Affichage des articles dont le libellé est côtes du roussillon. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est côtes du roussillon. Afficher tous les articles

24 mai 2025

Un déjeuner amical dans le 9-3

Déjeuner amical tout proche du Stade de France en ce jour de finale de la coupe de France, mais nous avons évité le pire. Nous nous sommes concentrés sur l’amitié et le partage, avec en prime quelques (très) belles bouteilles. Dans l’ordre de dégustation :


Dom Ruinart blanc de blancs 2004 : un nez brioché, sur une touche semi-oxydative de bel effet. Approche très vineuse, profonde et salivante. Superbe bouche corpulente, structurée, extrêmement vineuse, dégageant une impression suave. Notes fumées élégantes, allonge, acidité et mâche en symbiose. Grande finale sublime, grillée et rôtie. Excellent ++

Côtes du Roussillon, le Clos des Fées 2013, Hervé Bizeul : nez aromatique sur les fruits noirs, une composante sudiste sur la garrigue et l’olive. Impression de richesse et d’élégance. Bouche masculine, puissante, portée et « adoucie » par une belle acidité. Complexité entre tannins crémeux, notes d’alcool noble et fruits noirs. Frais malgré ses 15°. Excellent ++

Saint Véran, la Combe Desroches 2020, domaine de la Soufrandière (Bret Brothers) : un chardonnay floral et très aérien, une pointe caillou chaud au nez. Bouche énergique et vive, sur l’allonge, l’élégance et la fraîcheur. Final mâconnaise, sur la minéralité et une pointe réglissée / caoutchouc (fins amers) équilibrées. Excellent

Porto Tawny 20 ans, Quinta do Bom Retiro, Ramos Pinto : un semi-oxydatif sur les pruneaux, l’élégance, une pointe granuleuse salivante au nez. Bouche sur la douceur, notes toastées et pointe caramel. On retrouve le triplet alcool / noix / pruneau sur un équilibre frais et tout en rondeur. Excellent

Champagne cuvée Perpétuelle, blanc de blancs extra brut, maison Laborde : un vrai chardonnay floral et ultra-frais, une pointe réglissée en complément. Bouche vive et tendue, claquante. Finale avec un joli retour salivant. Excellent pour finir le repas


Un beau moment hors du temps, qui s’est poursuivi ensuite par la visite de l’ancien village olympique, histoire de digérer un peu.

A une prochaine fois.


Bruno


29 novembre 2021

Salon Biodyvin à Paris


Après un épisode annulé pour cause de CoVid-19, retour du salon « Biodyvin » pour notre plus grand plaisir. Même salon, même lieu (l’hôtel intercontinental de Paris) et une sélection toute personnelle un peu différente des autres années, mais avec nos classiques que nous avons revu avec plaisir. Compte-rendu très subjectif de ces dégustation (avec une prise de note un peu compliquée pour causes 1/ d’absence de carnet de dégustation et 2/ crachoirs individuels).

Dans l’ordre de dégustation :


Domaine Frédéric Mabileau à 37-Saint Nicolas de Bourgueil

Nous avons fait la connaissance de Rémy Mabileau, le fils de la famille, qui a guidé la dégustation. Accueil sympathique et décontracté. Gamme de très haut niveau. Un confirmation s’il en fallait une. COUP DE CŒUR

Anjou, Chenin des Rouillères 2021 : un vin tiré sur fût qui dégage une aromatique gourmande et salivante. C’est sec, tendu, mais de belle ampleur. Une expression joyeuse et immédiate du cépage Chenin. Très Bien +

St Nicolas de Bourgueil, FRED (Foxtrot Romoe Echo Delta) 2020 : nez sur les fruits noirs, du fond, une pointe réglissé pour un vin de copains, mais pas que. Pinote joliment. Très Bien ++

Bourgueil, les Racines 2018 : un gros fruité au nez, sur la cerise noire gorgée de soleil. Bouche bien construite, avec une finale claquante laissant une belle empreinte. Excellent

St Nicolas de Bourgueil, les Coutures 2018 : plus de vin au nez, sur un équilibre plutôt fruits rouges. Bouche enveloppante, avec une finale complexe, une pointe tannique fine et de beaux amers salivants. Grand potentiel. Excellent (+)

St Nicolas de Bourgueil, Eclipse n°12 2015 : grand vin de garde et de gastronomie. Un nez sur un fruité élégant presque bourguignon. De la rondeur, du potentiel … et avec un joli grain tannique déployé sur la finale. A attendre encore un peu. Excellent +(+)

St Nicolas de Bourgueil, les Rouillères 2020 : tiré du fût également un fruité sérieux, une aromatique presque exotique (un peu comme son frère « blanc » dégusté plus tôt), une finale avec de la mâche. Belle promesse pour un avenir radieux. Excellent


Domaine François Chidaine à 37-Montlouis

Belle gamme de Montlouis et de … Vouvray (oui, je sais, c’est maintenant un « Vin de France » !).

Montlouis, clos du Breuil 2019 : une fine aromatique au nez, une bouche légère mais sérieuse, tendre (au sens « pas dure ») et une pointe saline en finale. Très Bien +

Montlouis, les Choisilles 2019 : un nez plus construit, sur une minéralité marquée, typée cailloux humides. Bouche complexe et équilibrée, entre tension acide et rondeur en finale. Excellent (+)

Vouvray, Argiles 2019 : un chenin corpulent et gras, qui vient équilibrer une structure avide-minérale calcaire. Superbe aromatique. Un « Grand Cru » ! Excellent +(+)

Montlouis, les Tuffeaux 2019 : un demi-sec tendre bâti sur la finesse. Minéralité de structure qui allonge le vin. Finale complexe, saline, salivante et claquante. Excellent +

Vouvray, Bouchet 2019 : un vin assez expressif et gras, mais sur un équilibre que je n’apprécie pas. Je trouve, personnellement, que la minéralité de Vouvray ne s’adapte pas – à mon goût - aux sucres, même faiblement dosés. Je ne note pas


Domaine Henri et Gilles Buisson à 21-Saint Romain

Un domaine que j’avais croisé une seule fois. Bingo ! L’essai est largement transformé. Accueil sympathique pour une gamme assez corpulente (raisins murs, c’est un choix du vigneron), mais qui sait rester fraîche et équilibrée. Belle découverte pour ma part.

Saint Romain, sous la Roche 2019 : un gros fruité sérieux et vineux, une puissante parfaitement maîtrisée. Du volume et de l’allonge. Excellent

Corton Grand Cru, le Rognet et Corton 2019 : puissance du Grand Cru, finesse du cépage, corpulence (et exactitude) de l’extraction, tout y est. Rondeur et équilibre en bouche, amers fins et salivants en finale. De la mâche ! On frise l’Exceptionnel

Corton Grand Cru, Renardes 2019 : nez plus foxé, animal, avec une impression tannique plus marquée. Même équilibre en bouche, avec ce supplément de corpulence. Longueur et potentiel certains ! Empreinte tannique en finale. Un peu moins mon style mais Excellent +(+)

Saint Romain, Perrières 2020 : tension et minéralité sont équilibrées par une pointe grasse justement dosée. Belle entrée en matière pour les blancs. Excellent

Saint Romain, sous la Velle 2019 : après une pointe de réduction animale, le nez se révèle sur une finesse et un côté opulent que l’on retrouve en bouche. Trame allongée équilibrée par la rondeur et le côté gras. Un peu moins mon style. Très Bien ++

Meursault, les Vignes de Marguerite 2019 : un Meursault moderne, construit sur la finesse et l’élégance. Un chardonnay de très noble origine, bien élevé et laissant une longue empreinte finale, avec une touche de noisettes pour rappeler l’appellation. Excellent +


Mas Amiel à 66-Maury

Une gamme de vins sudistes qui savent rester frais et buvables. Bel accueil et échanges fructueux avec le vigneron.

Côtes du Roussillon Blanc, Altaïr 2020 : cet assemblage Grenache gris / Grenache blanc et Maccabeu montre une belle aromatique et des notes grasses dès le nez. Bouche tendue, une impression tannique, de la mâche, des amers sapides. Excellent

Maury sec, Légende 2020 : l’assemblage 80% de Grenache noir et 20 % de Syrah qui révèle un vin tout en fruits, avec de la rondeur, une expression tannique veloutée, un rien gourmande. Excellent

Maury sec, Alt. 433M 2018 : ce vin est issu d’une parcelle située à 433 mètres d’altitude, et assemble le grenache noir et le Lladiner Pelut. Un nez plus fondu, laissant deviner une charge tannique imposante mais élégante. Un joli grain au nez, une bouche construite, tannique, granuleuse comme il fait, avec du peps. Finale sur de beaux amers évoquant le Mourvèdre, une pointe « acidulée » en supplément. Excellent +

Maury blanc 2020 : un vin très connoté fruits exotiques, sur l’élégance et la fraîcheur (malgré une température de service un peu élevée). Un vin doux tendre et gourmant. Très Bien +

Maury vintage 2020 : un rouge élevé sur la réduction, avec une charge tannique bien présente, granuleuse et salivante. Belle amertume qui apporte une fraîcheur en finale. A attendre d’urgence. Très Bien ++


Domaine Cazes à 66-Rivesaltes

Une découverte pour moi, avec là aussi des vins méridionaux qui restent frais et digestes. Un top avec les cuvées « Haut de gamme ». Bel accueil également.

IGP Côtes Catalanes, Le Canon du Maréchal 2020 : association improbable du viognier et du muscat. Un nez classique, muscaté, sec, mais avec une aromatique complémentaire sur l’abricot. Bouche gourmande, très sèche, avec une belle aromatique. L’archétype du vin de copains. Très Bien +

Côtes du Roussillon, John Wine 2020 : nez assez animal, rustique et puissant. Bouche sur un même équilibre, une pointe fruitée en sus. Bien fait. Très Bien

Côtes du Roussillon villages, Ego 2020 : un vin frais et cristallin, avec un équilibre parfait entre acidité et tannins (joli grain). Un bébé aujourd’hui pour une garde d’environ 7 / 8 ans. Très Bien ++

Côtes du Roussillon villages, Crédo 2019 : superbe vin construit sur l’élégance et la finesse, malgré sa corpulence et son côté sudiste revendiqué. Une pointe animale en bouche, mais noble, une sensation de suavité et de rondeur, du velours, un grain salivant. Grand vin. Excellent ++

Rivesaltes ambré 2013 : un oxydatif élégant, sur des notes d’agrumes. Bouche dégageant une fraîcheur sensuelle. Un demi-sucre voyant une rétro-olfaction sur le pruneau. Excellent (+)


Notre premier salon depuis une quasi-éternité. Cela fait du bien de revivre ce type de moment. Deux seuls points d’amélioration : prévoir la possibilité de scanner les « e-billet » sans les imprimer et proposer un carnet de dégustation. Pour le reste, tout était parfait, le lieu, l’espace, la signalétique et le plateau proposé.

A très bientôt.


Bruno


18 février 2017

Une soirée qui se prolonge ... pour notre bonheur

Nous ne nous croisons qu'en de rares occasions, mais c'est toujours un plaisir non dissimulé que nous nous sommes expatriés en ce samedi soir dans le département voisin pour une soirée entre amis ... qui a duré une très grande partie de la nuit.
Quelques impressions sans prise de notes, d'un repas et de vins anthologiques.

En apéritif, accompagné de tuiles au parmesan et de "sandwich" de St Jacques
Champagne Tarlant, cuvée Louis : ce magnum composé de Chardonnay et de Pinot Noir en parts égales se révèle un très beau champagne très vineux, une belle vivacité et une pointe semi-oxydative du plus bel effet (pommes au four / pamplemousse pomelos). Impression complexe, sur un équilibre sec mais avec une suavité et une légère rondeur avenante. Amers nobles superlatifs (sur la noix verte). Aucune trace de dosage pour mon palais peu habitué aux bulles. Excellent

Avec des toasts de foie gras
Sauternes, château de Fargues 2002 : magnifique nez rôti, une vraie confiture de botrytis, des aromes exotiques sur l'ananas poellé, les fruits secs / confits et le raisin de Corinthe. Bouche complètement en accord, ronde, douce et … étirée par une acidité de structure imposante, mais totalement intégrée. Equilibre magistral, sur un fil. Accord presque parfait avec le foie gras (qui l'eût cru!). Ca claque sur la langue en finale. On frise l'Exceptionnel

Avec des côtes de veau au four (rosées comme il faut, je vous dis pas !), et une sauce base champignon digne d'un étoilé
Clos Vougeot Grand cru, « Près le Cellier », 2009, domaine Méo-Camuzet : un nez qui pinote et qui envoie de la puissance. On décèle de suite le côté profond, réglissé et cassissé de la côte de Nuits … sur les fruits noirs. Velours suave en bouche, quelques tannins encore anguleux, mais l'ensemble est déjà très joli et prometteur. Un air de famille avec le Gevrey, mais plus de charpente. Excellent + (+)
Côtes du Roussillon villages, le Clos des Fées 2011, Hervé Bizeul : un nez qui grenache. C'est méridional, très jeune et encore un peu trop tannique à mon goût, mais la construction est même constat de jeunesse, mais le vin est franc, droit, porté par une acidité qui lui permettra un vieillissement harmonieux. Potentiellement excellent

Avec les plateaux de fromages
Champagne Grand cru, Clos des Goisses 1998, Philipponnat : un grand champagne, sur la finesse, des notes semi-oxydatives au nez et une impression de vivacité. En bouche, c'est un grand cru ! Enveloppant sans lourdeur, vif sans astringence, notes évoluées / oxydatives sans cette sensation d'alcool à brûler, une évolution équilibrée et une tonicité de bon aloi. Excellent +

Avec le dessert sur une base vanille GC / chocolat blanc / amandes de Philippe Conticini
Vin de France liquoreux, Passat Minor 2012, le Clos des Fées : Pas trop de souvenir de ce vin, hormis que la bouche est complexe, à la fois muscatée et moelleuse, une finesse sur l'abricot bien mur, et une acidité complètement fondue dans la structure. Très Bien
Et pour ne pas repartir sur une seule jambe, un Champagne Grand cru, Veuve Cliquot Ponsardin, 2002, Vintage Rich : est-ce l'heure tardive ou la saturation, mais je suis passé à côté de ce vin. A revoir par des papilles plus expertes sans doute.
Ce fût une très belle soirée. Un grand merci à nos hôtes d'un soir et à très bientôt en terres "républicaines".

Bruno

26 mars 2016

Le Havre, Jean-Luc Tartarin, la vie !

Nous voilà donc au Havre, ville martyre des bombardements alliés, presque totalement rasée pendant la seconde guerre mondiale. Sa reconstruction fût l’œuvre d'architectes parfois visionnaires maniant comme nul autre le béton, et dont deux des plus beaux exemples sont donnés par Oscar Niemeyer et Auguste Perret. Reconstruction du Havre, avec des techniques novatrices et des approches nouvelles, comme cette église Saint Joseph, à l'opposé complet du style roman que j'affectionne. Mais ce modernise est tellement maîtrisé et si bien équilibré qu'il dégage une impression similaire de plénitude, de force et de sérénité. Pour preuve ces quelques visions personnelles du monument.


Après une rapide visite de ce temple de l'art nouveau, il était temps de se restaurer de façon sérieuse, chez Jean-Luc Tartarin dont le prestige est très justement souligné dans le guide pneumatique depuis quelques années.

 
Nous avons opté pour le menu « Dégustation » décliné en 7 services, complété par quelques amuse-bouche remplissant parfaitement leur rôle.

L’Œuf de Poule à « juste température », Asperges et émulsion de Parmesan
La juste cuisson basse température qui donne une texture en bouche soyeuse, l'association réussie des saveurs. Excellent plat, tant en goûts qu'en texture.

Grosse langoustine fumée à la braise de Romarin, Cappuccino de jus de têtes à l’encre de seiche
Le fumage au Romarin qui apporte une touche fraîche et végétale à l'iode (même pour ceux qui ne profitent pas du plat quand les effluves sont présentes).

St Jacques et Coques ébouillantées, par un consommé Thaï légèrement mentholé
Le snaké exact respectant la chair exquise de la noix, le consommé thaï finement aromatique, oriental et frais. Superbe.

Levée de rouget Barbet pochée dans l’huile d’olive, Brunoise de fenouil croquant, Jus beurré et concentré d’une Bouillabaisse
La puissance du rouget, associé aux touches anisées du fenouil. Très beau.

Saint Pierre rôti à l’huile de colombo, Mangue / Courgettes / Noix de Coc
Finesse et délicatesse superlative du St Pierre, la douceur des épices et l'association avec l'aromaticité fraîche de la manche. Le plat !

Ris de Veau « Crousti-Moelleux », Panure de Truffes et Persil, Mousseline de Noix, Asperges vertes de Mallemort 
Pour les adeptes, un magnifique plat crousti-fondant !

Aiguillettes de Poulette de la « Cour d’Armoise », Morilles, Une sauce Albufera
Une volaille qui ferait bien notre ordinaire tant la cuisson « rosée » respecte la délicatesse de la chair. C'est simple mais diablement efficace, même pour un week-end de Pâques ! Superbe (bis).

Millefeuille à la vanille Bourbon
Un millefeuille revisité mais d'une sensualité extrême. Superbe (ter).

Agrumes du « Moment » en gelée de citronnelle, Sorbet Clémentines
J'ai été conquis par ce dessert. Et pourtant, ce n'était pas gagné. Une façon très agréable de terminer un repas d'anthologie.
Seul regret sans doute, pas de vin de dessert ...

Post-dessert

Côtes du Roussillon, « Eos » 2012, domaine Laguerre : un joli vin d'apéritif, sur une minéralité appuyée mais bien équilibrée par des amers sapides, une tension acide  bon aloi et un côté aromatique sachant rester frais (grenache blanc / maccabeu 65 / 35). Très beau.

Saumur blanc, « L’Insolite » 2014, domaine des Roches Neuves, Thierry Germain : un chenin encore sur le fruit, d'une belle maturité, fraîcheur mentholée, acidité traçante et équilibrée par un gras élégant. Un vin qui a su s'adapter aux différents plats. Minéral sur l'oeuf, plus iodé sur les St Jacques, puissant sur le rouget et redevenant fin et élégant avec le St Pierre. Excellent vin déjà très agréable et d'une garde appréciable.

Marsannay, « En Montchenevoy » 2006, Philippe Charlopin-Parizot : j'ai été bluffé par cette appellation en mal de (re)connaissance. Un nez à peine évolué, très murs, sur les fruits noirs assez corpulent, finalement assez proche d'un Gevrey Chambertin dont il est le voisin. En bouche, belle acidité pour ce pinot caméléon, à la fois sérieux, puissant et structuré en dégustation pure, et sachant devenir élégant, presque fin au contact de la volaille. Réserve d'acidité importante, sur un substrat nuiton marqué. Excellent + (et plus même quand l'élevage sera totalement intégré).

On m'avait prévenu que le prix des vins était hallucinant. Certes, les coefficients appliqués y sont élevés, dans une moyenne plutôt haute par rapport à d'autres restaurants d'un standing similaire, mais j'y ai quand même trouvé deux pépites à des tarifs restant décents.


Une table de très haut niveau, un accueil et un service à la fois stylés et décontractés, un rythme soutenu mais équilibré (un peu plus de 3 heures pour un menu « dégustation »), nous reviendrons avec grand plaisir goûter cette cuisine située presque tout en haut de notre panthéon personnel.

En route maintenant pour la côte normande afin de profiter des rares rayons de soleil d'une après-midi déjà bien entamée.

Bruno