Dernier week-end de vacances, en attendant la
reprise L. Prendre un peu de forces avant d’affronter
de nouveau la grisaille parisienne et les bobos à vélo !
Au menu d’un déjeuner familial (sans prise de
notes) :
Alsace,
Gewürztraminer Grand Cru Pfersigberg 2007, Paul Ginglinger : un vin qui m’est apparu construit sur
l’opulence, avec une sensation de liqueur en bouche sur un équilibre certes
« demi-sec ». Notes de fruits exotiques très murs, petite pointe
saline. Un vin sur une belle évolution, tout en rondeur, épanoui. Très Bien ++
Avec une côte de boeuf et son indispensable couteau Thiers de chez Chambriard, une Côte Rôtie 2004, domaine Jamet : des
fruits noirs et des épices … et bien peu de choses en complément. Impression de
dissociation des constituants du vin (acidité / raideur / rondeur). Tannins fins
et crémeux, qui apportent bien peu de réconfort. Grande déception pour cette « grande »
étiquette. Bien
Alsace,
Gewürztraminer Grand Cru Pfersigberg 2008, Paul Ginglinger : un nez totalement différent de son
ainé, plus sur la fraîcheur et la vivacité. Complexité de bon aloi mêlant des
notes mentholées salivantes aux composantes attendues de rose, de litchi et d’épices
douces. Bouche énergique et tellurique. L’opulence est là, mais complétée et
magnifiée par une acidité saline encore mieux épanouie que le 2007. Superbe
finale sur la tendresse, et qui a su se marier à la (presque) perfection avec
une Fourme de Montbrison et un Bleu de Burdignes. Excellent (+)
Bel
exercice de comparer le même vin sur deux millésimes consécutifs. Au niveau
plaisir, net avantage au plus jeune (mais déjà diablement à point). Un domaine
constant dans sa qualité. Par pudeur, par de commentaire sur la Côte Rôtie (j’ai hésité avec une Côte rotie, Blonde du seigneur 2010 de chez Georges Vernay. Peut-être n’ai-je pas eu le nez fin sur le coup …).
Un
peu de diète et l’entraînement pour la bourgogne va débuter (comme en biathlon,
une saison se prépare très en amont).
Bruno
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