15 février 2020

Un samedi mitigé - Episode 1 : le musée du Louvre et l'exposition Soulages

Première étape de ce samedi, avec un rendez-vous à l’aube, au soleil levant pour une visite que nous pensions très prometteuse du musée du Louvre, en particulier pour l’exposition « Soulages » annoncée à grand renfort de reportages dans les média (mais bon, chez la trompette de Delahousse, il aurait fallu relativiser à l’avance !).

Arrivés vers 8h20 dans les jardins du carrousel du Louvre, l’occasion était belle d’une courte ballade pour quelques photos.

Arrivé au musée, c’est déjà une autre histoire. Signalétique et indications inexistantes (mais quon fait le Président Jean-Luc Martinez, les spécialistes et autres commissaires), sauf juste à l’entrée de l’exposition. Enfin exposition, deux petites salles, les œuvres présentées sans recherche de mise en valeur, une lumière pitoyable où les couleurs (notamment de magnifiques reflets bleutés) et les nuances de noirs (tiens, un beau titre de livre à écrire !) sont à peine visibles, sauf à tenter quelques contorsions et autres déhanchés qui risquent à tout moment de déclencher les alarmes. Bref, pitoyable ! On se demande si quelqu’un a fait des études de muséologie (moderne) dans ce lieu !

Quelques photo quand même, pour essayer de retrouver l’ambiance de Rodez et du musée éponyme.

Une bien mauvaise façon de rendre hommage à un grand artiste moderne encore vivant (par pudeur, je ne parlerai pas de la poussière visible sur les oeuvres ...).

Après ce premier épisode, déambulations dans les nombreuses salles à la recherche, difficiles car la signalétique est plus que défaillante, l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite quasi-inexistante (on « tombe » toujours sur des escaliers à un moment ou à un autre). Sans commentaire autre ...

Enfin, la salle des antiquités orientales, et plus particulièrement les bas-reliefs de Darius 1er dit le Grand (né vers 550 BC et mort en 486 BC) empereur de Perse (dynastie des Achéménides). Et là, tout est émerveillement !


La preuve en photos.

Pour finir la visite,
une cyclade croisée au hasard de nos recherches, sublime dépouillement de l’art …

… un moaï de l’île de Pâques, puissance minérale …

… la victoire de Samothrace, vue sous un angle nouveau …

… et un masque et une « statue-menhir » d’origine africaine, le dénuement à l’état brut.

Un musée qui demanderait une reprise en main sérieuse pour le confort du visiteur, en privilégiant plus le fond (signalétique, accès, …) que la forme (la communication, le marketing, les médias …).

Bruno

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