6 mai 2022

L'Episode à Meursault : prélude d'un week-end d'anthologie

Prélude à un week-end amical qui s’annonce d’anthologie, avec un « Pampo tour » à la clé, notre première étape nous a mené chez « Nico et Lulu », dans leur restaurant de Meursault, avec toujours cette ambiance familiale et amicale. Un accueil au top, une assiette bistronomique, des pépites viniques pour vrais connaisseurs (et non pas pour des buveurs d’étiquette) … et quelques gâteries finales.

Au menu cette fois :


Pâté en croute de l’Episode (champignons et porc), salade et oignons pickles


Une gambas nommée Philippe


Oeufs parfaits, asperges en deux versions et son velouté


Veau QuasiMent comme une blanquette


Crème au chocolat au poivre de sichuan


Dans le baba la Chartreuse verte


Pour les vins, nous nous sommes laissés porté par Nicolas, pour notre plus grand bonheur.


A l’apéritif et avec les entrées, un Bouzeron, les Clous 2020 de Philippe Garrey : nez frais et vif, variétal mais gras et finement citronné. Une impression « bien habillée ». C’est tonique et ça claque sur les papilles en bouche. Finale sur un muscaté sec salivant, gourmant, laissant une longue empreinte. Fraîcheur et longueur. Un vin de soif et de copains, mais très sérieux. Très Bien +


Avec le veau, un Monthelie, premier cru les Clous 2017 de Jean-Philippe Fichet : très beau rouge produit par un artiste du blanc ! Nez sur les fruits noirs, des notes fumées et un côté suave. Tannins poudrés. Bouche tout en rondeur, en élégance sur une allonge apportée par l’acidité du vin. Sensuel laissant une longue empreinte. Tapisse les papilles dans une sorte de tension cristalline. Excellent


Pour comparer le rouge et le blanc, un fond de Monthelie blanc, Sous le Cellier 2018 de Jean-Philippe Fichet : une pointe champignonnée, dégageant un gras fin et une aromatique élégante. Superbe équilibre en bouche, entre la fraîcheur, la rondeur et une pointe grillée. Très Bien ++


Par décence, je n’évoquerai que brièvement cette battle entre « fine » et « marc », sur la production du Clos St Joseph situé à Meursault (je crois). Pour ma part, une petite préférence à la fine, plus élégante et plus élancée que le marc, mais on pinaille un peu.


Enfin, et parce que je ne prenais pas le volant ensuite (heureusement), une béquée (3 gouttes dans une cuillère à moka) d’un « Elixir Végétal de la Grande Chartreuse ». A damner un saint. Une aromatique diabolique, une charge alcoolique (69°) qu’on pense ne pas sentir au début … mais le retour à la réalité est terrible. Les cellules se transforment en alambic … et on repart totalement apaisé. Superbe !


Encore une fois, un très agréable moment de partage et de convivialité pour une parenthèse en toute amitié. A très vite.


Bruno


Aucun commentaire: