Avec un saumon gravlax maison, un St Romain 2013, domaine
Alain Gras : un joli
chardonnay fin, tendrement grillé, une belle aromatique au service d’une
puissance mesurée. Acidité qui assure une belle longueur, et une finale légèrement
saline. Très Bien +(+)
Avec des noix de St Jacques et purée de
potimarron, un Montlouis, Rémus 2013, domaine de la Taille aux Loups : puissance minérale, floralité et
enrobage « en douceur » pour ce vin traçant. Très Bien (+)
Avec un gigot de 7 heures, un Chinon, cuvée Stanislas 2014,
domaine Pierre Sourdais (magnum) : fruité au nez,
rectitude du cabernet franc en bouche, légère pointe fumée, belle fraîcheur
générale et corpulence en accord avec le plat. De la mâche tannique jusque dans
une finale vibrante. Très Bien + …
… puis un Morgon, Côte du Py 2008, Jean-Marc Burgaud (magnum) : relative déception avec un
vin qui apparaît monolithique (fermé ?), une aromatique absente et un
fruité un peu trop aigrelet. Problème de bouteille ? Moyen
Avec
un dessert à base de fruits rouges et de chocolat, un Porto, LBV 2011, Quinta do Noval :
une gourmandise de fruits rouges, une infusion tannique aromatisée, une
puissance maîtrisée sur un fond d’amers nobles. Grande acidité qui étire le
vin, finale claquante. Un « petit » vintage. Excellent +
Puis, pêle
mêle à l’occasion de quelques repas :
Gevrey-Chambertin,
VV 2009, domaine Rossignol-Trapet : finesse du fruit,
empreinte tannique très gibracoise, notes fumées, un grain en bouche.
Demi-corps très élégant. Très Bien +
Corton-Charlemagne
Grand Cru 2008, domaine Rapet : chardonnay
superlatif, alliant puissance et finesse. Joli grillé noble, amers salivants,
une pointe résiduelle d’élevage ( ?) sur le vanillé élégant. Sphérique et
traçant. Un très très grand vin. Excellent
++
Chablis
premier cru, Grande cuvée 2013, Cave de la Chablisienne :
minéralité sur la coquille d’huitres, tension acide équilibrée quoique bien
marquée, enrobage aromatique de belle facture, traçant et allongé. Excellent (+)
Moulin à Vent,
les Vignes du Tremblay 2013, domaine Paul Janin :
le petit frère du « clos », mais quel petit frère. Un beaujolais haut
de gamme, toujours sur le fruit, qui explose en bouche, avec un supplément de
constitution et de rondeur. Tannins civilisés et déjà bien polissés, trame
acide présente, allonge finale. Très
Bien ++
Un
peu de repos avant d’entamer le dernier round de ces fêtes.
Bruno
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