Comme s’il fallait une
(mauvaise) excuse pour faire un bon repas arrosé de bons vins, nos amis
François et Gweno lancent une invitation sur le thème d’un repas de printemps !
Toujours avides de sensations nouvelles et de découvertes parfois à la limite
de la légalité, nous voilà donc en ce samedi soir doux et ensoleillé sur les
pentes du mont Valérien pour une soirée des plus amicales et qui se prolongera
tard (ou tôt !) dans la nuit.
Vient ensuite un quasi de veau à la cuisson parfaite et sa sauce au savagnin d'une redoutable finesse (désolé, j’ai zappé la photo !). Là encore, deux vins servis.
Le premier vin (à l'aveugle) présente un classique nez de chardonnay, d’abord sur une réduction noble, puis s’ouvrant sur une fraîcheur mentholée, des notes d’amandes et une amertume élégante. Première impression de puissance maîtrisée, qui se retrouve en bouche. Opulence (un peu de botrytis ?) et élégance, finesse et corpulence, complexité ultime pour une finale allongée au possible. Excellent +. Après de nouveaux conciliabules, je pars sur un Puligny-Montrachet de belle origine. La réponse de nos hôtes : « Non, ce n’est pas l'appellation Puligny ! ». Un peu de confusion dans les explications pour enfin découvrir que c’est un Bienvenues-Bâtard Montrachet 2006, domaine Etienne Sauzet. Le François est taquin de soir.
Bruno
Nous sommes accueillis
par un apéritif accompagné d’un Champagne brut, Diebolt-Vallois : un champagne d’apéritif, finement bullé, des notes
briochées équilibrées et intégrées, une pointe miellée sur une finale sapide. Très Bien
Avec une entrée composée
de maquereau mariné et ses accompagnements méditerranéens (lentilles jaunes,
boule de melon, ananas et oignons confits), deux vins servis en battle.
Le premier vin est un Palette
2008, château Cremade : nez très
élégant, sur une aromatique florale, un soupçon de notes capiteuses, une bouche
fraîche, fruitée, sur les fruits jaunes, une belle acidité de structure et une
fine amertume salivante. Belle comparaison avec la référence que constitue
château Simone. Très belle découverte. Excellent.
Le second vin est servi à l’aveugle. Un premier nez qui sauvignonne, avec un
complément sur une impression sucrée. La bouche confirme la présence de
résiduels, étirée par une acidité assez imposante, surtout sur la finale. Je
pars sur un Sancerre avec SR. La réponse est : Vouvray demi-sec 2005, domaine Foreau. Pas tout à fait mon style.
Vient ensuite un quasi de veau à la cuisson parfaite et sa sauce au savagnin d'une redoutable finesse (désolé, j’ai zappé la photo !). Là encore, deux vins servis.
Le premier vin (à l'aveugle) présente un classique nez de chardonnay, d’abord sur une réduction noble, puis s’ouvrant sur une fraîcheur mentholée, des notes d’amandes et une amertume élégante. Première impression de puissance maîtrisée, qui se retrouve en bouche. Opulence (un peu de botrytis ?) et élégance, finesse et corpulence, complexité ultime pour une finale allongée au possible. Excellent +. Après de nouveaux conciliabules, je pars sur un Puligny-Montrachet de belle origine. La réponse de nos hôtes : « Non, ce n’est pas l'appellation Puligny ! ». Un peu de confusion dans les explications pour enfin découvrir que c’est un Bienvenues-Bâtard Montrachet 2006, domaine Etienne Sauzet. Le François est taquin de soir.
Le second vin servi
étiquette découverte est un Château Chalon 2000, Jean-Luc Mouillard : un jaune
construit sur la finesse et l’élégance. Bien sur, on retrouve les basiques du
jaune, avec des notes de noix vertes, de curry et un oxydatif claquant, mais la
bouche est d’une finesse superlative, un velouté sur la langue et une empreinte
d’une longueur exceptionnelle. Une autre lecture de l’excellence. Excellent +
Et que dire de
l’association avec un vieux comté à faire pâlir un Oliv en pleine forme. C’est magique.
Donc, passons aux
fromages : tomme de brebis, vieux comté, brillat savarin aux truffes et
stilton.
Les deux premiers
s’accommodent parfaitement avec le Chalon, particulièrement le Comté qui fait
ressortir sa salinité et ses notes de noisettes presques torréfiées.
Les deux derniers sont
servis avec un Rivesaltes
vintage 1990, domaine Cazes : étonnant de jeunesse, un bouquet de fruits au nez,
une touche minérale et un grain tannique reflétant toute la minéralité et le
terroir du Roussillon, une acidité encore bien présente, constituant une
formidable colonne vertébrale. Soyeusité (!) ultime en finale. On en redemande
! Excellent +
Et
pour finir (le repas comme le Rivesaltes), un sublime dessert ... de printemps.
Merci les amis de cette
très belle soirée, malgré la présence de deux clowns en fin de nuit (l’alcool
nuit gravement à la santé ... mentale) !
Bruno
2 commentaires:
Merci pour ce beau CR.
Il vous en prie
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