17 janvier 2010

Un peu de finesse dans ce monde de brutes

En préambule à une semaine de vacances au pays des Grenache, Syrah et autre Mourvèdre, une belle bouteille ouverte ce samedi, dans le but d'habituer mon palais délicat aux futures souffrances et tortures sudistes que me réserve l'ami Laurent / Enzo.
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Vacqueyras, cuvée Azalaïs 2003, domaine du Sang des Cailloux : une robe dense, profonde et foncée. Un nez complexe, à la fois rond, puissant et aromatique, mais développant un fruité élégant sur des notes de garrigue, d'olive et de violette. En bouche, le vin se caractérise par une charge tannique marquée, sans aucune agressivité. Au contraire, les tannins semblent très élégants et déjà polissés. Beau fruité presque acidulé, avec une belle rondeur sans mollesse. Vin aromatique et équilibré, très long en bouche. Finale persistante, qui reste fraîche malgré une légère pointe boisée. TRES BIEN ++ 
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A l'heure où d'aucun tente de nourrir contre vents et marées une polémique aussi futile qu'imbécile, sans doute par manque de reconnaissance dans leur  profession (?), je conclurai par une note d'humour empruntée à Simon Jérémi (« La Cité de la Peur », Les Nuls le Film - Voir ICI) : « À votre avis : c'est qui le plus fort, l'hippopotame ou l'éléphant ? ».
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Alors, « Qu'est-ce qui est meilleur : un Vacqueyras ou un Volnay ? ».
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Et je répondrais, « Les deux mon Général lorsqu'ils sont bien faits comme ce sacré Sang des Cailloux » !
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Bruno

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