9 janvier 2010

Crozes-Hermitage 2005, Alain Graillot

Ouvert ce midi, carafé au moment du service sur une rouelle de porc en cocotte, accompagnée de petits légumes (sans crème à cause du régime anti-cholestérol), ce Crozes possède un magnifique potentiel.
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Robe sombre et intense, tirant encore sur des nuances violacées.
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Nez magnifiquement floral, immédiatement sur la violette, puis viennent la réglisse, une touche de pivoine et les épices, dans un ensemble élégant et équilibré, très fruits murs.
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Bouche relativement dense, une belle astringence que le temps va gommer. Elégant et souple, un peu réglissé, frais et, de façon surprenante, avec une finale relativement épicée. Le côté un peu terrien ("rustique" avec de la mâche) m'a fait un peu penser à certains grands terroirs du Beaujolais, une structure tannique plus étoffée en supplément.
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Très beau potentiel sur un vin qui, dès aujourd'hui, se caractérise par son équilibre. Le temps lui apportera sans nul doute ce supplément d'âme qui le rendre excellent.
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La suite ce soir après l'après-midi de carafage.
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Retour sur ce vin après une journée de carafage. Le nez est sensiblement similaire à mes impressions de la veille, avec toutefois sans doute un côté plus mur, à peine au dépend du caractère fruité / floral. Par contre, en bouche, l'astringence et la légère acidité ont pratiquement disparu. Les tannins, toujours imposants, se sont assagis, devenant plus souples, plus soyeux et moins abrupts. La finale reste longue et fraîche, peu épicée. Un beau devenir pour ce vin.
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Bruno

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