Repas dominical et amical avec un starter périgourdin suivi d’un filet mignon de veau au jambon fumé et au comté, puis d’un plateau de fromages jurassiens (souvenirs de vacances) avant une tarte aux pommes.
Pour accompagner dignement ce repas, j’avais préparé plusieurs vins, avec des réussites très diverses …
Chassagne-Montrachet, premier cru la Romanée 2005, domaine du château de la Maltroye : autant le dire tout de suite, ce vin n’a été sauvé que par sa profondeur, sa puissance minérale et le caractère racé, profond et de « petit » grand cru du terroir, la faute à une oxydation bien présente. Bordel, un terroir d’exception, une grande année et 15 ans de garde ne devraient pas conduire à ce résultat. C’est indigne !
Arbois, les Corvées sous Curon 2015, domaine Jacques Tissot : un nez puissant, sur la floralité, de profondes notes d’amandes et une amertume salivante. Bouche allongée, sur une belle acidité. Un chardonnay « classique » non oxydatif, gras, équilibré, corpulent et qui se termine par une finale sur de beaux amers restant toutefois à polir. Très Bien +
Bruno
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