Avant de partir au pays des trolls (quoique LFI), de l’Aquavit et du soleil de minuit, il fallait bien prévoir de quoi tenir le coup. Donc, nous avons bu :
Moscato d’Asti 2022, Az. Agr. Pelissero : un bonbon, une gourmandise, sur une base de fruits aromatiques et exotiques (pêche, ananas, pamplemousse), une sucrosité mesurée, une belle bulle qui apport de la vivacité et une buvabilité superlative. Simple, précis et efficace. Excellent
Saumur, Clos de la Rue 2014, Arnaud Lambert (château de Brézé) : un vin dans une phase de fermeture qui a mis deux jours à s’ouvrir. Une chenin saumurois classique, floral, assez gras, une pointe « oxydative » qui brèze, une finale saline et allongée. A attendre encore 5 ans je pense. Très Bien ++
Corton-Charlemagne Grand cru 2012, domaine Rapet père et fils : un vin dans une phase difficile. Première impression d’élevage, vanillé et boisé qui exacerbe (trop) les amers pas encore intégrés. Bouche structurée avec le même équilibre, un peu dissociée. Finale prometteuse, car on y retrouve après deux jours d’ouverture un grillé fin et élégant, une note fumée salivante, une belle allonge. Très Bien
Macvin du Jura, domaine Baud : une sucrette sur un équilibre typiquement jurassien. Aromatique au nez, notes de noix et de pruneau, bouche grasse et soyeuse, équilibrée. Fraicheur et salinité. Grande finale. Excellent +
Les deux blancs se sont révélés clairement trop jeunes, ou auraient mérité un carafage. RDV dans quelques années sans doute.
Place maintenant au régime … sans raisin pour deux semaines !
Bruno