Quelques vins bus lors d’un week-end normand.
Chablis,
premier cru les Lys 2015, cave de la Chablisienne : un vin très puissant, peut-être trop, sur un
côté caillou très affirmé, trop sans doute. Manque de finesse, d’aromatique. Je
ne retrouve pas ce côté chablisien qui me plait tant ! Problème de
bouteille ? Côté solaire exacerbé ? Vin en phase de fermeture ? A
revoir
Pernand premier cru les Vergelesses 2012, domaine Rapet père et fils : légère évolution à l’œil,
avec une robe de demi-corps et quelques reflets orangés. Un nez typique de très
beau pinot, sur les fruits noirs, principalement la cerise, complété par des
touches fumées et mentholées. Bouche encore jeune, sur une belle nervosité. Un
jus de fruits gras, fumé et soyeux. Petits tannins de belle facture et une
pointe d’amertume élégante en finale. Belle persistance pour ce vin sans doute
plus enjôleur que son grand frère de l’Ile des Vergelesses, mais avec une
corpulence moins sur l’allonge. Très Bien ++
Coteaux du Layon, les Clos 2011, Catherine et Philippe Delesvaux : robe dorée intense, brillante et déjà
salivante. Nez d’une grande complexité, digne d’un véritable SGN. Rôti du
botrytis, notes de fruits jaunes gorgés de soleil (abricots), pointe d’amers
salivant et notes charbonnées discrètes mais encore présentes. Bouche élégante,
de demi-corps mais marquante. C’est frais, buvable et digeste. Une liqueur
douce charbonnée et mentholée. Parfait équilibre entre la charge de sucres et
l’acidité du chenin, sur un substrat minéral tellurique. Notes exotiques sur
l’ananas, le zan, le miel et l’abricot rôti. Impression presque « tannique »
et fumée. Finale laissant une sensation d’amers nobles, frais et mentholés. Une
ode aux sucrettes et une pensée à feu le Clos du Pavillon 1998. Exceptionnel
Bruno
1 commentaire:
Touches fumées et mentholées pour les Vergelesses 2012... c'est très aromatique.. à déguster absolument.
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