction une acidité vibrante qui vient titiller (de belle façon) les papilles. Fraîcheur ultime avec cette impression de fins tannins anguleux en finale. Quelle jeunesse, quelle élégance et quelle empreinte. A garder encore quelques années pour qu’il atteigne son optimum de plaisir. Excellent

Un « vrai » pinot noir comme je les aime !

Bruno

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