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4 décembre 2021

Restaurant Ochre entre amis (3)

Troisième expérience au restaurant Ochre ce vendredi soir, entre amis, histoire de conjurer le sort à la pandémie qui pointe le bout de son nez. Comme les deux précédentes visites, la cuisine est toujours de haut niveau, même si l’option « tout truffe » que nous avons choisi n’apporte pas à tous les coups une vraie valeur ajoutée. Mention spéciale pour l’amuse-bouche « pot au feu truffé » digne des plus grands … et toujours ce chocolat en dessert.

Accueil et service professionnels, décontracté, discret et efficace. Donc, nous avons choisi le menu « Fable » en 5 services avec l’option « tout truffe » :


Amuse-bouche : pot au feu truffé


« Le navet confit »


« les St Jacques »


« Le filet de bœuf »


« Le camembert » revisité.


« Souvenir d’un Chocolat Chaud ».


Pour accompagner le repas, carte blanche au sommelier qui nous a fait découvrir de (très) belles choses.

Champagne, Blanc de blancs, Rochelles et Potences 2016, Vignon Père et fils : un domaine situé sur la montagne de Reims qui nous propose un champagne très minéral, avec une empreinte crayeuse bien marquée au nez, complétée par des notes de fruits blancs. Bouche ciselée, un petit grain presque tannique, une minéralité puissante. Belle amertume fine en finale, avec une allonge sur l’acidité, tendre, laissant presque une impression légèrement enrobée. Avec le pot-au-feu, le vin prend de l’ampleur, le grain tannique se développe, la puissance s’affirme, complétée et équilibrée par une sorte de rondeur salivante. Excellent (j’avais préféré le champagne Julien Prélat lors de notre précédente visite.

Anjou, L’ame de Fond 2018, domaine le Fief Noir : un chenin de l’Anjou noir, très atypique, mais diablement séducteur. Nez très élégant, sur la finesse, la tension et quelques notes florales. Bouche assez grasse, longue, sur une tension acide maîtrisée. C’est frais et élégant, avec une touche fumée presque maltée. Si l’élevage grillé est encore perceptible, la finale s’adoucit, devient suave et laisse une longue empreinte. C’est gras, avec la structure acide en arrière plan qui vient tenir et allonger l’ensemble. Excellent +

Nuits Saint Georges, Les Bonnes Nuits 2018, domaine Jeantet Laurent : un Bourgogne de garage « haute couture » qui propose un nez fruité sur l’élégance extrême, très envoutant et séducteur. Pointe d’élevage avec des touches fumées, notes de cerises noires bien mûres et petite pointe tannique. Bouche sur une rondeur suave mais sans mollesse. Un vin de belle longueur, avec une acidité discrète mais efficace et un côté vosnien voir camboléen. Très jolie finale, toujours sur un registre de finesse et de fruit murs. Excellent ++


Enfin, pour accompagner le dessert, deux alternatives nous ont été proposées : un « Coteaux de l’Aubance 2017, château Princé » qui, seul, présente un très bel équilibre sur les agrumes et le coing, une bouche de demi-corps assez douce, légère et élégante, l’ensemble étant souligné par une minéralité « perlante » légère (Très Bien ++). Avec le chocolat, je n’ai pas trouvé l’accord magique. Par contre, un Porto Tawny 10 ans de la maison Taylor’s s’est rélévé le parfait compagnon. Nez magnifique, profond, puissant et élégant, sur des notes de pruneaux, de peau d’amandes avec une fine amertume salivante. Bouche avec une acidité granuleuse de très bel effet, gourmande, un demi-sucre léger et frais, une impression saline. Superbe allonge, laissant une finale (et sa rétro-olfaction) sur un oxydatif noble, de longue, profonde et belle empreinte. Je crois que je commence à préférer les porto oxydatifs aux porto élevés sur la réduction. Excellent +

J'y ajouterais enfin un « petit »Rhum excellent, mais dont je n'ai malheureusement pas retenu le nom. On sera obligés de revenir ...


Encore une belle soirée entre amis. A très vite pour la prochaine.


Bruno


26 novembre 2014

Avant-première du Salon des Vignerons Indépendants

Comme un bon gnou qui se respecte, me voilà donc en ce mercredi pour profiter d'une relative tranquillité et accessoirement pour refaire le plein de quelques crus manquants. En route pour une rapide dégustation.
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Jo Landron
Muscadet, Amphibolite 2013 sur une belle douceur vive, floral, gras, laissant une empreinte en finale. Bien +
Muscadet, Louveterie 2012 qui présente un supplément de profondeur au nez, mais une sorte de "molesse" en bouche. Belle finale saline. Bien
Muscadet, les Houx 2013 : un vin à la fois vif et rond, une floralité plus minérale (sèche), sur la coquille d'huitres. Bien +
Muscadet, les Fiefs 2012 : vinosité saline avec un léger grillé d'élevage. Corpulence en bouche, et légère épice. Très Bien
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Domaine Dupasquier
Jacquère 2012 sur le vanillé poudré. Construction typée aligoté, un peu mou toutefois en bouche. Belle persistance. Assez Bien
Chardonnay 2011 avec une droiture acide élégante. Amertume un peu dissociée. Bien
Altesse 2011 : compexité au nez, acidité et rondeur en bouche, belle tension amère en finale. Bien +
Altesse, Marestel 2010 : le même vin en plus profond. Sur un équilibre traçant, une belle acidité et une amertume noble. Très Bien
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Domaine Sigaut
Chambolle Musigny village 2012 : un gros fruité au nez, sur la finesse, croquant, tendre et de demi-corps. Déjà prêt à boire. Très Bien
Chambolle Musigny, premier Cru les Sentiers 2012 : fruits noirs et rouges, cassis, léger boisé, avec une bouche tellurique mais soyeuse et un grain tannique superlatif. Du caractère et de la douceur. Excellent
Chambolle Musigny, premier cru les Noirots 2011 : un Chambolle terrien et profond, mais dont le fruit persiste en deuxième nez et en rétro. De la mâche. Très Bien +
Chambolle Musigny, premier cru les Noirots 2010 : un très joli fruit, acidulé, poudré, une bouche magnifique quoique jeune, empreinte tannique imposante mais équilibrée, une grande réserve d'acidité pour un vieillissement assuré. Excellent
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Domaine du Joncier (Marine Roussel)
Vin de France blanc (2013) : nez aromatique, bouche assez tendre et de demi-corps. Léger manque d'allonge. Bien
Lirac, L'O 2013 : un vin de soif et de copains, mur, aromatique, gourmand et croquant. Bien +
Lirac, le Gourmand 2011 : un nez un peu évolué et animal. Bouche corpulente, légère épice, fraîcheur et gourmandise en finale. Très Bien
Lirac, le Classique 2011 : nez vineux très sérieux, un peu sur la réserve. Bouche tannique, grain épicé, allonge terrienne. Très Bien
Lirac, les Muses 2011 : minéralité enrobée, bouche sur amers nobles (Mourvèdre), minérale. Tannins cacaotés. Très Bien +
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Mas del Périé
Cahors, Fruité 2013 : vin de demi-corps, simple et gourmand. Sans prétention. Bien
Cahors, la Roque 2013 : belle amertume, de la mâche, sensation de légèreté (voir de dilution). Substrat minéral. Bien +
Cahors, les Acacias 2012 : tannique, terrien avec une acidité traçante restant à intégrer. Très Bien
Cahors, Bloc B 763 2012 : boisé au nez. Enorme charge tannique. Sans doute un beau potentiel. Bien +
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Château de Bois Brinçon
Coteaux du Layon, les Varennes 2012 : belle complexité sur l'ananas sec, une sucrosité tendre et une aromaticité légère. Très Bien
Coteaux de l'Aubance, la Morinière 2013 : un vin demi-sec, belle acidité salivante en finale. Frais. Très Bien +
Coteaux du Layon Faye d'Anjou, Clos du Saule 2011 : un nez chenin légèrement brotrytisé (rôti, caramel). Amers nobles en bouche. Traçant et vibrant en finale. Très longue rétro-olfaction. Excellent
Coteaux du Layon SGN 2003 : un botrytis noble et superlatif. Enorme potentiel et déjà très beau, sur des amers salivants. Excellent +
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Voilà, quelques bouteilles achetées et retour sans encombre dans nos pénates. RDV vendredi au Grand Tasting.
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Bruno

24 février 2013

Anniversairesssss

Par chance / malchance (rayez la mention inutile), je suis né le même jour que ma belle-mère (pas la même année !!). Je n'ai donc aucune excuse d'oublier son anniversaire. Exceptionnellement cette année, les anniversaires groupés avaient lieu en terres parisiennes. Pour faire court et pratique, compte tenu du  nombre de personnes présentes, ce fût un menu "terroir" qui fût proposé à l'ensemble des convives :
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 * rouleaux de saumon fumé au fromage frais et aux épinards
 * osso bucco de belle origine
 * plateau de fromages, dont un Normanville truffé
 * tiramisu et/ou tarte aux pommes
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Pour accompagner ce repas, quelques simples mais très belle bouteilles.
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En apéritif, un très joli Crémant du Jura, domaine Baud : un nez très fruité et floral, sur la framboise et la myrtille, une bouche suave et tendrement douce, avec un fond de tension salivante. Très belle persistance. Excellent.
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Avec le saumon, un Bourgogne Aligoté 2001, domaine Chicotot : un vin à l'opposé de l'image d'Epinal de l'Aligoté de Kir. Notes végétales nobles au nez (sureau, rafles mures). Une belle bouche réalisant la synthèse entre une tension acide simple et une complexité florale. Belle consistance. Finale sur une rondeur de bon aloi. Très Bien.
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Avec l'osso bucco, un excellent Côtes du Rhône, L'O 2011, domaine du Joncier : au premier nez, une belle et juste maturité, sur un équilibre sudiste "équilibré". La bouche est proprement magnifique, sublimée par le plat. Corpulence moyenne, fraîcheur, tannins lactés et crémeux, sans mollesse, sans creux et toujours frais. Très belle finale, persistante, fraîche, élégante et tendue. Excellent.
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Avec les fromages, en particulier ce Normanville truffé, on restera avec bonheur sur ce CdR qu'un Bordeaux assez quelconque n'a pas éclipsé.
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Enfin, avec la tarte aux pommes, j'ai adoré ce Coteaux de l'Aubance, la Morinière 2010, château du Bois Brinçon à l'équilibre plus frais et moins liquoreux que les Layon classiques, mais plus consistant, plus aromatique et plus persistant. Excellent.
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Voilà, une belle journée s'achève. La prochaine sera sans nul doute chargée en émotion avec ce nouveau travail, ses nouvelles habitudes et ses nouvelles responsabilités.
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Carpe Diem (avec une pensée toute particulière à l'ami Philou à qui j'adresse aujourd'hui - en toute pudeur - mon amitié la plus sincère).
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Bruno

18 avril 2010

Chez Fiona et Laurent

Aujourd'hui, en prélude à une semaine de calme et de repos dans les « Dentelles de Montmirail », nous étions invité par Fiona et Laurent afin de partager un grand moment d'amitié.
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Le lieu du « combat »
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Amuse-bouches variés
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Condrieu, La Berne 2007, domaine Philippe Faury : Nez typiquement sur l'abricot et la menthe confite. Une bouche sur un beau gras, équilibrée, toujours sur l'abricot. Une finale très saline, une légère pointe d'amertume. Peut-être un manque de vigueur (molesse = acidité faible ?). BIEN +
Condrieu, La Bonnette 2007, domaine Rostaing : Nez boisé, légèrement vanillé, demi-salin, sur la poudre de ris, l'abricot (léger) et les fruits exotiques. Bouche dans un premier temps sur l'alcool puis, après aération, qui apparaît très puissante et équilibrée. Abricot confit, très légèrement boisé. Belle trame acide qui tient le vin, le rend salin et sapide. TRES BIEN
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Oeuf cocotte au foie gras frais, parfumé à la truffe
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Chablis Premier Cru La Forest 2002, domaine Dauvissat : un nez d'abord végétal agréable, sur le céleri et les fleurs blanches. Une légère pointe mentholée et vanillée. Bouche ultra-complexe, fraîche, élégante, un peu crayeuse après aération, à la fois sèche et grasse, sur une belle acidité sans astringence. Finale salivante, minérale et en même temps réglissée et sur le caramel. Une très grosse charpente. EXCELLENT
(retour en fin de journée sur le fond de bouteille - pour la route - même impression que le midi avec un supplément de droiture, de minéralité et de charpente).
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Côte de veau, morilles « maison » et légumes variés
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Crozes-Hermitage, La Guiraude 1995, Alain Graillot : Un nez sudiste, sur la garrigue et les olives noires, puis le pruneau. Une bouche assez rustique quoique élégante, très droite, à peine évoluée. Finale accomplie, qui possède une belle mâche. EXCELLENT
Châteauneuf du Pape, château la Nerthe, Les Cadettes 1993 : Nez plus fondu, assez évolué, presque confit. Bouche tannique, qui possède une légère granulosité gourmande. Epicée, réglissée et fondue. Très beau soyeux. TRES BIEN +
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Que dire de ce dessert : simplement une tuerie !
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Coteaux de l'Aubance, 1998, Bablut : un nez floral, réglissé, sur un demi-oxydatif gourmand. Un vin plus moelleux que liquoreux, de demi-corps et dont le côté miellé se marie à merveille avec le dessert. Très belle buvabilité sur une finale qui révèle des amers agréables. TRES BIEN +
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Pour finir, un Vouvray moelleux, Clos Baudoin 1989, domaine du Prince Philippe Poniatowski : Nez « Muscadet poudré ». Bouche veloutée, légèrement miellée, sur un équilibre demi-sec sans oxydation. Belle finale sur des amers agréables. TRES BIEN
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Un grand merci à l'ami Laurent pour son accueil et ses belles bouteilles. Un immense merci à Fiona pour ce fabuleux repas qu'elle nous a préparé. A charge de revanche en terres australes !!!
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Un dernier regard vers la garrigue nimoise avant un retour dans les montagnes vauclusiennes.
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Les vacances commencent bien.
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Bruno

27 novembre 2009

Mon Salon des Vignerons Indépendants

Visite éclair cet après-midi au Salon des Vignerons Indépendants pour refaire le stock de quelques appellations françaises trop méconnues.
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Domaine aux Moines à Savennières (49) :
Un Savennières sec 2008 de folie. Le nez "pète" les agrumes (orange / mandarine), avec une très légère impression moelleuse. En bouche, le vin est extrêmement complexe et déjà bien en place : attaque demi-ronde sans molesse. Belle acidité qui structure et tient le vin. Finale conforme au nez, très agréable, fraîche, minérale avec une belle rémanence fruitée. EXCELLENT (aujourd'hui et avec un très beau potentiel de garde)
Savennières, cuvée Les Nonnes 2007 (moelleux) : un nez qui me rappelle certains Aubance (ananas confit). En bouche, vin de demi-corps, de sucrosité légère et très fruité (toujours sur l'ananas). Belle astringence noble qui rend le vin "pêchu". Pas forcément une bête de concours mais certainement un vin de gastronomie (nous avons évoqué un filet mignon au miel et/ou à la crème par exemple). Miam Miam pour son côté "social à table"
Savennières, cuvée Les Abbesses 2007 (liquoreux) : un nez plus rôti que le précédent, plus "terrien", un vrai chenin liquoreux. En bouche, une très belle liqueur, glycérinée, sucrée à souhait, mais toujours avec cette minéralité schisteuse qui tient le vin et l'empêche d'être "mou". EXCELLENT (en dégustation pure - Sans doute un peu plus compliquée à marier à table)
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Domaine du Joncier à Lirac (30) :
Lirac Le Gourmand 2008 : un vin simple, gouleyant, fruité (fruits rouges) et floral (violette). Un légère pointe de sécheresse en finale. BIEN
Lirac Le Classique 2007 : nez déjà plus vineux, marqué par une touche d'épices. En bouche, équilibre entre fruits et tannins, sur un registre corpulent et épicé. BIEN+++
Lirac Les Muses 2007 : un nez plus "méridional" (pruneaux, olives, épices) qui sait rester frais. Bouche très veloutée malgré une charge tannique imposante. Belle finale tendue. TRES BIEN
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Château de Bois Brinçon à Blaison Gohier (49) :
Cabernet d'Anjou 2008 (Rosé demi-sec) : Ca pête le fruit, aussi bien au nez qu'en bouche. Structure légère et fraîche. Un vrai vin d'été
Coteaux de l'Aubance 2008 : Un nez très expressif, sur l'ananas sucré. En bouche, la sucrosité est peu marquée et sans doute masquée par une belle acidité de structure. Beaux amers. TRES BIEN
Coteaux du Layon 2007 : Plus de sucrosité en bouche mais moins de complexité. Un vin relativement simple (et monolithique).
Coteaux du Layon Faye 2006 : un nez plus exotique (mangue, pamplemousse, fruits blancs). Une bouche équilibrée, entre sucres, acidité, moelleux et rôti (léger). Fraicheur en finale. BIEN+++
Coteaux du Layon, SGN 2003 : On retrouve globalement une structure proche du vin précédent, avec toutefois un supplément de profondeur, de liqueur, de rôti noble (abricot). Très belle finale, longue, fraîche, presque mentholée, sans lourdeur et possédant une belle tension. EXCELLENT
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Bruno