L'été touchant à sa fin, et avec lui les longues soirées passées sur la terrasse, nous avons décidé de profiter une dernière fois de la douce quiétude estivale parisienne en cette soirée du 11 septembre.
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Au programme, de bons amis, des petits plats dans les grands et quelques bouteilles que nous espérons toutes plus inoubliables les unes que les autres.
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Au programme, de bons amis, des petits plats dans les grands et quelques bouteilles que nous espérons toutes plus inoubliables les unes que les autres.
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Pour cette reprise, j'ai tenté le grand écart entre des vins encore sur le fruit de leur mise en bouteille et d'autres en pleine force de l'âge. En point d'orgue, je m'apprêtais à commettre un doux sacrifice sur l'autel des plaisirs, sacrifice de l'unique bouteille d'un « non-vin », en fait un vin de table offert par notre matou helvète à l'époque où, telle une « racaille de banlieue », il hantait encore le pavé de notre bonne capitale et, la nuit, quand tous les chats sont gris, la dalle d'Argenteuil.
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Innovation enfin lors de ce repas puisque nous avons étrenné nos porte-couteaux du Montrachet, souvenir d'un week-end en Côte de Beaune (ICI).
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Innovation enfin lors de ce repas puisque nous avons étrenné nos porte-couteaux du Montrachet, souvenir d'un week-end en Côte de Beaune (ICI).
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Au menu :
Salade de saumon fumé et dés de pamplemousse
Jambon de wagyu, façon carpaccio
Quasi de veau en cocotte, ses légumes légèrement confits
Plateau de fromages
Plateau de fromages
Gratin de pêches
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Pour accompagner ce menu :
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Champagne, BSA, Deutz : Nez tout en finesse, élégamment brioché. Quelques effluves de pêche de vigne et de miel. La bouche est droite et tendue, mais sans être vive ou raide. La finale est sapide, sur l'écume de mer, et très enveloppante. Un beau BSA d'apéritif.
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Muscadet Sèvre et Maine, cuvée Haute-Tradition 2007, domaine de la Louvetrie - Jo landron (carafé 3 heures) : Nez très élégant, vanillé, miellé, sur l'encaustique noble, avec une pointe citron / citronnelle. La bouche est grasse, sans mollesse car tenue par une acidité fine. Finale complexe, grasse et tendue à la fois. Un très beau vin, certes encore jeune, qui se marie bien avec l'entrée.
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Saumur-Champigny, Les Terres Rouges 2009, domaine de Saint Just (servi à 14°C, après 3 heures de carafe) : Changement complet de registre avec un nez qui explose de fruits murs. On retrouve ce côté immédiat et très croquant en bouche. Belle fraicheur et belle vivacité. Les tannins sont élégants et très plaisants. La finale est magnifique, toujours sur un registre de fruits murs. Très beau vin.
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Clos de la Roche Grand Cru 1993, domaine Louis Rémy : Le vin de la soirée à mon gout. Un nez typique des « vieux » côtes de Nuits, sur la rose fanée, les feuilles mortes, la pivoine et l'humus. Fragrances tertiaires très envoutantes. La bouche est complètement fondue, soyeuse, des tannins patinés par le temps. Très belle droiture. Un vin qui s'ouvre progressivement en bouche, pour laisser place à une finale ultra-longue, légèrement réglissée et d'une élégance folle. Excellentissime.
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Barbera d'Alba, Conca Tre Pile 2005, Poderi Aldo Conterno (carafé 2 heures) : Un nez très aromatique et très minéral (galets résinés). La bouche est très minérale, très mure, complexe et équilibrée. Les accents sudistes sont remarquablement équilibrés par une élégance presque « bourguignonne » . Charge tannique soyeuse. Longueur exceptionnelle. Excellent dans un registre plus puissant que le Clos de la Roche.
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« Partition de la Sainte Cécile », le 22 novembre 2004 : ce « vin de table » a une histoire que je m'en vais vous conter.
En appellation Côte Rôtie, les cépages autorisés sont la Syrah et le Viognier, ce dernier à hauteur de 20 % maximum. En 2004, le domaine de Bonserine, constatant l'état satisfaisant de ces Syrah, abandonna les baies de Viognier à la chaleur automnale. Dame nature étant parfois généreuse, elle concentra les raisins et permit au Botrytis de s'installer tranquillement, sans pourriture grise. Un peu plus tard dans la saison, il constata cette « curiosité » et décida - finalement - de vendanger à très haut degré de maturité puis d'élever ce jus (vraisemblablement à la Sainte Cécile compte-tenu de l'étiquette). Par bonheur, cette bouteille est parvenue jusqu'à nous et je remercie, comme il se doit, notre généreux donateur.
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