26 novembre 2011

Un week-end chargé : épisode 2

Deuxième repas en deux jours ce soir, un peu plus élaboré que le précédent, pour cause de disponibilité plus conséquente en ce samedi.
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Forcément, plus de vins à déguster!
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Vin de France 2009, domaine du Joncier (en fait, un Lirac blanc qui n'a pas obtenu l'agrément du fait d'un taux de sucres résiduels trop élevé) : un premier nez très floral et frais, presque typé chenin (miel, fruits exotiques, chèvrefeuille). Après aération et montée en température, il se complexifie, développant des notes aromatiques, toujours miellées, et une douceur 'demi-sec'. En bouche, le vin est rond et frais, une très légère sucrosité et surtout une finale tendue, longue, veloutée, et sur de magnifiques amers nobles (présence de bourboulenc dans l'assemblage). Très Bien.
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Entrée : Joues de cabillaud juste snackées, carpaccio de St Jacques à l'huile de truffe
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Savennières Roche aux Moines 1994, domaine aux Moines : un nez sur le charbon, le minéral et légèrement miellé et confit. La bouche est droite, ample, très structurée, sur un équilibre minéral intense. La finale est très saline, salivante et vibrante. Très Bien (et très bel accord avec la chair des joues de cabillaud et des noix de St Jacques).
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Plat : Poulet fermier, accompagné d'un gratin dauphinois et d'une poêlé de cèpes
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Volnay, Premier Cru Clos des Chênes 1999, Michel Lafarge et fils : un nez un peu sur la retenue, mais révélant un joli fruit, une touche de minéralité terrienne, une pointe de rusticité noble. Bouche très cistercienne, sur une belle granulosité, élégante, des tannins présents mais déjà bien fondus. Sur un registre plutôt concentré de petits fruits rouges (cerise). C'est très racé et séveux, sans 'esbroufe', mais sérieusement vineux (dense). Un style traditionnel pour un vin de grande garde. Belle finale qui sait rester fraîche et droite. Très Bien.
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Châteauneuf du Pape, 2003, domaine Berthet-Rayne : changement de registre et de catégorie avec ce châteauneuf plutôt dense, compact, un peu 'compoté'. Le nez évoque les galets roulés chauds, la garrigue et le thym. malheureusement, la bouche m'a semblé linéaire et manquant un peu de profondeur, de volume et de complexité. Finale assez chaude et un peu assèchante. Une relative déception. Bien.
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Dessert : mille-feuilles croustillant aux agrumes et au chocolat
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VDN Maury, Mas Amiel 1990 : joli nez sur un rancio élégant et frais, des touches cacaotées et mentholées. Notes de fruits secs. La bouche est très puissante, bien équilibrée entre les sucres, l'acidité et des tannins complètement fondus. Finale vibrante, sur les noix, révélant une minéralité rafraichissante. Bien+++.
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Voilà, dès demain, c'est régime en attendant le Grand Tasting du week-end prochain.
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Bruno

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