Riesling
Grand Cru Pfersigberg 2007, domaine Paul Ginglinger :
robe dorée légèrement évoluée. Premier nez très expressif, sur le pétrole, les
agrumes jaunes (citron), avec un côté opulent / exotique / mûr. Bouche de
demi-corps, bâtie sur une belle acidité, fraîche. Notes d’agrumes (citrons /
pamplemousses), un côté « enrobé » mais sans sucre, une sorte de
tendresse gourmande. Un vin classique de la région. Finale fraîche, manquant
peut-être un peu de longueur (effet millésime ?). Très Bien
Pernand-Vergelesses,
premier cru Ile des Vergelesses 2008, domaine Rapet père et fils :
une robe rubis claire, peut intense et présentant quelques traces évolutives.
Nez de pinot beaunois, avec des fragrances de petits fruits rouges presque
acidulés, une composante « kirsch » et un fond fumé caractéristique
du cru. Bouche un peu marquée par le millésime, acidulée mais ne manquant pas
de charme. Tannins de belle facture, bien polissés par la garde, laissant une
impression veloutée sur la langue. Un grain de caractère croquant, et une acidité
de structure. Aromatique sur les fruits rouges, une pointe glycérinée et une fraîcheur
en complément. Finale sur l’élégance. Très
Bien +
Saumur, Coulée
de St Cyr 2010, domaine de St Just (Arnaud Lambert) :
appréciant particulièrement les vins d’Arnaud, j’avoue qu’en regardant la
bouteille, j’ai eu un doute. Le vin n’était-il pas un peu (trop) vieux, eu
égard au cru et à la jeunesse de l’expérience d’Arnaud en 2010 ? Flagrant
démenti avec une bouteille qui flirte avec l’exceptionnel. Robe jaune pâle d’un
bel éclat, sans aucune trace d’évolution. Robe jaune dorée, une légère pointe d’évolution.
Nez de chenin plutôt aromatique, fleurs blanches, pâte de coing, fragrances
fumées, l’ensemble sur une base solidement minérale. Bouche avec un jus d’anthologie,
presque tannique. Tension et gras se conjuguent parfaitement, minéralité et
aromatique se complètent. C’est énergique et tellurique, sans opulence mais
avec assurance. Un grain salivant … et un côté charmeur presque bourguignon,
avec ces notes grillées fines, cette amertume vibrante et cette douce rondeur
presque tannique, l’ensemble se prolongeant jusqu’à une (très) grande finale. Mes
papilles en sont encore tout en émoi. Tutoye l’exceptionnel (et quel accord avec les noix de st jacques juste
snackées !
C’est
bien de revenir de temps en temps aux classiques.
Bruno
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