Mon
 gout pour les Bordeaux de marque, pardon, de Foires aux vins, devenant 
de plus en plus tenu, et, dans le même temps, l'offre pour les autres 
régions étant en général plus que limitée, mon intérêt pour ces 
manifestations s'estompe peu à peu avec le temps. Cette année, mon 
unique choix s'est porté sur l'offre de la Grande Epicerie. Quite à être
 taxé de « bobo », autant faire les choses jusqu'au bout ! Après avoir 
consciencieusement épluché le catalogue fourni, me voilà en ce début de 
vendredi après-midi à la porte de ce magasin si réputé de la rue de 
Sèvres dans le 7° (excusez du peu !).
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Un coup de coeur pour les blancs de Marc Colin et de Vincent Dauvissat (voir ICI), et me voilà avec 4 bouteilles de ces divins breuvages qui, l'un comme l'autre, demandent un peu de temps pour sa faire.
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Sur
 le catalogue, j'avais remarqué un Porto, Quita do Noval, Coleihta 1964 à
 un prix me semble-t-il raisonnable. Par malheur, le magasin a reçu son 
petit frère « Tawny », mais dans un millésime nettement moins qualitatif
 : 1968 (qui n'est pas, contrairement à 1964, une année à Vintage). Une 
déception est vite effacée. Je erre donc dans les allées, tel un pauvre 
hère en manque de vin. Le salut viendra d'une figure bien familière, 
l'un des petits chevaux chinois de Lascaux. Mon oeil est 
indiciblement attiré vers cette étiquette ... et je découvre, dans un 
mélange de surprise et d'étonnement, que ce flacon contient l'un des 
fameux Pouilly Fumé de Didier Dagueneau. Hop, malgré le prix, je me 
venge sur deux bouteilles.
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Passage rapide en caisse pour un retour à la maison, l'esprit tranquille du devoir accompli. Prochains achats en Bourgogne ...
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Bruno
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