A
l'apéritif, un Champagne Grand Cru, Blanc de blancs 2002, Pierre Montcuit : ultra-finesse et corpulence élégante pour
ce champagne. Fine minéralité très crayeuse, dans le bon sens du terme. Tension
et belle charpente, complétée par une aromatique de bon aloi. Finale qui claque
sur la langue, dégageant une fraîcheur superlative et une allonge salivante. Excellent +
Avec
un foie gras au sel, un Chablis, premier cru la Forest 2005, Vincent Dauvissat : un chablis très typique, finalement peu
évolué eu égard à ses 11 ans. Minéralité intense, tendue et droite. Coquilles d’huitres,
notes citronnées et un soupçon de rondeur / réglissé lié à l’âge. Finale très
droite, traçante, avec peut-être un léger manque de « muscle » (un
peu trop linéaire à mon goût). Très Bien
+
Avec
un rôti de canard au four, un Nuits Saint Georges, premier cru les Vaucrains 2006, domaine Chicotot
: grand
vin encore sur le fruit malgré quelques notes évoluées. Une corbeille de fruits
noirs, une touche de réglissé, un soupçon fumé et une pointe de sous-bois au
nez. Bouche de belle structure, très séveuse, une trame tannique de caractère
affinée et une assise tellurique marquée. L’élégance du pinot, le grain terrien
des St Georges et la pâte du vigneron, … tout ça pour définir un grand vin.
Bouteille peut-être un peu en retrait de sa sœur dégustée en octobre, mais Dieu
que c’est bon. Excellent
Avec une bûche glacée (parfum caramel
au beurre salé, slurp !!!), la fin du Pacherenc du Vic Bihl, cuvée Vendémiaire 2008, château
Bouscassé qui a pris un supplément de profondeur et de volume.
Contre-point parfait entre les amers de l’un et de l’autre. Intégration optimal
des sucres et amers grillés/rôtis nobles. Excellent
+
Bruno
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire