Avec une saucisse de morteau et ses
lentilles, un Moulin
à Vent, domaine des vignes du Tremblay 2012, Paul Janin : un très
beau gamay, avec une belle sève, un fruité profond, presque bourguignon.
Définition en bouche à la fois ronde et tendue, tannins fondus et acidité
mesurée. Jeune certes, mais déjà bien en place pour cette « entrée de
gamme ». Un domaine « valeur sure ». Très Bien + (+)
Avec un cabillaud au four, pommes de
terre sur une sauce crémeuse, un Chablis, premier cru Beauroy 2008, cave de la
Chablissienne : premier cru méconnu, mais d’un intérêt certain.
Classique nez chablisien, sur les coquilles d’huitres, des notes de poussière
de calcaire, de citron mur et une touche d’exubérance aromatique juste. Bouche
sphérique, ronde intégrant un élevage bien réussi, une tension régionale
classique et surtout une impression de volume et de soyeux. Nettement au dessus
(à mon goût) du Forest 2005 de Dauvissat dégusté récemment. Finale sur une
fraîcheur presque mentholée, des notes de grillé très légères et une forme d’appétence
noble. Excellent
Bruno
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