Ce salon est organisé en partenariat
avec le Salon des Vins de Loire, la Levée de la Loire, la Dive Bouteille, les
Pénitentes et Demeter. Il permet de suivre un large panel de vignerons plutôt orientés
« bio ».
En route pour une dégustation ciblée
avec des prises de notes minimalistes (du fait de la place réservée sur chaque
stand).
Domaine
Guillemot-Michel
Viré-Clessé, Quintaine 2017 : un vin énergique, riche, dégageant une belle
amertume.
Viré-Clessé, Retour sur Terre 2017 : même fermé, ce vin apparaît
très vineux, avec une belle salinité en finale.
Viré-Clessé, Charleston 2017 : tension minérale évoquant les Puligny plus
nordistes. Complexité entre notes de silex et gras enrobant. Belle promesse.
Viré-Clessé, Quintaine 2016 : si la corpulence semble de demi-corps, ce vin
développe un gras imposant.
Domaine
Tessa Laroche
Savennières La Roche aux Moines 2016 : très floral au nez, une
belle énergie en bouche, salinité associée à une pointe veloutée sur une
acidité déjà intégrée.
Savennières La Roche aux Moines 2017 : trame plus serrée, plus
minérale sur une base similaire. Minéralité exacerbée, sans retrouver la force
plutonique de la Roche aux Moines.
Savennières La Roche aux Moines, le Berceau des Fées 2018 : une gourmandise avec une
petite pointe sucrée, belle allonge, empreinte en bouche intéressante.
Domaine
Delesvaux
Anjou, Feuille d’Or 2018 : floral, structuré, gourmand, avec une finale
plutôt grasse, sur un équilibre sec.
Anjou, Franc de Pied 2015 (on ne dit plus
« Authentique ») :
cristallin, énergique, finement velouté. Un vrai délice.
Anjou, Franc de Pied 2017 : sur un substrat ayant un véritable air de
famille, le vin est riche, très riche.
Anjou, le Roc 2016 : ce
Cabernet Franc présente un fruit intense et profond, riche. Bouche gourmande
avec une pointe granuleuse salivante. Petit grain velouté des tannins aux
accents lactés.
Anjou, le Roc 2017 :
corpulence, gourmandise et notes acidulées. Tannins superbes, lactés, droits et
serrés, dégageant une fine amertume et un grain presque salin / semi-perlant. A
acheter !
Anjou, Montée de l’Epine 2015 :
un peu déçu par ce Cabernet Sauvignon qui semble végétal et animal, avec une
pointe herbacée marquée en bouche. A revoir ?
Coteaux du Layon, Passerillé 2017 : une liqueur douce en bouche,
salivante et semi-perlante. Une pure gourmandise.
Coteaux du Layon, les Clos 2016 : un vrai Layon presque
« noble ». Déjà du rôti, une amertume folle et douce, une bouche de
belle structure, équilibrée entre fine acidité, charge de sucres et douceur
semi-perlante. A acheter ! (Episode II)
Coteaux du Layon, SGN 2015 : une claque supplémentaire dans la qualité et la
perfection. Vin tenu par son acidité et sa structure, déjà pratiquement
intégrée. Amers nobles, salivant sur la finale plus que claquante. A
acheter ! (Episode III)
Pour
se refaire la bouche, une Envie de Bulles (2/3
de chenin, 1/3 de Cabernet Franc de saignée - j’ai bien écouté Catherine et
Philippe !) : revigorant en effet, pointe de sucrosité mesurée, mais
après le SGN, je pense que la dose de sucres doit être là (20 g/l). Equilibre
et allonge acide. A retester pour lui-même, en début de dégustation.
Avec en
prime une série de pucelles sympathiques …
Domaine
du Joncier (Marine Roussel)
Lirac, blanc 2017 :
finesse, beaux amers du Bourboulenc, fine aromatique saline, tension et peps.
Côtes du Rhône, l’O du Joncier 2018 : frais, gouleyant et immédiat.
Belle mâche sur un équilibre de demi-corps.
Lirac, le Gourmand 2016 : un
Grenache gourmand, avec une belle amertume, de la mâche, quelques tannins
encore accrocheurs, mais finalement dessinant une bouche avec du caractère, de la
granulosité et une finale sur la fraîcheur.
Lirac, le Classique 2015 : une
Syrah gourmande aussi, mais plus vineuse, sur un équilibre floral plus épicé.
Malgré une légère fermeture, la bouche est élégante, fraîche, soyeuse, bref,
complètement détendue. A acheter !
Lirac, les Muses 2015 (90 % de Mourvèdre et 10 % de Syrah) :maturité, élégance, fruité intense.
Une bouche ultra-jeune, mais ultra-prometteuse. Tannins déjà un peu lactés,
patinant la corpulence du vin. Retro-olfaction sur une fraîcheur amère du plus
bel effet. A acheter pour dans 10 ans minimum !
Voilà, une courte visite qui nous a
permis de revisiter nos classiques, avec beaucoup de confirmations dans la
qualité des vignerons visités. Quelques références à commander dans les
prochaines semaines …
Bruno
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