Un titre en forme de boutade pour paraphraser et - surtout - contredire le roman qu'un couple d'amis m'a offert à l'occasion de cette (première) soirée anniversaire ...
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Au menu de ce soir :
- amuse-bouches variés
- chaud-froid de la mer (joues de cabillaud snackées et noix de St Jacques en carpaccio d'huile de truffe blanche)
- lapin à la moutarde, et ses tagliatelles fraîches
- plateau de fromages
- fruits exotiques frais, tarte aux pommes et au gingembre, cannelés
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Les vins servis :
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En apéritif,
Crémant du Jura, domaine Baud : un nez sur la framboise, la mirabelle et les petits fruits rouge. Bouche assez vive, fraîche, de demi-corps, sur la framboise et la groseille, avec une complexité intéressante alliant velouté et amertume. Finale légèrement douce. Bien++
En apéritif,
Crémant du Jura, domaine Baud : un nez sur la framboise, la mirabelle et les petits fruits rouge. Bouche assez vive, fraîche, de demi-corps, sur la framboise et la groseille, avec une complexité intéressante alliant velouté et amertume. Finale légèrement douce. Bien++
La surprise de François / le joker d'apéritif, un Touraine ? 2006, domaine Vincent Ricard : un nez riche, très typé sauvignon, sur le buis, la groseille, les zestes d'agrumes (albedo). La bouche offre un joli velouté associé à une belle acidité de structure, sur des notes citronnées. Finale très salivante, laissant transparaitre quelques sucres résiduels. Bien+++
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Avec l'entrée,
Saint Peray, Fleur de Crussol 2008 : magnifique nez typé chardonnay, sur une réduction et une amertume nobles. En bouche, c'est grillé et réglissé. Beau volume global pour ce vin qui présente une finale interminable, vibrante, tellurique. Excellent.
Corton Charlemagne Grand Cru 2003, domaine Rapet : un nez d'abord très réduit, presque muet. Avec l'aération, des notes de chardonnay (amandes amères) apparaissent, en même temps qu'une impression lactée peu avenante. La bouche est malheureusement au niveau du nez, à savoir assez dissociée, lactée, présentant une forte amertume mais également une finale un peu chaude. Effet millésime ou problème de bouteille. Assez Bien.
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Avec le plat,
Volnay-Santenots 2002, domaine Nicolas Rossignol : nez sur les fruits rouges, une impression fumée assez intense et une sensation de concentration. En bouche, malgré cette extraction semble-t-il un peu forcée, la structure est en retrait, bien faite, mais manquant un peu de profondeur et de puissance. Finale agréable et tendue. Bien+
Saint Joseph, Clos des Cuminailles 2007, domaine Pierre Gaillard : une première sensation de richesse et de maturité. Beau fruité (cassis) intense au nez, complété par des notes de violettes, sur une épice douce. La bouche est gourmande, élégante, fraîche et tendue. Léger gras. Seuls les tannins encore un peu saillants trahissent la jeunesse du vin. Excellent.
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Avec les fromages,
Retour sur les blancs avec un Lirac 2010, domaine du Joncier : très grosse aromaticité au nez, quoique sachant rester fraic. Fragrances de végétal noble. La bouche est équilibrée, entre rondeur et vivacité (présence de Bourboulenc). Finale très persistante. Très Bien.
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Avec les pâtes persillées (Stilton et Roquefort Baragnaudes), un magnifique Coteaux du Layon, SGN 1996, Philippe Delesvaux : le paragon du SGN, bâti sur un substil équilibre entre acidité et sucres, entre corpulence et élégance. Bref, c'est rôti, miellé, tendrement tourbé, des notes exotiques et une pointe truffée au nez. En bouche, c'est complexe, à la fois sphérique et tendu, avec une minéralité schisteuse terrienne vibrante. Finale complexe et interminable sur des notes de malt, de tourbe et des amers nobles. Magnifique.
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Avec les fruits exotiques,
Sur les conseils de David R, j'ai servi un Muscat Ottonel, TBA n° 5, Zwischen den Seen, Weinlaubenhof Kracher : un nez qui explose sur les agrumes amères et le pamplemousse, le sucre candy, le tout étant complété harmonieusement par une impression de salinité. La bouche est en accord parfait avec le nez (et avec les fruits exotiques), très complexe, sur les zestes d'agrumes, des notes florales et un léger fumé. Magnifiquement droit. Longueur superlative. Excellent+++.
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Avec les tartelettes aux pommes et les cannelés,
Pacherenc du Vic Bihl, château Bouscassé, cuvée Brumaire 2007 : Sans doute un peu desservi par l'ordre de service mais ce dernier vin s'est révélé avec l'aération. C'est rôti, élégamment gras, construit sur une ossature très minérale / tourbeuse. On y décèle des notes d'abricots, de fruits exotiques et même de truffe. Malgré sa charge en sucres, cela reste buvable et digeste. Très Bien.
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Voilà, un grand merci à l'ensemble de nos convives pour cette soirée placée sous le signe de l'amitié et à très bientôt.
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Bruno
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Avec l'entrée,
Saint Peray, Fleur de Crussol 2008 : magnifique nez typé chardonnay, sur une réduction et une amertume nobles. En bouche, c'est grillé et réglissé. Beau volume global pour ce vin qui présente une finale interminable, vibrante, tellurique. Excellent.
Corton Charlemagne Grand Cru 2003, domaine Rapet : un nez d'abord très réduit, presque muet. Avec l'aération, des notes de chardonnay (amandes amères) apparaissent, en même temps qu'une impression lactée peu avenante. La bouche est malheureusement au niveau du nez, à savoir assez dissociée, lactée, présentant une forte amertume mais également une finale un peu chaude. Effet millésime ou problème de bouteille. Assez Bien.
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Avec le plat,
Volnay-Santenots 2002, domaine Nicolas Rossignol : nez sur les fruits rouges, une impression fumée assez intense et une sensation de concentration. En bouche, malgré cette extraction semble-t-il un peu forcée, la structure est en retrait, bien faite, mais manquant un peu de profondeur et de puissance. Finale agréable et tendue. Bien+
Saint Joseph, Clos des Cuminailles 2007, domaine Pierre Gaillard : une première sensation de richesse et de maturité. Beau fruité (cassis) intense au nez, complété par des notes de violettes, sur une épice douce. La bouche est gourmande, élégante, fraîche et tendue. Léger gras. Seuls les tannins encore un peu saillants trahissent la jeunesse du vin. Excellent.
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Avec les fromages,
Retour sur les blancs avec un Lirac 2010, domaine du Joncier : très grosse aromaticité au nez, quoique sachant rester fraic. Fragrances de végétal noble. La bouche est équilibrée, entre rondeur et vivacité (présence de Bourboulenc). Finale très persistante. Très Bien.
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Avec les pâtes persillées (Stilton et Roquefort Baragnaudes), un magnifique Coteaux du Layon, SGN 1996, Philippe Delesvaux : le paragon du SGN, bâti sur un substil équilibre entre acidité et sucres, entre corpulence et élégance. Bref, c'est rôti, miellé, tendrement tourbé, des notes exotiques et une pointe truffée au nez. En bouche, c'est complexe, à la fois sphérique et tendu, avec une minéralité schisteuse terrienne vibrante. Finale complexe et interminable sur des notes de malt, de tourbe et des amers nobles. Magnifique.
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Avec les fruits exotiques,
Sur les conseils de David R, j'ai servi un Muscat Ottonel, TBA n° 5, Zwischen den Seen, Weinlaubenhof Kracher : un nez qui explose sur les agrumes amères et le pamplemousse, le sucre candy, le tout étant complété harmonieusement par une impression de salinité. La bouche est en accord parfait avec le nez (et avec les fruits exotiques), très complexe, sur les zestes d'agrumes, des notes florales et un léger fumé. Magnifiquement droit. Longueur superlative. Excellent+++.
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Avec les tartelettes aux pommes et les cannelés,
Pacherenc du Vic Bihl, château Bouscassé, cuvée Brumaire 2007 : Sans doute un peu desservi par l'ordre de service mais ce dernier vin s'est révélé avec l'aération. C'est rôti, élégamment gras, construit sur une ossature très minérale / tourbeuse. On y décèle des notes d'abricots, de fruits exotiques et même de truffe. Malgré sa charge en sucres, cela reste buvable et digeste. Très Bien.
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Voilà, un grand merci à l'ensemble de nos convives pour cette soirée placée sous le signe de l'amitié et à très bientôt.
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Bruno
2 commentaires:
Bonsoir Bruno,
jolie sélection.
Et surtout, avec beaucoup de retard, joyeux anniversaire !
Bises à vous deux.
Philippe
Merci Philippe
Bise
Bruno
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