16 avril 2016

2007

Par le plus grand des hasards, me voilà remonté de la cave avec deux bouteilles d'un même millésime, 2007, connu finalement pour son manque de maturité quasi-générale, un peu comme nos dirigeants que nous avons désignés cette année-là. Mais, passons à des choses plus agréables.

Donc, nous débutons pour accompagner un tartare de thon aux tomates avec un Riesling, Grand Cru Pfersigberg 2007, Paul Ginglinger : un nez qui pétrole, mais pas que, un complément de terpènes et de notes citronnées. En bouche, le vin se révèle corpulent, ample, toujours sur des notes variétales mais avec un supplément d'aromatique et de complexité. Très belle finale, qui laisse une sensation fraîche, mentholée (bonbon menthos) et (presque) semi-perlante. Excellent

Avec le rôti de biche, place aux tannins et à la structure avec ce Nuits Saint Georges, premier cru les Vaucrains 2007, de la famille Chicotot : classique vin nuiton, terrien, tellurique, tannique. En complément, le fruit est toujours présent, apportant une touche de finesse et d'élégance. Très belle finale également, sur des notes réglissées, un toucher de bouche soyeux presque velouté. Excellent

Vivement nos prochaines visites à ces domaines qui représentent des valeurs sûres de la (meilleure) production française.

Bruno

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