1 janvier 2022

Vins de fêtes (2021)

Florilège de quelques vins bus pendant les « fêtes », en famille et sans prise de note.


Cahors, La Roque 2015, Mas del Périé : puissance maîtrisée, charge tannique de belle qualité, une acidité et une structure qui s’équilibrent. Belle buvabilité. Très Bien +

Alsace Grand Cru, Eichberg Pinot Gris 2017, Paul Ginglinger : un gris élevé sur une belle aromatique exotique, une impression de « demi-sucre », de la longueur. Excellent

Aloxe Corton 2017, domaine Rapet père et fils : un vin terrien mais élégant, des tannins avec du relief, une aromatique sur des notes fumées, une belle corpulence. Un pinot musclé, mais pas au détriment du fruit. Excellent


Saumur, Clos de la Rue 2011, château de Brézé : un chenin floral, plutôt gras et sur une puissance affirmée. Bouche sapide, tendue et minérale. Longue empreinte, allongée, profonde. Excellent +

Chiroubles, 2017, Jean-Louis Chapuy : un gamay sérieux et bien né. Gouleyant certes, mais une construction équilibrée, de fins tannins, une fraîcheur finale et une empreinte glycérinée. Très Bien ++

Chablis, Premier Cru les Lys 2015, Cave de la Chablisienne : derrière les marqueurs chablisiens, un vin sur la puissance et l’opulence, une tension salivante, un enrobé de belle définition. Très Bien (+)


Pernand-Vergelesses, Premier Cru Ile des Vergelesses 2012, domaine Rapet père et fils : un pinot noir diablement séduisant quoiqu’encore jeune. Un fruit sérieux, une pointe fumée, des tannins veloutés qui dessinent un grain en bouche salivant. Allonge sapide et claquante, sur une aromatique terrienne plutôt élégante. Déjà beau … et pour quelques années encore. Excellent ++

Madiran, cuvée Prestige 2013, château Viella : un tannat assez quelconque. Peu d’intérêt. Bof

Porto, LBV 2011, Quinta do Noval : puissance ultime pour ce bébé. Notes profondes de fruits noirs et d’épices. Tannins épicés en bouche, allonge et intensité. Excellent (+)


Chassagne-Montrachet, Premier Cru la Romanée 2008, château de la Maltroye : un vin sans profondeur, sans structure. Plat, manquant terriblement de chair. Bof

Chassagne-Montrachet, Premier Cru la Romanée 2008, Paul Pillot : charmeur, une pointe grillée / d’amers fins, une bouche bien construite, du volume, de la puissance, un côté minéral très marqué, sapide. Longue empreinte sur les classiques du Chardonnay. Excellent

Quelle différence entre deux vins de la même année, provenant du même climat, mais de deux vignerons différents !


Une très belle année 2022 s’annonce …


Bruno


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