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17 mars 2024

Une (très) belle trilogie girondine

Week-end amical en Bretagne avec une sorte de révolution, la (re)découverte des Bordeaux. Il y avait en effet très longtemps que je m’étais détourné de cette région, pour diverses raisons (vins boisés et « parkerisés », prix en hausse vertigineuse au début des années 2000, …).



Au hasard d’une cave à vins bien fournie, mon instinct m’a dicté de tenter.

Le vendredi soir, ce fût donc un Saint Estèphe, Grand Cru Classé, château Lafon-Rochet 2012 : robe sombre et profonde. Nez intense sur les fruits noirs, une pointe « rustique » de bel effet. Bouche construite, droite, une belle droiture tannique et une finale avec des amers fins, sur la peau de pistache. Un Cabernet sans poivron à Bordeaux, c’est possible. Très Bien +

Fort de cette expérience, le samedi soir, ce fût un Saint Emilion, Grand Cru Classé, Clos des Jacobins 2009 : toujours cette robe sombre et profonde. Nez plus corpulent, plus tannique et sur une sorte de « rondeur ». Bouche guidée par une acidité bien maîtrisée, une charge tannique imposante et élégante, une amertume plus effilée. En finale, un vin plus puissant et plus élégant, avec toujours cette touche en finale salivante. Excellent

Bouquet final le dimanche avec un Pessac-Léognan, château Carbonnieux 2011 : réputé petite année, 2011 nous a livré ici un grand vin. Robe semi-intense, plus rubis que les précédentes. Nez croquant sur les petits fruits rouges, complété par des notes de cassis, une touche « cuir » en complément. Bouche apaisée, suave. Les tannins dessinent une impression d’élégance superlative, une complexité entre une rondeur équilibrée par l’acidité. Grande finale, sur une longue persistance, satinée, salivante. On frise l’Exceptionnel


En dehors de moments d’amitiés irremplaçables, ce week-end eut la vertu de me ré-ouvrir aux vins de Bordeaux.


Bruno


20 juillet 2019

Retour à Thiers

Un premier voyage dans la région de Thiers nous avait laissé un souvenir impérissable, tant la conjonction des planètes avait été au rendez-vous ce soir-là, avec semble-t-il quelques exagérations en fin de soirée / de nuit. Mais n’écoutons pas les mauvaises langues et concentrons nous sur l’essentiel.
A l’instar du triangle du feu (combustible, comburant et énergie d’activation), nous voulions nous assurer que le triangle du bonheur était toujours d’actualité. Après un vendredi plutôt « vieilles pierres » avec la visite de l’abbaye de Noirlac puis quelques découvertes comme l’église clunisienne de Menat ou le château Rocher, nous arrivons donc en un samedi matin nuageux dans cette ville de Thiers qui fait rêver de nombreux amateurs de couteaux !
Rapidement, presque naturellement tant la connexion est évidente, nous échangeons sur les matériaux et les techniques de la coutellerie, l’un des buts de ce week-end étant de passer commande pour la réalisation d’un couteau d’exception pour mes 60 ans à venir. Philippe et Dominique Chambriard, les deux frères, prennent le relai pour préciser la nature du manche, le type de lame (et surtout quel damas choisir …) et le guillochage du ressort. Entre gens de bonne volonté, la négociation est toujours simple. Vite fait bien fait pour une surprise à venir …

Ballade dans Thiers et les environs, réhydratation à la Chateldon et repos salvateur avant le repas. 1 kilomètre de marche à pied, armés de lampes de poche et frontales pour un retour plus sécurisé dans la nuit, nous voilà donc de nouveau dans la maison de Philippe et Nicole pour un nouveau repas, en compagnie de David, le cousin, et sa compagne Bénédicte. Un peu plus tard, c’est le papa qui nous fera le plaisir de sa présence, de son regard bienveillant et de son hédonisme (et c’est un grand amateur de Bourgogne).

Une nouvelle fois, un immense merci à toute la famille qui nous a reçu en toute amitié, comme si nous nous connaissions depuis toujours. Le triangle couteau / vin / amitié était bien là pour toujours du doigt d’indicible étoile du bonheur.

A table maintenant (tous les vins ont été servis à l’aveugle complète).

En apéritif

Champagne, De Sousa Grand Cru Réserve (Brut Blanc de blancs) : un champagne frais, sur une fine aromatique au nez, une tendresse en bouche, avec une finale vive et légèrement saline. Bien

Champagne, De Sousa Grand Cru Mycorhize (Extra brut) : bel équilibre général entre l’acidité et la vinosité. Notes fraîches mentholées sur une belle maîtrise de la corpulence. Bien ++

Meursault, Meix Chavaux 2009, domaine Roulot : un nez très fin, sur une belle minéralité élégante malgré une fermeture un peu prononcée. Une bouche opulente, riche, grasse et grillée, mais qui reste sur un équilibre plutôt frais et élégant. Finale sur une fine amertume saline, semi-perlante, et laissant une empreinte salivante. Excellent

Avec un magnifique flanc de courgettes, tomates et poivrons confits

Pouilly Fumé, Silex 2009, domaine Didier Dagueneau : nez plutôt fermé, un peu typé sauvignon. Bouche totalement dissociée et déséquilibrée, avec une attaque presque « sucrée » et une acidité qui traîne en fin de bouche, presque stridente. Bof

Chevallier Montrachet Grand Cru 2004, domaine Leflaive : un nez sur la puissance et l’élégance superlative. Le grillé du Meursault se retrouve, mais avec une dimension supplémentaire. Bouche complètement à l’avenant. Acidité redoutablement maîtrisée, tout en élégance. Complexité, avec une intégration et un équilibre entre la richesse / la puissance du Chevallier et la noblesse du Montrachet. Une grande claque : le vin de la soirée (Merci Oliv). Exceptionnel

Avec un « agneau de la belle sœur » et ses petits légumes croquants

Pessac-Léognan, Grand Cru Classé de Graves, château Pape Clément 1990 : un nez de (grand) bordeaux mûr, un fruité intense (fruits noirs) associé à des notes de poivron mur et des fragrance fumées complémentaires. Grande maturité également en bouche, avec des amers typés « vendange entière » et un retour presque smocké. Finale fraîche, jusque dans sa persistance rétro-olfactive. Très Bien ++

Saint Julien, Grand Cru Classé, château Léoville Las Cases 1990 : nez plus évolué, légèrement confituré, une sorte de rondeur transparaît. Ma première impression, un vin plus typé merlot que cabernet (quelle vision prophétique). Bouche structurée sur une grande acidité, mais surtout révélant une extrême jeunesse. Si l’aromatique est intéressante et prometteuse, les amers stridents empêchent un plaisir superlatif. C’est clairement très / trop jeune. Très Bien +

Côte Rôtie 2006, Pierre Gaillard : nez assez variétal, sur les épices douces et les fleurs capiteuses. Un beau fruit en complément. Bouche malheureusement un peu trop linéaire à mon goût, avec un équilibre acidité / épices manquant d’ampleur. Une sorte de Rayas du nord. Bien +

Crozes-Hermitage, le Clos des Grives 2010, domaine Combier : un nez fruité profond, un peu atypique (après découverte de l’étiquette), sur le résiné et le bois noble, presque terpénique. Bouche corpulente avec une constitution bien née, des amers nobles, un côté variétal complété par une aromatique générale sur la cerise noire. Finale tendrement réglissée, légèrement poudrée. Acidité qui claque. Excellent

Gevrey-Chambertin, premier cru Clos Saint Jacques 2010, Sylvie Esmonin : s’il fallait résumer mon impression, ce serait « un pinot perdu dans les bois ». Peu expressif au nez. Elevage encore (trop) présent, bouche presque sucrée / écœurante. Un jus maquillé. A attendre ?

Gevrey-Chambertin, premier cru les Champeaux 2010, Denis Mortet : un nez fruité et fumé que j’ai du mal à placer géographiquement. A l’aération, des notes mentholées sublimes apparaissent, qui accentuent mon désarroi. Bouche sérieuse, mais il manque une sorte de colonne vertébrale. C’est acidulé. Finale intéressante. Très Bien

Pessac-Léognan, Grand Cru Classé de Graves, château Haut-Bailly2001 : un nez très bordelais, sur les fruits noirs en complément. Bouche assez généreuse, avec une acidité intégrée, certes très jeune mais prometteuse. J’ai beaucoup aimé. Très Bien ++

Avec le dessert : tarte à la rhubarbe et aux fruits rouges du jardin

Sauternes Grand Cru Classé, château de Fargues 1988 : un très joli nez sur une sorte d’infusion de fruits exotiques, un rôti noble et un côté armagnac élégant et salivant. Bouche malheureusement un peu en décalage, marquée par une acidité un peu mordante, un côté décharné et un manque général de caractère et de vivacité. Je pense que le vin présentait une pointe d’oxydation. Bien +

Applaudissements nourris pour Nicole qui nous a concocté un repas régional de très haut niveau. Un immense plaisir gustatif pour une empreinte carbone minimale.
Nous avons eu la chance d’être entourés de compagnon(e)s d’un soir exceptionnel(le)s, dans le partage, l’écoute et l’amitié. Modestie, bonhomie et affabilité, sous l’œil bienveillant de Georges le papa, qui veille toujours sur sa famille. Un sage au milieu de cet océan de passionnés, parfois / souvent déraisonnables.

Rendez-vous l’année prochaine pour la commande …
Une nouvelle soirée exceptionnelle avec des gens exceptionnels (même s’il a fallu que je résiste plusieurs fois aux viles tentatives de me corrompre après le repas (Génépi ou Poire maison, Bas-Armagnac, …). J’ai tenu bon. Le Porto n’a pas subi d’outrages et j’étais frais comme un gardon le lendemain matin (même si 5 heures de sommeil, c’est peu !).
A très vite.

Bruno

PS : j’ai conscience d’être peut-être un peu sévère sur les vins et surtout d’accuser un décalage très important avec mes condisciples d’un soir, mais je goutais sans doute assez mal samedi soir (largement compensé par le plaisir de la table et des discussions).

8 novembre 2014

30 ans de mariage à la Mare aux Oiseaux

Après une promenade ventée sur la plage de Mr Hulot, où la mer formée était vraiment impressionnante, nous voilà donc à l'abri des les terres, au beau milieu des marais, dans la Grande Brière. Plus précisément sur l'île de Fédrun à St Joachim.
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Dans ce micro village aux allures presque normandes tant les chaumières y sont magnifiques, se love un hôtel-restaurant très cosy, original, une sorte de "relais du silence", la Mare aux Oiseaux (voir également ICI).
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Un peu de repos, une bonne douche et nous arrivons dans la salle de restaurant pour profiter d'une parenthèse tant attendue à l'occasion de nos 30 ans de mariage. Un rapide conciliabule nous aiguille vers le menu "Carte blanche" au chef, choix que nous ne regretterons pas !
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Atmosphère, atmosphère
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Amuse-bouche top slurp !
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Amuse-bouche (suite) top slurp (suite)
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Polenta d'amarante à l'héliantis, artichaut au lard de colonata et anguille fumée
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Foie gras pressé aux champignons noirs et encre de seiche, quelques encornets grillés
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Blini de chou-fleur, safran, huitre grillée
(sans huitre pour moi)
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Noix de St Jacques,crème d'olive verte et mandarine
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Dos de cabillaud au citron mexicain, courge, châtaigne, truffe, noisette et mâche Nantaise
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Fondant betterave et raisin, crème Bordier et caviar de Sologne
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Vous n'aurez pas le Canard sauvage, condiment églantine et fenouil confit au lard fumé. Un 'simple' oubli de photographie de ma part, sans doute étreint par l'émotion et le plaisir ...
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Chocotruffe (fourme d'Ambert, crème fouettée et chocolat blanc)
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La Citrouille carotte orange et gingembre confit
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C'est une magnifique cuisine, plutôt originale dans l'association des saveurs, mais toujours très juste et goûteuse. Un service irréprochable, à la fois précis et décontracté, une carte des vins serrée mais juste et un sommelier de très bon conseil. Donc, pour les vins, ...
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En apéritif, un Auxey-Duresses blanc 2012, Benjamin Leroux : un joli chardonnay sur un registre assez gras et rond, une belle tension acide, des notes d'élevage modérées et un côté traçant amer en final salivant. Très Bien +
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Un Graves, Grand Cru de Léognan, château Carbonnieux 1969 (carafé une heure puis servi sur deux heures) : le vin de la soirée sans contestation possible. Une robe dorée assez évoluée, d'une grande brillance et d'une limpidité cristalline. Le nez est magnifique. Point de notes de "pipi de chat" ou de buis mais une empreinte minérale patinée par les ans, des notes miellées, une acidité fine et fruité et des touches confites. En bouche, le vin est marqué par une jeunesse insolente, une sorte de parangon du sauvignon (et du sémillon). C'est à la fois tendu, rond, tapissant et nerveux. Un compromis idéal entre corpulence et élégance. Finale extraordinaire sur des notes miellées, presque botrytisées (sans sucres), et des notes de truffe ! Aucune évolution "négative" pendant la dégustation. Exceptionnel !
Un grand merci à l'équipe, à Eric Guerin et à Cyril, sommelier en chef pour cette bouteille qui n'est pas à la carte ...
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Un Saumur-Champigny, le Bourg 2009, Clos Rougeard (carafé 3 heures) : Après le parangon du sauvignon, voici le parangon du Cabernet Franc (je sais, je me répète parfois). Une robe rouge sombre très profonde. Un nez explosif et très vineux, sur les fruits noirs, la réglisse, le cassis, le tabac blond. Bouche énorme et structurée, sur une charge tannique abondante, élégante malgré un côté encore un peu anguleux (un grain tellurique du plus bel effet), mais vite aplani par une sensation crémeuse vive (plus précisément, de la crème sans le gras !). Fruité intense, acidité du Cab'Franc, notes très mûres mais pas confites, une sensation ferme et soyeuse qui perdure longtemps, longtemps. C'est jeune bien sur, mais déjà une matière minérale magnifique. Accord avec la betterave (si si !) et le canard magique.
Encore un vin virtuel qui s'est révélé ...
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Une excellente adresse que je vous recommande.
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Conclusion. J'ai été une nouvelle très raisonnable : pas de digestif, pas d'achat de couteau malgré un Morta qui m'a fait de l'oeil toute la soirée. Une sorte (de mauvais) alibi pour revenir en Brière.
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Bruno

19 octobre 2013

Un week-end chargé (2/2)

Deuxième soir de week-end, deuxième invitation et deuxième salve de belles bouteilles. Là encore, aucun prise de notes car l'objectif n'était point là, juste de partager des amitiés, naissantes ou confirmées.
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En apéritif, un duo de vins allemands. Un Riesling Auslese ***, Ürziger Würzgarten 1997, Karl Erbes : magnifique nez sur les agrumes confits, très aromatique, exotique et intense. La bouche est complètement à l'avenant, avec un supplément de profondeur, d'élégance et une belle épice douce. Gros volume en bouche, mais traçant au possible. L'acidité, sans doute analytiquement très élevée, est parfaitement intégrée. Un seul mot : Magnifique
En face, le Riesling Auslese ***, Erdener Treppchen 2001 de Jos Jos Christoffel semble manquer de volume, même si la trame acide permet au vin de tenir la distance. C'est beaucoup plus fin, citronné, tendu, mais moins corpulent. Finale vibrante très élégante. Très Bien
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Avec une entrée composée de poissons fumés (saumon, thon, truite de mer et wahou), deux blancs secs. Un Meursault, premier cru les Perrières 1992, Miche Bouzereau : joli chardonnay sur une base minérale, peut-être en phase déclinante. La minéralité l'emporte nettement sur le gras "typique" du Meursault, peut-être un peu trop en finale qui paraît décharnée et amère. Bien +++
A côté, le Graves (Pessac-Léognan ?), château Laville Haut-Brion 1983 est beaucoup mieux structuré, à la fois large et long, l'acidité et l'amertume en parfaite harmonie. Le vin est très fringant, pamplemousse rose et miel. Très belle définition. Excellent
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Avec un boeuf bourguignon, nous avons dégusté trois vins provenant du même village de Gevrey Chambertin.
Le Gevrey village 2005 d'Alain Jeanniard est simple mais bien fait, sur une belle maturité du raisin, un joli fruité tant au nez qu'en bouche. Les tannins sont encore présents, mais donnent du relief et de la personnalité au vin. Le grain est magnifique. Très Bien++
Le Gevrey, premier cru Petite Chapelle 2006 de Rossignol-Trapet se caractérise par un bouchon sentant la poussière, le vieux grenier (d'aucun y ont décelé un problème de bouchon / liège). Pas moi au premier abord. Fruit nuiton sur le cassis et la rusticité. A l'aération toutefois, ce côté liège / bouchon / vieux grenier semble réapparaître, et se renforcer. En bouche, le vin est relativement léger, mais il confirme un défaut de bouteille.
Le Gevrey, premier cru Petite Chapelle 2001 de Dugat-Py présente une robe intense, presque noire. Une forte réduction au nez, finalement pas désagréable, sur des notes de poudre de riz et de patchouli. Dès l'aération, on retrouve un nez de pinot, profond et suave, sur les fruits rouges bien murs. La bouche est construite sur un bel équilibre, corpulent, épicé et possédant un toucher de bouche assez viril. Encore une légère sensation d'élevage en finale, sans toutefois masquer son côté fin et élégant. Notes réglissées amères de très bon aloi. Excellent
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Pour la beauté des yeux, le plateau de fromages, avec 4 Comté (suivant leur temps d'affinage : 10, 18, 24 et 36 mois), 2 mimolettes (une jeune et une ancienne) et quelques autres ...
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Champagne Grand Cru, Clos des Goisses 1997, Philipponnat : étonnamment  j'ai été un peu déçu de ce vin, principalement à cause d'une impression de trop forte acidité. Je lui ai malgré tout apprécié son miellé, sa puissance et sa très grand persistance en bouche. Bien +++
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Avec le dessert, un excellentissime millefeuilles, très grand Condrieu moelleux, les Ayguets 1999, domaine Cuilleron : un nez magnifique, sur la violette et les épices douces, très pénétrant, muscaté et (presque) capiteux. En bouche, le vin est tendu et droit, parfaitement enrobé par les sucres, une pointe de rôti noble. Magnifique compromis entre rondeur et tension. Et dire que j'entends souvent que le Viognier manque d'allonge et d'acidité. Grosse liqueur empreinte d'une buvabilité exceptionnelle. Excellent ++
Le Sauternes, château Filhot, 1990 qui l'accompagnait est, sur un registre complètement différent, fruits exotiques et miel au nez, complétés par un botrytis très élégant. La bouche est éminemment puissante, ronde, équilibrée, et se terminant par des amers rafraichissants (écorce d'orange / fruits de la passion). Très Bien ++
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Pour se refaire la bouche, festival de deux malts, un Knockando 1989 (21 ans d'âge) sur un équilibre plutôt puissant et intense, des notes épicées et boisées d'une part, et un Glenmorandie, Quinta Ruban plus rond, plus aromatique ... mais également plus puissant et persistant (soyeux) d'autre part. Ma préférence toute personnelle pour le second. Excellente façon de terminer la soirée !
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Un grand merci à nos hôtes d'un soir et RDV très prochainement pour une revanche dans le 9-2 !
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Place au repos des zygomatiques et de l'appareil digestif maintenant.
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Bruno