Après le « black
Friday », le « blue Monday », « Haloween » et autres
trumperies inventées pour consommer et nous américaniser définitivement (manque
plus que les vaga.co.nneries de Cayron.Moix.Angot !), voilà qu’on nous
invente maintenant le « Dry January ».
Soi-disant qu’il
faudrait jeûner en janvier pour éliminer les excès des fêtes ? Connaissant
mon appétence pour toutes ces modes bobo, je profite de l’occasion pour vouloir
accompagner un cabillaud de noble origine avec un vin de noble contrée (et en
passant, j’emm… les bien pensant).
Donc, un Chassagne-Montrachet, premier cru les Caillerets 2007,
domaine Fontaine Gagnard : un nez élégant de chardonnay, plutôt
sur un équilibre minéral (trop) marqué. Fragrances évoquant plus un chenin qu’un
chardonnay. La bouche confirme malheureusement mes premières impressions. Un
manque évident et criant de volume, de gras et d’aromatique. Une sorte de
squelette sur l’acidité, mais sans l’enrobage nécessaire au plaisir. Finale un
peu stridente, décharnée et peu amène. Je me dis qu’une aération lui sera
peut-être bénéfique. Donc, rebouchage et direction réfrigérateur pour la nuit. Le
lendemain, c’est encore pire car le vin n’a pas résisté. Oxydé !
Lamentable
Vade retro les
bobos. Vous ne m’aurez pas (Chablis nous attend pour une revanche :
restaurant + dégustations).
Bruno
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