4 juillet 2011

Un week-end, quatre vins !


En ce week-end de transition, à la fraîche, pénard ... quelques bouteilles pour accompagner nos différents repas.
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Jurançon sec, Cuvée Marie 2006, clos Uroulat : Un nez sur la discrétion,  tendre, vanillé, sur les fruits exotiques et le miel. Après aération, des fragrances plus profondes d'amandes amères et de noisettes grillées, ressemblant un peu à un noble chardonnay. En bouche c'est délicieusement équilibré, entre l'acidité / minéralité, une aromatique élégante, un joli gras sans lourdeur et des notes fruitées. Amertume noble et fraîcheur. Belle persistance en bouche, sur une finale semblant légèrement grillée / boisée. BIEN ++
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Condrieu, Les Terrasses de l'Empire 2007, domaine Georges Vernay : changement radical de registre avec ce vin sur un style opulent et corpulent, mais qui sait rester buvable. Magnifique premier nez sur la violette épicée puis, après aération, les agrumes et la confiture d'abricots. En bouche, le vin est à la fois ample et frais, sur de belles citronnées et épicées. Glycériné sans lourdeur. Finale très sapide. TRES BIEN.
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Bourgogne Corps de garde 2008, domaine Goisot : Un nez de pinot franc, corbeille de fruits murs, légèrement boisé. Bouche de qualité, mêlant cassis et framboise acidulés, légèrement poivrés. Belle persistance sur une finale dont l'élevage demande encore un peu de patience. Un simple bourgogne régional mais diablement bien construit. BIEN++.
Côtes du Rhône, La Pialade 2005 : une robe assez claire mais semblant déjà bien évoluée, avec des reflets orangés. Un nez puissant, complexe, très fruité sur les fraises épicées et réglissées. Quelques notes évoluées sont perceptibles (feuilles mortes, viande fumée). La bouche est sur un même registre de fruits rouges épicés, très suave. Une belle gourmandise juteuse, immédiate et réglissée, qui sait rester à la fois fine / soyeuse et concentrée / voluptueuse. Toucher de bouche proche du "Grand Frère" Rayas. Extrêmement persistant en finale, sur un registre "c'est petit 750 ml". EXCELLENT.
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Bruno

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