Retour en Normandie ce WE pour fêter en famille un ensemble d'anniversaires - et le baptême de mon dernier couteau, le Vellave : le "petit" a 20 ans, sa nièce 24, sa grand-mère un peu plus et votre serviteur n'est plus qu'à 10 ans d'une retraite bien méritée (enfin, si nos futurs dirigeants ne nous en remettent pas encore une couche !).
Ambiance ...
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Ce week-end fût également l'occasion d'une courte visite sur la tombe de mon pépé et de ma mémé, et sur la stelle de mon parrain, pour me rendre compte que le temps passe toujours trop vite et qu'il ne faut pas prêter attention aux pollueurs de vie qui encombrent le web. A tous, profitez de la vie tant qu'elle est présente et les souvenirs, si agréables puissent-ils être, ne remplaceront jamais une présence réelle.
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Donc, à l'occasion de ces repas familiaux, sur deux jours, de bons petits plats, une bonne ambiance et quelques bouteilles.
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Riesling Grand Cru Pfersigberg 2005, domaine Paul Ginglinger : un premier nez qui pétrole, puis, après aération, des notes plus riches (agrumes confits et miel), plus minérales et plus profondes. La bouche est magnifique de puissance et d'équilibre. Très minérale, sur des notes veloutées, et se terminant par des amers salins très agréables. L'étoffe d'un très grand vin en devenir. Excellent.
Saint Joseph, la Gloriette 2008, domaine Philippe Faury : beau nez de syrah, sur les fruits rouges acidulés, la violette, une pointe d'épices douces. La bouche est jeune, tonique, toujours fruitée. Belle sensation de salinité et d'épices. Finale vibrante. Très Bien.
Gevrey-Chambertin, Premier Cru Clos Prieur 2004, domaine Rossignol-Trapet : une robe rubis sombre et profonde. Un nez très gibriaçois, sur les fruits rouges et noirs sur un fond de cassis / cerises et une touche fumée. La bouche est dense et élégamment charpentée, avec des notes de fruits noirs, de ronce et de réglisse, sur un registre légèrement fumé. Les tannins sont présents, mais élégants et fins. Peut-être une très légère astringence (mais pas prégnante) en finale. Beaux amers sapides. Finale très tellurique. Très loin de l'image d'Epinal du 2004 végétal. Excellent.
Saint Emilion Grand Cru, château Carteau, Côte Daugay 2005 (servi en magnum) : changement complet de catégorie avec ce vin très tannique, marqué par des notes de résineux et de cèdre. La bouche est bien construite, mais encore peu causante. Finale qui révèle l'élevage, avec un boisé encore bien présent. A conserver d'urgence.
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Voilà, un très beau dimanche en famille, le temps d'oublier les soucis quotidiens. Dire que certains voudraient nous supprimer le repos dominical pour le pretexte (fallacieux s'il en est) de gagner plus. Quelle escroquerie intellectuelle.
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Bruno
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